Route Belleterre - Le Domaine 1965

Jeu. 15 av. 65, p. Le Témiscamingue continue à réclamer de Québec l'ouverture de la route Belleterre au Domaine, ce qui écourtera le trajet du Témiscamingue à Montréal de 520 milles à 310 milles. M. J.-Albert Perron, administrateur des Chambres de Commerce du Témiscamingue a envoyé une lettre à M. René Lévesque, ministre des Ressources Naturelles, dont voici un extrait:

 (Je m'excuse de vous déranger...; depuis 1946 que nous réclamons le raccordement de la route...; demandes faites par la Chambre de Commerce régionale… etc.)

 Notre vaillant député, M. Théberge, a réussi à faire consentir l'honorable ministre des Terres et Forêts, M. Lucien Cliché, à faire plusieurs milles du nouveau chemin...; nous venons solliciter votre collaboration, nous croyons que le ministère des Ressources Naturelles est des plus intéressé à développer ces quinze milles carrés possédant de multiples ressources naturelles, minéraux, etc. Un très riche boisé, mille beaux lacs, un paradis de chasse et de pêche.

 De plus, vous voyez la grande économie que bénéficierait votre ministère dans le transport des matériaux de Montréal aux deux barrages en cours et en construction sur la Rivière des Quinze. Notre comté produit en agriculture plus que les deux comtés de l'Abitibi en beurre… (détails sur les développements économiques futurs).

 Vous remerciant d'avance de votre bienveillante attention et espérons que ce sera notre artère avec l'est de la province d'Ontario pour l'Expo 67, ce qui soulagera le trafic de la route 17 et apportera au Québec une augmentation des plus intéressante de la taxe sur la gasoline.

 Vous priant d'agréer l'expression de nos sentiments les plus respectueux animés d'une très grande confiance, J.-Albert Perron.

 En réponse: Cher Monsieur Perron, j'ai bien reçu votre lettre du 13 février dernier concernant le chemin... Il ne semble évident qu'il faille relier le Témiscamingue au Québec. Je prends note de cette question et je vous prie de me croire. Votre tout dévoué, René Lévesque.