Le luminaire d'intérieur
Éclairage Et Installation Électriques 1961
Suspensions et appliques
La suspension (drop) est un cordon flexible auquel on suspend une lampe électrique, et relié à un circuit qui aboutit à une boîte de sortie fixée dans un plafond. (Fig. 108).
Fig. 108.— Suspension moderne de hall, munie de sa patère et d'une chaîne.
La patère (canopy) est un disque ou culot en cuivre ou en porcelaine que l'on fixe au plafond à une boîte de sortie; elle peut être munie d'une tige ou d'une chaîne pour supporter un lustre ou un candélabre. (Fig. 109).
Fig. 109.— Candélabre ou lustre moderne à plusieurs branches. Le fil ou cordon flexible se rend à la lampe en passant alternativement entre les mailles de la chaîne.
Un lustre est une sorte de chandelier en métal ou en cristal, à plusieurs branches, qu'on suspend au plafond et que l'on munit de lampes incandescentes revêtues de globes en cristal ou en porcelaine. Ces globes servent à diffuser plus uniformément la lumière. (Fig. 110 et 111).
Fig. 110.— Lustre pourvu d'une chaîne de suspension et dont les lampes, variant en nombre de trois à six, sont placées dans le globe. Ce globe sert à mieux diffuser la lumière.
Fig. 111.— a)
Lustre que l'on pose directement sur une patère. Le type illustré ici sert
surtout pour les chambres à coucher et produit un éclairage direct indirect, b)
Plafonnier.
Le candélabre est un chandelier à plusieurs branches ou un lustre portant des imitations de chandelles, dont chacune contient une ampoule électrique.
L'applique (bracket) est un candélabre à une ou à plusieurs branches que l'on fixe sur un mur. (Fig. 112).
Fig. 112.— Trois types différents d'appliques de style moderne.
La lanterne est une applique que l'on place à l'intérieur au-dessus des portes, ou que l'on suspend au plafond des vestibules d'entrée.
De plus, on poste souvent des lanternes de chaque côté d'un foyer. (Fig. 113).
Fig. 113.— Lanterne suspendue. Le même style d'abat-jour en lanterne peut servir aussi bien à l'intérieur qu'au dehors — sur une vérandah ou au-dessus d'une porte.
Le lampadaire est un candélabre sur colonne; cette dernière, placée en plein air, soutient ou porte des lampes incandescentes.
Étant exposés à l'humidité de l'extérieur, les lanternes et les lampadaires sont fabriqués de façon que l'eau ne puisse pénétrer dans la voie des fils et leur porte-lampes ; les fils sont conséquemment posés dans des conduits communiquant directement avec l'intérieur.
On ne peut faire ni insérer aucun joint dans la tige ou conduit d'une applique ou d'un lustre. Dans les branches des candélabres, les fils se relient dans le cul-de-lampe du lustre qui est ordinairement démontable, et où les joints sont recouverts d'un isolant de caoutchouc et guipés d'un ruban chattertonné.
Les fils servant au montage des lustres, candélabres ou appliques ne doivent pas être moindres que ceux des calibres 18 ou 16 B. & S., se connectant aux bornes du réceptacle.
LES RÉCEPTACLES
II existe plusieurs types de douilles (so-cket) où l'on fixe l'ampoule électrique, et qu'il est assez difficile à différencier et à nommer, par suite des divers agencements des lampes électriques. (Fig. 114).
Fig. 114.— Trois types de douilles (sockets): a) à chaînette et interrupteur; b) sans interrupteur; c) avec interrupteur ordinaire à clef.
Si la lampe est fixée à un mur, son attachement est connu sous le nom de réceptacle (vocable emprunté de l'anglais).
Le mot réceptacle désigne généralement la portion d'une fleur où s'insèrent les pétales ou la corolle; par analogie, l'on décore parfois les porte-lampes au moyen de pétales métalliques recouvrant la douille de la lampe.
Les réceptacles se composent d'une douille avec pas de vis dans laquelle on taraude l'extrémité filetée de l'ampoule électrique. Cette douille est assujettie à un petit socle de porcelaine muni de bornes en cuivre avec vis, auxquelles se connectent les fils conducteurs.
Mais, le plus souvent, la douille comporte un dispositif pour interrompre le courant, faute d'interrupteur dans le circuit qui alimente la lampe.
Les réceptacles pour candélabres, lustres et appliques se composent d'une douille métallique — en cuivre, bronze, cuivre oxydé ou nickelé — avec petite culasse se vissant sur leurs branches. (Fig. 115).
Fig. 115.— Douille avec interrupteur à poussier et pourvue d'une ouverture spéciale sur le côté pour y faire pénétrer les fils. D'ordinaire, cependant, le fil pénètre par la culasse vissée du sommet.
Dans les suspensions (drops), la culasse de la douille du réceptacle est munie d'une bague en caoutchouc qui sert à isoler le cordon souple du cuivre. L'intérieur de ces réceptacles est garni d'un papier isolant inséré entre le socle et la douille extérieure.
RÉCEPTACLES EN PORCELAINE OU EN PLASTIQUE
Dans les endroits humides — comme les caves, les pièces où l'eau circule fréquemment, telles que laveries, cuisines, chambres de bain, ou à proximité des éviers, lavoirs, bassins ou baignoires — les réceptacles destinés aux suspensions et appliques doivent être faits de porcelaine, plastique, etc., et commandés par un interrupteur séparé, ou être munis d'un interrupteur à chaîne avec isolant intercalé entre deux mailles. (Fig. 116).
Fig. 116.— Douille réceptacle en porcelaine dont la tirette comporte une section isolante. Ce type de douille est obligatoire pour les caves et les endroits humides.
RÉCEPTACLES AVEC SOCLE
Les appliques murales sont généralement munies de réceptacles montés sur un socle en porcelaine ou en plastique (wall socket), lorsque les courses des fils sont faites en surface. Ils doivent de plus être pourvus d'un interrupteur avec clef.
RÉCEPTACLES AVEC PATÈRE
Lorsque la lampe est appliquée directement à même la boîte de sortie sur un mur ou un plafond, le réceptacle est muni d'un socle en porcelaine de 4" ou 5", en forme de culot, ou d'une patère servant de couvert que l'on fixe droit sur la boîte de sortie.
Lorsque le réceptacle n'est pas à portée de la main, la douille des appliques murales ou du plafond peut être en cuivre, et montée sur une patère en porcelaine.
Le réceptacle d'une applique et le réceptacle avec patère (wall socket) peuvent être munis d'un interrupteur à clef, mais dans les endroits humides ou à proximité des lavoirs, ils doivent être tout en porcelaine, et munis d'un interrupteur à chaîne dont une maille est remplacée par une petit isolant en porcelaine ou en plastique. (Fig. 116).
L'usage des réceptacles ou rosaces en porcelaine avec bornes à découvert est interdit, même pour l'extérieur, quoiqu'on en tolère un trop grand nombre déjà en service.
LES PRISES DE COURANT
La prise de courant (wall plug) est une sortie supplémentaire munie d'un socle en porcelaine pour recevoir une ou deux fiches, et que l'on place sur un mur au-dessus ou dans les plinthes mêmes, ou à 12 pouces du plancher. (Fig. 118).
Fig. 118.—Divers types de prises de courant (wall outlet): a) comportant deux prises pour le courant ordinaires et une troisième, avec fente oblique, pour antenne de radio; b) servant pour éventails électriques; c) pour horloge électrique avec crochet de suspension.
Fig. 119.— Prises de courant: a) simple; b) double ou duplex; c) comportant un interrupteur à même.
Le socle (socket) est une pièce de porcelaine munie de bornes en cuivre pour recevoir la fiche d'une prise de courant. Dans les montages en surface, ce socle en plastique ou en porcelaine peut faire saillie ; dans les autres cas, il est encastré dans une boîte de sortie recouverte d'une platine.
Fig. 120.— Prises de courant: a) à l'épreuve des intempéries (weatherproof) ; elle est munie d'un couvercle que l'on peut visser et qui rend l'ouverture hermétique; b) de plancher, pourvue d'un opercule ou couvercle qui empêche l'eau et la poussière d'y pénétrer.
Fig. 121.— Prise de courant dite de service, pouvant accommoder trois fiches: par exemple pour un fer à repasser, un malaxeur et un réfrigérateur.
La fiche (plug) est la partie amovible d'une prise de courant, constituée de porcelaine ou de matière plastique, et munie de deux chevilles en cuivre (formant double contact) que l'on introduit dans le socle. Ces contacts sont parallèles et généralement distancés de 3/4 de pouce. (Fig. 122).
Fig. 122.— Fiche (plug) et bonne manière d'y rattacher les fils aux bornes à vis en (b) et (c); d) fiche prête à servir et "benjamin".
Fig. 123.— Fiche dont les contacts doivent être redressés afin d'offrir le moins de résistance possible lorsqu'on la retire de la prise de courant.
Le connecteur est un raccord à contacts jumelés, fixé à l'extrémité d'un cordon souple ou flexible, qui relie la fiche à un appareil électrique quelconque: fer à repasser, grille-pain, etc. (Fig. 124).
Fig. 124.— Trois types de fiches: a) fiche à lames, pourvue d'un bouton qui permet de la retirer de la prise de courant sans forcer les fils; b) et c) fiches de fers à repasser, pourvues de contacts et non de lames.
INTERRUPTEURS et COMMUTATEURS
L'interrupteur (switch) est un appareil destiné à déterminer à volonté l'ouverture ou la fermeture d'un circuit électrique d'un point plus ou moins distancé. (Fig. 125b).
Fig. 125.— Interrupteur (switch) rotatif: a) mécanisme interne d'un commutateur à bornes multiples; b) interrupteur ordinaire en saillie, pour fils montés en surface.
Le commutateur est un appareil servant à substituer une portion de courant à une autre, ou à substituer le courant d'une ou plusieurs lampes de deux ou trois endroits différents. Fig. 125a).
Les interrupteurs peuvent être en saillie ou encastrés. L'interrupteur en saillie (surface-type switch) est employé surtout dans les montages de fils en surface. Il est généralement rotatif, alors que la rupture du circuit se fait en tournant un bouton.
Son dispositif est monté sur un socle en porcelaine avec couvercle en métal ou en porcelaine. La capacité de charge de cet interrupteur est de 5 à 10 ampères. (Fig. 125b).
Les interrupteurs encastrés sont ceux dont le dispositif est fixé dans un socle rectangulaire, en porcelaine. Ces interrupteurs sont dissimulés à l'intérieur des cloisons dans une boîte métallique recouverte d'une platine en métal ou en bakélite. (Fig. 126-127).
Ils sont à poussiers ou à bascule.
L'interrupteur à poussiers (push-button switch) est muni de deux boutons dont l'un, garni d'un petit disque d'écaillé pour l'identifier, sert à ouvrir le circuit — c'est-à-dire à mettre le courant — en faisant basculer une lame de cuivre, tandis que le second bouton, à l'aide d'un ressort, l'interrompt brusquement. Cet interrupteur a une capacité de 10 ampères, avec un courant de 110 V. (Fig. 126).
Fig. 126.— Interrupteur encastré à poussiers (push-button switch).
L'interrupteur à bascule (toggle switch) est commandé par une manette que l'on abaisse ou lève à volonté, provoquant l'ouverture ou la rupture soudaine du circuit. L'appareil a 10 ampères de capacité. (Fig. 127).
Fig. 127.— Interrupteur encastré, à bascule (toggle switch).
Fig. 128.— L'interrupteur ordinaire peut servir à mettre le courant ou à l'enlever sur un circuit qui alimente une ou plusieurs lampes.
Fig. 129.— Si l'on veut n'allumer à la fois qu'une lampe de deux endroits différents ou deux lampes d'un seul endroit, on utilise le commutateur à trois contacts (three-way switch).
Fig. 130.— S'il s'agit de contrôler une lampe de trois endroits différents on se sert de commutateurs à trois ou quatre contacts; pour contrôler trois lampes d'un seul endroit, on se sert d'un commutateur à quatre contacts (four-way switch).
AGENCEMENT DES BOÎTES DE SORTIE ET DES PRISES DE COURANT
Les boîtes de sortie des suspensions ou des lustres doivent être placées sur les axes du plafond; le centre peut en être déterminé en divisant le plafond en deux, sur la longueur et la largeur respectivement.
L'axe est la ligne droite qui partage un objet, une surface, en deux parties symétriques.
La symétrie est la conformité de position, de grandeur, ou la juste proportion des parties d'un tout. Exemple: seraient placées symétriquement, des appliques suspendues à égale distance de chaque côté d'une cheminée, et à la même hauteur du plancher.
Les boîtes des appliques (brackets)
murales se placent sur les axes des panneaux ou des trumeaux.
Le centrage
consiste à déterminer le centre ou les axes d'un plafond, d'un panneau ou d'un
trumeau; c'est aussi la coïncidence parfaite de deux centres, de deux axes.
L'axe du culot ou de la patère d'une suspension ou d'un lustre doit coïncider avec celui du plafond. Il en est ainsi pour la patère d'une applique, ou le socle d'un réceptacle, qui doivent correspondre à l'axe d'un panneau, d'un trumeau.
HAUTEUR DES APPLIQUES
Dans une salle ou un salon assez grands, dont la hauteur est de 9 à 10 pieds, par exemple, les appliques sont ordinairement placées à 6 pieds du plancher dans les chambres, une distance de 5 1/2 pieds suffira.
On place généralement les interrupteurs et commutateurs à 4 pieds du plancher, et à 3 ou 4 pouces des chambranles du côté de la serrure de la porte.
Dans les prises de courant ou sorties supplémentaires, les boîtes ou les socles doivent être placés un peu au-dessus des plinthes ou à 12 pouces du plancher, afin qu'il ne faille pas s'agenouiller pour engager la fiche (plug). (Fig. 131).
Fig. 131.— II est préférable de poser les prises de courant un peu au-dessus des plinthes ou à environ 12 pouces du plancher.
MOULURES MÉTALLIQUES
Lorsqu'il s'agit de faire une installation électrique en surface ou de modifier une installation existante, l'agencement des sorties ou prises de courant sur des murs en plâtre ou autres, on a recours à la moulure métallique, sorte de canalisation en surface dissimulant et protégeant les fils conducteurs.
Cette moulure est de forme rectangulaire, et a 3/4" de largeur par 3/8" d'épaisseur; sa partie extérieure, en forme d'U renversé, s'adapte sur une lame métallique de 3/4" de largeur, fixée aux murs ou aux plafonds.
Différentes pièces de raccord existent pour les angles des murs, ou afin de permettre à la canalisation de contourner les poutres. (Fig. 132).
Fig. 132.— Coudes servant pour les moulures métalliques utilisées dans les installations en surface.
On fabrique des boîtes de sortie ou prises de courant en métal, de forme rectangulaire ou circulaire et de peu d'épaisseur, qui s'adaptent à la canalisation. Il existe aussi des interrupteurs spéciaux s'ajustant à l'intérieur de ces boîtes.
On fabrique également des boîtes circulaires convenant aux suspensions et servant de patères pour les réceptacles placés sur les murs ou plafonds, ainsi que des socles de prises de courant destinés aux interrupteurs rotatifs.
La pose des conducteurs se fait comme dans les conduits en fer malléable. On utilise des fils isolés en caoutchouc, que l'on bande fermement avant d'adapter le couvrement de la moulure métallique. (Fig. 133).
Fig. 133.— Quelques suggestions sur le posage des fils dans un conduit rond en fer malléable (type "condulet"): a) posage des fils facilité par l'absence d'obstruction dans un coude; b) épissure et guipage d'un branchement; c) une fois le couvercle posé, il est solidement maintenu en place par une vis brevetée.
SUSPENSIONS (drops)
Cordons flexibles
Le cordon flexible
comprend d'abord un conducteur en cuivre formé de plusieurs brins assemblés puis recouverts d'une enveloppe tissée de coton ou de soie. Puis, le conducteur ainsi obtenu est ensuite tressé avec un fil analogue pour compléter le circuit électrique.
Le cordon flexible doit pouvoir porter un courant correspondant à celui que supporte un fil de cuivre du calibre 18. On doit le protéger à son point d'entrée dans un réceptacle ou autre dispositif, par une petite bague isolante en fibre (bushing).
On utilise surtout le cordon flexible pour les suspensions (drops), et aussi pour les rallonges (extensions) ainsi que les appareils portatifs. Il sert également dans le montage des électroliers ou lustres, les candélabres suspendus par des chaînes, etc.
On ne doit pas employer le cordon flexible pour soutenir des lampes pourvues d'abat-jour ou de réflecteurs lourds, qui endommageraient le fil par contact ou par une tension exagérée.
Si l'on emploie le cordon flexible avec des connecteurs qu'il faut tirer pour extraire des appareils, l'on disposera le cordon de manière à éliminer toute partie sous tension, soit en scellant le fil dans la fiche, soit en utilisant une fiche spéciale en caoutchouc.
USAGE DES CORDONS FLEXIBLES
Le cordon flexible, connu sous le nom de corde verte et désigné par le symbole C, sert principalement à conduire le courant aux lampes. Toutefois, une lampe portative sujette à de fréquents déplacements requiert un cordon flexible plus résistant qu'une suspension. On emploie donc à cette fin le type PD.
Pour les appareils de cuisine, tels que fers à repasser, grille-pain, percolateurs, etc., on emploie un cordon flexible réfractaire à la chaleur, et connu sous le nom de type CFC.
Pour les lampes de service et les lampes portatives qui servent dans les garages, ateliers, etc., on utilise le cordon imperméable renforcé et avec enveloppe de caoutchouc, soit le type PWP.
Le cordon flexible AT sert principalement à transmettre le courant aux appareils de chauffage.
Avec les appareils portatifs consommant 50 watts et requérant un fil très flexible, on peut utiliser le cordon CT sur des longueurs n'excédant pas 8 pieds, à condition que ces appareils soient reliés directement par une fiche (plug) de type spécial.
On ne doit jamais installer en permanence un cordon flexible sur une longueur de plus de dix pieds ; ni davantage l'enfouir sous un tapis, car le fil pourrait y être écrasé à la longue, et mettre le feu au tapis, ce qui se présente trop fréquemment.
L'usage des lampes suspendues (drop-lights) dans les caves, sous-sol, cuisines, chambres de bain, est interdit à moins que la lampe ne soit hors de portée de la main et que son réceptacle, dépourvu de clef, soit contrôlé par un interrupteur sur le mur.
Les réceptacles muraux doivent être en porcelaine, placés à 6 pieds du sol, et munis d'une chaîne pour allumer ou éteindre les lampes qu'ils contiennent.
Les ampoules servant à éclairer un escalier de cave doivent être contrôlées par un interrupteur au sommet de l'escalier.
Dans les chambres de bouilloires à chauffage avec contrôle et équipement électriques, il faut prévoir l'installation d'une prise de courant pour l'éclairage de ces appareils en vue d'en faciliter l'inspection et l'entretien.
En ce cas, on doit pourvoir les lampes à extension d'une poignée en bois munie d'un crochet pour les suspendre, et les relier à la prise du courant par un fil de caoutchouc doublement isolé.
On ne doit jamais travailler à un appareil de chauffage ou ses conduits en tenant une lampe dans une main, ni mettre la main sur le coupe-circuit d'un appareil de contrôle en appuyant l'autre main sur l'appareil lui-même, sur un tuyau ou toute autre surface métallique.
Un courant de 110 volts peut électrocuter une personne lorsque ses chaussures reposent sur un sol humide, ou quand ses mains moites viennent en contact avec une pièce de métal, alors que cette personne tient une rallonge dans ses mains.
Pour cette raison, l'installation de réceptacles à fiche ou de prises de courant est interdite dans toute chambre de bain, à proximité d'un lavoir ou d'un évier de cuisine, ou à moins de 5 pieds d'un radiateur ou conduite de chauffage.
Les prises de courant ne peuvent non plus être tolérées à proximité des tables de cuisine couvertes de zinc ou métal Monel, ou dans les cuisines où il y a un évier.
Les cordons flexibles reliant les connecteurs des fers à repasser ou des grille-pain aux prises de courant seront de qualité spéciale; on doit les inspecter de temps à autre, ainsi que leurs connecteurs et fiches, afin de s'assurer que le contact se fasse convenablement et prévenir le surchauffage des fils.