Chêne
en hiver

Le chêne possède des amas d'au moins quatre bourgeons, de taille très variable, à l'extrémité de chaque ramille. On remarque parfois que certains chênes, surtout les plus jeunes, conservent tout l'hiver des feuilles brunes et ridées.

Aucune autre espèce arborescente ne nourrit autant d'animaux que le chêne. Sa riche moisson de glands permet à d'innombrables habitants de nos forêts boréales de subsister. La plus part des oiseaux, y compris la gélinotte huppée, le geai bleu, la sittelle et la mésange bicolore, se contentent de grignoter la noix après avoir ouvert la coquille à coups de bec.

Les gros mammifère, tels que les ours, les cerfs et les ratons laveurs, se nourrissent aussi de gland en hiver, mais ce sont principalement les écureuils qui en vivent. Les écureuils stockent des quantités astronomiques de glands dès l'automne.

Beaucoup d'espèces d'insectes se nourrissent aussi du chêne et s'en servent comme protection. Bien que les chênes vivants résistent facilement aux champignons, les chênes morts sont les abris de prédilection des racines gloutonnes des champignons xylophages. Les troncs morts et les branches isolées sont souvent tapissés de cercles concentriques de couleurs vives, formé par des champignons.

Lorsque le chêne perd ses feuilles, les insectes et les champignons creusent de petites cavités dans ce que l'on appelle le "duramen"(zone interne du bois). Ensuite, ces cavités sont agrandies par les pics-bois à la recherche d'insectes ou d'endroits pour nicher. Une fois abandonnés par les pics-bois, les orifices sont soit réutilisés par d'autres oiseaux tels que les hiboux, les étourneaux et les mésanges, soit par des écureuils qui y installent leurs quartiers d'hivers.

 

 

 

 

 

 

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