Glossaire Chaussure
Le richelieu cette chaussure basse possède sur la languette deux empiècements en forme d'oreilles sur lesquels sont posés les lacets. Le nom peut s'employer aussi parfois avec une tige recouvrant la cheville.
Le molière est la même chaussure mais elle comprend un bout rapporté à l'avant.
Le derby se caractérise par son absence de pattes mobiles qui recouvrent la languette épousant le cou-de-pied lorsqu'on serre les lacets. Cela donne à la chaussure une allure plus habillée que le richelieu.
Le bout
golf est
une chaussure de type derby ou richelieu dont l'empeigne comporte de nombreuses
petites perforations qui soulignent esthétiquement les coutures et le bout.
L'escarpin correspond à un modèle fermé dont le talon mesure un minimum de 4 cm. La tige peut-être réalisée en un seul morceau avec une unique couture au talon, c'est le net plus ultra car cette absence de couture donne un maximum de confort, par contre les pertes de peausserie sont importantes et ce type de fabrication est réservé aux fabricants haut de gamme. Cette chaussure s'appelle également décolté.
Le décolté correspond à un modèle fermé dont le talon mesure un minimum de 4 cm. La tige peut-être réalisée en un seul morceau avec une unique couture au talon, c'est le net plus ultra car cette absence de couture donne un maximum de confort, par contre les pertes de peausserie sont importantes et ce type de fabrication est réservé aux fabricants haut de gamme. Cette chaussure se nomme également escarpin
Le talon
aiguille se
dit d'un escarpin qui possède une haute cambrure et talon de plus de 7 cms. Les
talons aiguille font partie de l'attirail fétichiste et peuvent attendre des
hauteurs de 15 cms sur une simple semelle et jusqu'à 30 cms avec des semelles à
patins. Il est évident que les mouvements sur ces hauteurs extrêmes ne peuvent
qu'être réduits.
Le stilleto est un escarpin très chic et sexy à talon aiguille dont la particularité est d'avoir un talon très haut qui reste fin jusqu'à la semelle. On l'appelle également talon-crayon. · La ballerine est une chaussure fermée assez plate
Le charles
IX est
une ballerine d'enfant comportant une bride sur le coup de pied, fermée par un
bouton ou une boucle.
Le baby est
une ballerine enfant ou adulte comportant une bride sur le coup de pied.
Le pump est
une ballerine plate ou avec un talon pour adulte comportant une bride sur le
coup de pied. Elle s'appelle également Baby.
Le
lamballe est
une ballerine dont la tige comporte deux pattes qui se rejoignent avec un lacet
sur le dessus du pied et souvent des ouvertures sur le côté.
Le Chanel (inventé
par Coco en 1957) se dit d'un escarpin dont l'extrémité comporte un bout
rapporté sur la tige, le plus souvent d'une autre couleur que le reste de la
tige.
Le compensé est
une chaussure dont la semelle est très épaisse (plusieurs centimètres),
généralement dans un souci de mode ou parfois pour des raisons médicales.
Certaines chaussures de Drag Queen peuvent comporter des patins de plusieurs
dizaines de centimètres et les talons sont alors démesurés.
Le découpé est
une chaussure qui laisse le talon apparent. C'est une bride élastique ou fermée
avec une boucle qui maintient l'arrière du pied.
Le tessie n'est
plus guère employé de nos jours. On appelait également sans gène ces chaussures
dont la tige comprend 1 élastique de chaque côté d'une languette. Cette
technique se retrouve dans de nombreux chaussons bas d'enfants. Jadis, les
anciens appréciaient beaucoup ces chaussures confortables que l'on chaussait
sans se baisser.
Le sans
gène est
une chaussure d'homme fermée souvent utilisée dans les campagne qui comprend une
languette et deux élastiques qui permettent de l'enfiler très facilement.
Le ghillie est
une chaussure dont le laçage est formé de petites pattes formant fourreau pour
le cordonnet. Elles font partie du costume national écossais avec le kilt.
Le mocassin est une chaussure sans système de fermeture du type boucle ou lacet. Il comprend un plateau, cousu à la tige, qui épouse le coup de pied. En femme il peut avoir un talon. Parfois, il existe un élastique caché sous la patte du coup de pied pour améliorer la tenue au pied.
Le loafer est le terme anglo américain qui désigne une chaussure du type mocassin. C'est une chaussure sans système de fermeture du type boucle ou lacet.
Le penny Loafer (ou mocassin américain ou collège) est un mocassin pourvu d'une patte décorative cousue au dessus du plateau dans laquelle les étudiants américains glissent une pièce de un penny porte bonheur. Cette patte peut comporter deux épaisses coutures aux extrémités que l'on surnomme les rôtis à cause de leur aspect.
Le collège est
la version française du penny loafer, un mocassin comprenant une patte stylisée.
Il s'adresse plutôt à une clientèle jeune.
La sandale correspond
à une chaussure de femme ouverte, formée d'une simple semelle retenue par des
cordons ou des lanières.
La
sandalette est
une chaussure sans talon composé d'une tige de type salomé dont l'avant est
souvent perforé suivant un motif stylisé. La semelle est cousue à la tige par
l'extérieur.
Le nu-pied est
une chaussure d'été formé de nombreuses lanières fixées sur une semelle sans
talon.
Le salomé se
repère à la façon dont l'empeigne se prolonge sur le cou-de-pied par une lanière
centrale dans laquelle on passe la bride de fermeture. C'est soit une chaussure
de petite fille, soit, en adulte, une chaussure de dame plutôt confort.
La mule se
veut sans contrefort arrière, (seul l'avant du pied est couvert), conservant son
nom même si le bout est ouvert.
Le zoccoli est
une mule formée d'une large bride en cuir fixée sur une épaisse semelle en bois.
Les
claquettes sont
des chaussures comportant des fers métalliques aux deux extrémités des semelles
que les danseurs utilisent pour frapper le sol en rythme, pour créer un son
comme les percussionnistes. Ce type de dance est né aux États Unis au XIXeme
siècle. Dans le langage de tous les jours, ce nom désigne également les mules
car elles ont tendance à claquer contre le talon quand on marche.
Le sabot comprend
une tige en cuir fermée au bout et sans contrefort (comme la mule) mais montée
sur une semelle de bois. C'est aussi une mule sculptée avec des gouges,
entièrement en bois que l'on portait, jadis, pour le travail des champs ou dans
les pénitenciers. Elle était réalisée souvent en orne, aulne, frêne ou peuplier
par les sabotiers.
La socque (ou
bernoise) est une chaussure recouvrant la cheville, souvent en feutre, montée
sur une semelle de bois fermée par une patte prolongée par une boucle.
La bernoise est, dans certaines régions, le nom que l'on donnait à une chaussure recouvrant la cheville, souvent en feutre, montée sur une semelle de bois fermée par une patte prolongée par une boucle. Voir la socque.
La botte est
une chaussure dont la tige enferme à la fois le pied et la jambe et s'arrête
sous le genou.
La
cavalière est
une botte avec un talon plat comme celle qu'emploient les cavaliers pour monter
à cheval.
La
genouillère est
une botte qui comprend une partie rajoutée ou dont la tige est plus haute pour
recouvrir le genou.
La botte
de vennerie Utilisée
en équitation et en particulier lors des chasses à cour, cette botte comprend
une partie qui recouvre les genoux pour les protéger des chocs et des branches.
La
cuissarde est
une botte qui monte jusqu'à l'entre-jambe. Aujourd'hui, elles sont surtout
portées par les femmes, souvent comme artifice sexuel lorsqu'elles comportent
des talons vertigineux. Jadis elles étaient portées par les postillons sur les
diligences et les mousquetaires.
La bottine est
une chaussure féminine couvrant le pied et la cheville et fermée soit par une
sangle, soit des élastiques, soit une fermeture éclair.
Le
bottillon est
une chaussure masculine recouvrant à la fois le pied et la cheville.
Le boots est
la version anglaise de la bottine ou du bottillon. Il recouvre la cheville.
Le
brodequin est
une grosse chaussure montante de marche lacée autour de la cheville. C'est
aussi, au théâtre, la chaussure des personnages de la comédie antique.
La bottine
à tuteur est
une chaussure de bébé dont la particularité est que la semelle remonte derrière
jusqu'à la cheville. Cette formule était intéressante lorsque la technique ne
permettait pas d'avoir des contreforts très résistants. Elle est employée pour
réaliser des chaussures médicales ou à ortaises.
La layette est
une chaussure fantaisie sans semelle destinée à protéger le pied du nourrisson
du froid et des chocs. Elle n'est pas destinée à la marche.
La
chaussure de parc est
conçue pour aider le très jeune enfant (de 8 à 12 mois environ) à se mettre
debout. Elle est très légère pour ne pas gêner l'enfant qui n'est pas encore
musclé mais comprend une semelle et un contrefort semi rigide pour permettre à
l'enfant de découvrir ses appuis et trouver son équilibre.
Le premier
pas est
une chaussure destinée au jeune enfant qui commence à marcher. Elle est tout
particulièrement conçue pour aider l'enfant qui débute dans la marche en
position debout (renforts latéraux, soutien plantaire, semelle antidérapante,
contrefort rigide allant bien vers l'avant).
Le
chausson est
une chaussure souple d'appartement à talon plat.
Le
chausson de danse est
un soulier plat en satin comportant un bout renforcé (souvent en bois)
permettant de danser sur la pointe des pieds dans les ballets classiques.
La
pantoufle est
une chaussure d'intérieur.
La
charentaise est
une pantoufle très fortement fourrée, portée plutôt à la campagne. Elle est
apparue sous Louis XIV et étaient fabriquées avec des matériaux de récupération
: chute de drap des uniformes de la marine royale pour le dessus et bandes de
feutre pour la semelle récupérées dans les papeteries où on les utilisait pour
faire sécher le papier.
Le saut de
lit est
une chaussure d'intérieur ne comportant pas de contrefort. Elle s'appelle
également mule d'intérieur.
L'espadrille est
une chaussure de toile à semelle de corde traditionnellement fabriquée au pays
basque par des travailleurs à domicile. C'est une fabrication en voie de
disparition, en France. Mauléon est la capitale de l'espadrille.
Le snow
boot est
une chaussure de caoutchouc jadis utilisée comme protection sur chaussure par
mauvais temps.
Le
trotteur ne
désigne pas un modèle en particulier, même si beaucoup l'associent à une
chaussure féminine à lacets plutôt sport, généralement à talon bottier C'est le
terme générique recouvrant tout ce qui est particulièrement adapté à la marche
en ville.
Le tressé est
le nom générique de la chaussure masculine ou féminine dont la tige est formée
de fines bandes de cuir entrelacées. Aujourd'hui, cette chaussure peut-être
réalisée à partir de plaques tressées, souvent d'origine indienne, pour la
réalisation d’articles bons marchés. Dans le cas du tressé sur forme, on
travaille les bandelettes de cuir directement sur la forme de montage, ce qui
permet d'obtenir des articles extrêmement confortables, mais très coûteux.
Le tennis est
une chaussure de sport basse, généralement blanche, à semelle antidérapante ne
comportant pas de talon séparé de la semelle.
Les
pointes sont
des chaussures de sport, sans talon, extrêmement légères et souples dont la
semelle comporte 6 (ou beaucoup plus, suivant le revêtement) pointes pour les
courses de vitesse ou le saut.
Le basket est
une chaussure de sport dont la tige monte au dessus de la cheville.
La santiag est une botte mixte avec un talon biseauté plus ou moins haut, même pour les hommes, un bout pointu, un semellage épais, souvent avec la tige brodée avec des motifs colorés (aigle…). La plupart sont fabriquées au Mexique.
Le cycliste est une chaussure à lacet dont l'empeigne sans couture est fendue au dessus du coup de pied et refermée par un lacet.
La
babouche est
une mule colorée à semelle de cuir au bout retourné vers le haut portée par les
hommes dans les pays d'Afrique du Nord principalement. Son origine semble être
la Perse.
Le kroumir est
une chaussure d'origine algérienne et tunisienne, portée dans les montagnes.
Le caruki est
une chaussure turque.
Le patin
japonais est
formé d'une planche de bois posée sur deux talons (un à l'avant et un à
l'arrière) formant cale et retenu par deux sangles en cuir ou en satin.
La tong est
une chaussure formée d'une semelle sur laquelle sont fixées deux brides en Y
dont l'extrémité passe entre les deux premiers doigts de pied. Son origine est
asiatique. Certaines sont faîtes à partir d'une semelle de mousse de
polyuréthane.
Le zori est un tong japonais qui se porte avec une chaussette avec un doigt marqué pour laisser passer l'entre doigt.
La ghetta est
une tong japonaise du XXème siècle formée d'un patin de bois pouvant atteindre
plusieurs dizaines de centimètres et portée par les courtisanes.
La
spartiate est
une sandale à longues lanières qui se nouent autour du mollet.
Le moon
boot est
une botte très isolante destinée à marcher dans la neige. Son aspect volumineux
la fait comparer aux bottes des cosmonautes qui ont marché sur la lune.
La mule du
Pape est
une ballerine plate dont la languette remonte sur le coup de pied en pointe.
La
chaussure à orthèse est
une chaussure conçue pour être portée avec des semelles correctrices. Ses
particularités sont d'être fabriquée avec des contreforts renforcés et un volume
intérieur permettant d'y incluse la semelle médicale souvent volumineuse.
Souvent elle est livrée avec une semelle intérieure neutre amovible.
La savate est
un vieux soulier fort usé.
La chopine était
une chaussure vénitienne au XVIème siècle à semelle de bois et épais patin de
liège dont on se servait dans la rue pour se protéger de la boue.
Le soulier
en bec de canne apparu
après 1450. Ce sont des chaussures basses, plates, avec un bout rond, en cuir
jaune ou noir, utilisées pendant la période de la Réforme.
L'escafignon était
un léger chausson de cuir fin en usage aux XV et XVIème siècle qui se portait
dans les bottes.
La
cothurne était
une chaussure à semelle épaisse, en cuir de couleur, abondamment décorée,
fréquemment potée par les grecs de haut rang. Depuis Eschyle, les tragédiens
grecs en utilisaient aussi pour se haussé sur la scène.
La brogue était
constituée par une semelle de cuir fixée à la cheville par une lanière et portée
par les anciennes tribunes germaniques et jusqu'au XVIIème siècle. On en voit
encore en Irlande et en Écosse.
Le calcéi était
une chaussure souple en cuir arrivant à la cheville retenue par un lacet à
l'époque romaine.
Le mulleus était
une mule portée exclusivement par les empereurs romains. La mule du pape en est
très certainement inspirée.
La soleae est
la sandale légère dont les brides montaient sur le mollet et qui étaient portées
par les romains ou les égyptiens qui les faisaient en paille, en raphia ou en
papyrus.
La caligae est
une botte lourde, lacée très haut, ferrée et ouverte à l'avant portée par les
légionnaires romains.
La gallica était
un soulier à semelle de bois chez les gaulois.
La spartae était
la chaussure basse traditionnelle des conquérants de l'Asie centrale, quand ils
ne portaient pas de bottes
La pédila était
une sandale grecque dont les lanières de cuir passent entre le pouce et les
autres doigts et se nouent autour de la cheville.
Les crêpis possédaient
un rebord de cuir percé d'œillets où passait une lanière en grèse.
La
nymphide était
la chaussure blanche des jeunes mariées grecques.
La
poulaine était
portée au moyen age. C'était une chaussure pour homme à bout pointu qui remonte.
Ces bouts étaient maintenus à l'aide de baleines et de garnitures, parfois
attachées aux genoux avec des chaînettes et elles pouvaient atteindre 60
centimètres de long, la longueur étant proportionnelle au rang et à la fortune.
La guêtre est
une jambière de toile ou de cuir qui recouvre le dessus du soulier. A l'origine,
les Francs et les Lombards en portaient comme protection contre le mauvais
temps. Au XVIIIème siècle, c'était une partie incontournable de presque tous les
uniformes. Avec un boutonnage latéral, ce fut un ornement de mode pour les
hommes de qualité au début du siècle sous le nom de leggins ou leggings.
Le leggins était
une petite guêtre de tissus portée sur les bottines au début su siècle par les
hommes de qualité.
La chaps est
une guêtre de cuir qui s'adapte à un boots et recouvre toute la jambe, pour la
pratique de l'équitation
Les
croquenots Issu
du langage imagé, ils désignent de grosses chaussures. Origine milieu du XIXème
siècle pour désigner des souliers neufs (qui craquent).
Les
godasses sont
des chaussures en français argotique. Le mot est devenu usuel après 1920.
Les
godillots désignent
des chaussures réglementaires portées par les soldats et dues à Alexis Godillot
(1816-1899), fournisseur du ministère de la guerre.
Les
grolles Le
terme évoque des chaussures usées dans le langage de tous les jours.
Le soulier est
le mot générique qui désigne une chaussure qui couvre le pied et qui s'attache
par dessus. Se disait soulay en vieux bourguignon et seulet ou soulé en vieux
picard.
Les pompes Usage
plus moderne que les autres mots de l'argot. Le mot se retrouve dans
l'expression " marcher à côté de ses pompes " pour imager le fait d'être
mentalement dérangé. Origine fin du XIXème siècle. Hanatole France écrit : " on
appelle un soulier troué pompe aspirante. "
Les
tatanes Terme
employé par les soldats pendant la guerre 14-18 pour les brodequins fournis par
l'armée.
La Cnemide était
chez les grecs de l'antiquité une chaussure élégante en peau garnie de lame
d'étain et de cuivre en deux partie, chaussure et jambière.
Les
Tabtebs ,
en égypte ancienne, étaient une sandale dont la semelle était faite en tresse de
palmier ou de papyrus et qui étaient retenues au pied par des cordons de
couleur.
La Crépide était
la chaussure nationale des grecs dand l'ancien temps. Elle était utilisée par
les deux sexes et était réalisée avec les liens et des petites brides de cuir.
Le sabot de Bethmale un sabot originaire de la vallée de St Girons (Pyrénées). Sa fabrication date d'une tradition du Moyen Age où les futurs mariés devaient convaincre leur future belle famille en réalisant ce type de sabot. En effet réalisé dans une seule pièce de bois, sa confection n'est pas aisée. La pointe symboliquement servait à accrocher le cœur de la fiancée, son côté pratique permettait d'enlever la neige sous l'autre sabot.
Les
arbyles :
soulier de ville en Grèce ancienne solidement fabriqués pour résister à la boue
des chemins.
Les
arbyloptères sont
des arbyles utilisées dans le théatre par les acteurs jouant les roles de
Mercure ou Persée. Elles comportaient des petites ailes sur les côtés du talon.
Le
bloution est
une pantoufle d'interieur chez les grecs.
La
croupezie est
une chaussure à semelle de bois qui servait aux musiciens à marquer la mesure
dans les coeurs. Elle formait une sorte de soufflet garni d'une petite languette
de roseau afin de produire des sons en fonction des mouvements du pied.
Le udone est
un soulier d'apparat recouvert d'ornements blancs et de broderies d'or en forme
de croix, utilisé par les prélats religieux vers le 3ème siècle.
La
carbatine :
chaussure informe des paysans phéniciens. Se dit encore au XXème siècle pour les
chaussures des paysans italiens, les joueurs de musette ou de cornemuse en
Calabre et en Romagne. Elle était constituée d'un large morceau de peau dure,
relevée autour du pied et fixé à l'aide de corde dont on entourait les jambes
recouvertes de guêtres en toile grossières.
Les
embades ou embates étaient
une simple petite botte sans talon inventée en Thrace pour la ville ou le
théâtre.
Le
phécasion Dans
l'antiquité chez les grecs, c'était les chaussures des prêtres pour les
cérémonies religieuses. Elles étaient faîtes à base de cuir blanc très souple.
L'endromide était
une élégante chaussure portée les gladiateurs et les coureurs aux jeux
olympiques. C'est la chaussure que l'on peut voir au pied de DIANE CHASSERESSE.
Elle est très ajustée et fermée par les courroies. Elle onde sur la cheville
mais laisse visibles les doigts de pieds.
Les
acontes sont
des souliers ajustés et pointus en forme de javelots, mentionnés dans les
comédies d'Aristophane.
Les waders sont
des bottes en caoutchouc qui montent jusque sous les bras et tiennent avec des
bretelles. Elles sont utilisées par les pécheurs pour taquiner et traquer le
poisson dans les cours d'eau.
La galoche Mot
usuel pour les chaussures. Jadis ce mot désignait un sabot à semelle de bois
dont l'empeigne était réalisée en cuir. Parfois même la tige comportait un
contrefort et des lacets.
Des
écrases-merde Se
dit de chaussures grossières et larges dans le langage imagé.
Des
péniches En
argot, façon de parler de chaussures trop grandes et inconfortables.
Les opanques sont constitués d'une semelle galbée qui remonte autour du pied en lanières parfois tressées. Elles sont originaires des balkans et faîtes à partir de peaux de chèvres.
Le bateau Chaussure adaptée à la pratique des sports nautiques, surtout les voiliers. La semelle est antidérapante, les peausseries sont tannées pour résister à l'eau de mer et le lacet fait le tour de l'empeigne et passe par le talon (qui n'a pas de contrefort) pour pouvoir se régler de manière à déchausser rapidement pour nager si on tombe à l'eau.
L' abarque est
un chausson réalisé soit en collet de vache mince, soit en basane, parfois même
en fourrure de mouton, galbé autour du pied et maintenu par lacet qui se croise
sur le cou de pied puis s'enroule autour de la cheville. Il est fabriqué dans la
vallée d'Ossau, encore aujourd'hui.
La
cauchure est
un terme de vieux picard qui désigne la chaussure.
Les
caoutchoucs étaient
une sorte de sur-chaussures en caoutchouc que l'on mettait au dessus de ses
chaussures, parfois de ses chaussons, pour faire les travaux du jardin, à la
campagne.
Anecdotes
Les
premières chaussures connues datent du néolithique (6000 à 2500 ans avant J.C.).
Elles ont rapidement pris la forme de mocassins en Europe et en Amérique du
Nord, de bottes en cuir et feutre en Perse et en Mongolie, de sandales dans les
pays chaud.
La Mésopotamie a ignoré l'usage de la chaussure. Les dieux et souverains
égyptiens sont toujours représentés pieds nus.
Au XVIIème siècle, Louis XIV, qui était de petite taille, imposa aux hommes de
sa cour et aux nobles la mode des souliers à talon haut, grande languette ornée
d'un nœud ou d'une boucle.
Les chaussures ont un pied droit et un pied gauche bien différenciés que depuis
moins d'un siècle. Au paravent, les deux pieds étaient identiques et les gens
intervertissaient chaque jour leurs chaussures pour les user moins vite. Très
longtemps, les chaussures ont été considérées comme un produit de luxe.
Certains rois se sont fait représenter par leurs chaussures que l'on plaçait
devant le trône ou à table quand ils ne pouvaient être là physiquement.