Octobre

 

1 Octobre

Prières en couleurs

 

Avec les couleurs de mon allégresse,

Je viens te prier, aujourd'hui, mon Dieu.

Par les jaunes d'or, rires chaleureux,

Par tout. Le soleil et l'azur des cieux,

Avec les couleurs de monde allégresse?

Je viens te prier, aujourd'hui, mon Dieu.

 

Avec les couleurs de ma tristesse,

Je viens te prier, aujourd'hui, mon Dieu.

Par les gris silencieux des larmes et des pluies,

Par les solitudes et les mélancolies,

Avec les 'couleurs de ma tristesse,

Je viens te prier, aujourd'hui  mon Dieu.

 

Avec les couleurs de ma tendresse,

Je viens te prier, aujourd'hui, mon Dieu.

Avec les pastels

Des roses et des brises,

Les sourires d'enfants, tes aurores indécises

Avec les couleurs de ma tendresse

Je viens te prier, aujourd'hui, mon Dieu

 

Avec les couleurs de l'amour en liesse

Je viens te prier, aujourd'hui, mon Dieu.

Par les rouges sanglants, les nuits embrasées,

Et les coquelicots et Les fruits éclatés

Je viens te prier, aujourd'hui, mon Dieu

***

2 Octobre

Apprends-nous le temps de vivre !

 

« Venez à l’écart et reposez-vous un peu ! »

Avec bonté, Seigneur, tu nous invites :

 

merci de nous lancer cet appel et de nous faire prendre conscience

de la course folle dans laquelle nous sommes entraînés…

 

Aide-nous à nous arrêter de temps en temps pour respirer, regarder, écouter,

te rencontrer, faire silence et te prier.

 

Apprends-nous l’essentiel :

 

non pas la course à l’argent et au bonheur futile, mais une confiance éperdue

en ton Amour et en ta Providence.

 

Ainsi, nous pourrons prendre le temps de VIVRE,

 

Tout simplement.

 

Sœur Marie-Luce, Extrait d’ « Annales »

 

***

3 Octobre

Impose silence à ma prière

Auteur : Jean Harang

 

Prends-moi, Seigneur, dans la richesse divine de ton silence,

plénitude capable de tout combler en mon âme.

Fais taire en moi ce qui n'est pas de Toi,

ce qui n'est pas ta présence toute pure,

toute solitaire, toute paisible !

Impose silence à mes désirs,

à mes caprices, à mes rêves d'évasion,

à la violence de mes passions.

Couvre par ton silence la voix

de mes revendications, de mes plaintes.

Imprègne de ton silence ma nature trop impatiente de parler,

trop encline à l'action extérieure et bruyante.

Impose même ton silence à ma prière,

pour qu'elle soit pur élan vers Toi.

Fais descendre ton silence

jusqu'au fond de mon être,

et fais remonter ce silence

vers Toi, en hommage d'amour !

 

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4 Octobre

Invocation

Auteur : Théophane le Reclus

 

Invoque le Seigneur avec ardeur :

''Seigneur Jésus-Christ, Fils de Dieu, aie pitié de moi, pécheur !''

 

Fais-le sans cesse :

 

à l'église, chez toi, en chemin, durant le travail

et pendant ton repas, dans ton lit;

en un mot du moment où tu ouvriras les yeux

jusqu'à celui où tu les fermes;

c'est comme si tu exposais quelque chose au soleil,

parce que c'est se tenir devant le visage du Seigneur,

qui est le soleil du monde spirituel.

 

***

 5 Octobre

Avec toi, on est bien !

 

C’est comme avec un ami, une personne qu’on aime bien :

Jamais un mot plus haut que l’autre, jamais une dispute.

 

Avec toi, on est bien.

Bien sûr, parce que tu es Notre Père, on te prie, comme ton Fils nous l’a appris.

Mais tu ne veux pour nous que de bonnes choses, tu ne veux que notre bonheur,

tu ne veux que la vie.

 

Avec toi, on est bien.

Bien sûr, nous te demandons toutes ces choses que nous ne savons ou ne pouvons pas

faire nous-mêmes :

 

nous te demandons trop souvent… la lune !

Mais c’est parce que tu es Notre Père et qu’avec toi on est bien.

Marcel Durand « Au plus près de toi »

 

Extrait d’ « Annales »

 

***

6 Octobre

J'ai confiance en Toi

Auteur : Jeanine

 

J'ai peur en ce jour de ce qui peux arriver,

mais je sais que Tu es là près de moi,

alors je remets tous mes soucis entre Tes mains.

 

Pardonne mes péchés

Ne me gardes pas éloigné(e) de Toi car,

même si je ne sais pas toujours Te le montrer,

je T'aime

 

Mon coeur a besoin de Toi.

je dépose mon coeur dans le tien.

Il a besoin de ton Amour.

***

7 Octobre

Quand on ne sait pas quoi dire ...

 

« Bienheureux ceux qui savent se taire et écouter :

 

Ils en apprendront des choses nouvelles ! »

Seigneur, quelle chance de ne pas avoir d’idées…

 

Quelle chance de n’avoir rien à dire ! Je vais pouvoir t’écouter un peu.

 

Que ma pauvreté soit le silence où tu parles.

Que le vide de mon esprit soit ta demeure.

 

Quelle chance de n’avoir pas d’idées : Pour mieux entendre les tiennes, Seigneur !

 

Quelle chance de n’avoir rien à dire :

 

Je vais enfin, dans le silence, immobile, Te regarder, Seigneur !

 

Extrait de la revue « Prier »

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8 Octobre

Je t'offre cette heure....

Auteur : Diane

 

Seigneur,

Je t'offre cette heure car c'est la plus belle heure.

Oui, car la plus belle heure de ma vie,

c'est l'heure présente.

Cette heure particulière où tout peut arriver...

et aussi où tout Te rend gloire.

 

Cette heure unique se passe à l'aube.

Juste avant le lever du soleil

au moment où la lune m'offre ses derniers bâillements.

Une douce lueur pointe à l'est

et je sens l'odeur du café

qui m'appelle à l'offrande de ma journée.

 

Aujourd'hui, Seigneur, je t'offre en particulier

cette heure bénie où Tu viens parler à mon âme.

Je veux maintenant passer

les quelques minutes qu'il me reste

dans le silence des aurores de tous les matins

où mon sommeil accueillait ces matines

où mon inconscient T'adorait.

Je T'adore et me recueille en Toi.

Bonne Journée mon Dieu....

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9 Octobre

Comme une graine

 

« Heureux les hommes au cœur de chair, ils deviendront printemps du monde » (C. Bernard)

 

Nous avons tous vu une graine : une graine de n’importe quoi !

C’est petit, ça n’a l’air de rien, mais c’est vivant.

Cependant, si cette graine veut devenir encore plus vivante,

elle va devoir s’enterrer, mourir,

pour ressusciter et grandir en une vie pour les autres.

 

Nous avons tous vu un bébé : un bébé de n’importe qui !

C’est petit, ça n’a l’air de rien, mais c’est vivant.

Cependant, si le bébé veut devenir encore plus vivant,

il va devoir laisser mourir sa vie de bébé

pour ressusciter, grandir en une vie adulte pour les autres.

 

Nous avons déjà entendu parler de Jésus.

Pas le Jésus de n’importe qui, mais Jésus, Fils de Dieu.

Lui aussi a commencé par être petit et bien vivant.

Mais comme la graine, il est mort, il s’est laissé enterrer,

pour ressusciter et être source de vie pour tous les vivants.

 

La vie de l’homme dans la vie de Dieu,

chacune de nos vies peut le devenir !

À condition de toujours renaître à une vie d’enfants de Dieu,

à une vie de graine qui veut devenir toujours plus vivante !

 

Pierre Pythoud, Extrait d’ « Annales »

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10 Octobre

Je te rends grâce, ô mon Père céleste

Auteur : Martin Luther

 

Je te rends grâce, ô mon Père céleste,

par Jésus Christ, ton Fils bien-aimé

de ce que dans ta miséricorde,

tu m'as gardé pendant cette journée.

Je te prie de me pardonner

tous les péchés que j'ai commis

et de me garder pendant cette nuit.

Je remets mon corps, mon âme

et toutes choses entre tes mains.

Que ton saint ange m'assiste

afin que l'Ennemi n'ait aucun pouvoir sur moi.

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11 Octobre

Ta parole nous envoie

 

« Heureux ceux qui écoutent la Parole de Dieu et la mettent en pratique » (Luc 11,28)

 

Pour devenir un monde de frères,

Regardons au-delà des frontières,

Allons plus loin que nos apparences,

Partageons toutes nos différences.

 

Il faut nous donner la main,

Dans ce monde qui se renouvelle,

Pour que nos enfants demain,

Découvrent une terre plus belle.

 

Pour que l’homme reste à jamais debout,

Avec nos cœurs ouvrons grand la route

Vers l’avenir, où la fraternité

Est le ciment pour vivre l’unité.

 

Osons garder nos maisons ouvertes,

C’est la chance qui nous est offerte :

Accueillir l’autre et le découvrir,

Par son regard, il nous fera grandir.

 

Ta parole, Seigneur, qui nous envoie

Nous aide à dire, d’une seule voix,

Que l’espérance n’est pas encore morte,

Que l’amour frappe à toutes les portes.

 

Groupe Maranatha, Extrait d’ « Annales »

 

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12 Octobre

Je veux vivre de ta grâce !

Auteur : Cinthia Aka

 

Seigneur Dieu, Amour et Bonté, comme je t'aime !

Je te bénis pour ma vie, je te loues pour tout

ce que tu fais pour moi.

 

Je te rends grâce pour mes activités, ma famille, mes amis

et toutes les situations que je vis !

 

Je veux te demander, ton Esprit Saint,

esprit de discernement afin connaître ta volonté dans ma vie

et suivre le chemin que tu veux bien faire avec moi !

 

Seigneur je ne veux pas me soucier de ma vie de tous les jours,

je veux juste vivre le temps présent, sûre que tu peux,

et que tu feras l'impossible pour moi, car avec toi tout est possible !

 

Viens au secours de ma faiblesse me donner la force de vivre

simplement le temps présent et n'attendre tout que de ta grâce.

Je veux donc te confier les désirs de mon coeur

afin que tu les purifies et que je laisse ta volonté

agir dans ma vie.

 

Ainsi, tous les choix, les actes et les paroles

que m'inspirerons le Saint Esprit,

seront ma joie, car j'aurais mis ma foi en toi

et que toi, Seigneur, tu ne déçois pas !

 

Amen.

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13 Octobre

Soyons producteurs

 

« Heureux ceux dont les actes expriment le don de soi-même : ils trouveront le bonheur » (A. Limousin)

 

 La fièvre de la consommation nous guette souvent !

Après tout, c’est plus simple et plus facile :

consommateurs, nous nous faisons servir ;

consommateurs, nous nous faisons endormir.

 

Vie où nous recevons tout et ne donnons rien,

vie où peu à peu nous avons l’air de rien,

vie où nous sentons que ce n’est pas une vie.

Car nous avons envie de donner et de servir !

 

Or donner et servir, c’est grandir, devenir quelqu’un : tout le contraire de consommer !

 

« Je ne suis pas venu pour être servi, mais pour servir » :

 

C’est le Christ qui a dit ça et qui l’a montré.

Il a été le chemin de don et de service

pour faire vivre les hommes de sa propre vie.

 

Chemin pas toujours très drôle,

puisque passant par la croix,

mais chemin de vie éclatant de résurrection !

 

Ne mettons pas notre esprit de service en vacances :

mettons le temps des vacances au service de la vie !

Soyons producteurs !

 

Pierre Pythoud, Extrait d’ « Annales »

 

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14 Octobre

Jésus, tu sais...

Auteur : Aline, une catéchiste

 

Tu sais combien j'aime apprendre aux enfants

ce que tu vécus en ton temps.

La longue route que tu traças,

J'aimerais qu'ils la suivent pas à pas.

 

Tu sais combien ils me donnent de joie

quand j'arrive à leur faire vivre la foi.

Quand je sais qu'ils pensent à Toi,

qu'ils prient Dieu à travers toi.

 

Tu sais combien leur joie me fait du bien.

Ensemble l'équipe tisse des liens

qu'ils n'oublieront pas au fil des jours,

et qu'ils sauront garder ton Amour.

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15 Octobre

« Heureux ceux qui partagent même le peu qu’ils possèdent » (J. Beaulac)

 

Quand tu vois ton frère dans le besoin,

si tu es touché aux entrailles,

n’est-ce pas Dieu qui parle au fond de ton cœur ?

Merveille !

 

Quand tu partages avec celui qui est dans le besoin

quelque chose de tes biens, de ton temps, de ta vie,

n’est-ce pas l’Amour de Dieu en toi qui se donne ?

Merveille !

 

Quand tu accueilles l’étranger « chez toi »,

qu’il t’appauvrit autant qu’il t’enrichit,

n’est-ce pas Dieu lui-même qui se tient à ta porte et qui frappe ?

Merveille !

 

Quand tu défends les droits de celui qui n’en a pas,

comme tu le ferais pour ton frère, ta sœur, ton père ou ta mère,

n’est-ce pas l’Amour de Dieu qui fait justice ?

Merveille !

 

Accueillons la Parole de Dieu,

c’est vraiment Dieu qui nous parle !

 

Le Conseil d’Administration du CCFD, Extrait d’ « Annales »

 

***

 16 Octobre

La Vierge à Midi

Auteur : Paul Claudel

 

Il est midi. Je vois l'église ouverte. Il faut entrer.

Mère de Jésus-Christ, je ne viens pas prier.

 

Je n'ai rien à offrir et rien à demander.

Je viens seulement, Mère, pour vous regarder.

 

Vous regarder, pleurer de bonheur, savoir cela

Que je suis votre fils et que vous êtes là.

 

Rien que pour un moment pendant que tout s'arrête.

Midi !

 

Être avec vous, Marie, en ce lieu où vous êtes.

 

Ne rien dire, mais seulement chanter

Parce qu'on a le coeur trop plein,

Comme le merle qui suit son idée

En ces espèces de couplets soudains.

 

Parce que vous êtes belle, parce que vous êtes immaculée,

La femme dans la Grâce enfin restituée,

 

La créature dans son honneur premier

Et dans son épanouissement final,

Telle qu'elle est sortie de Dieu au matin

De sa splendeur originale.

 

Intacte ineffablement parce que vous êtes

La Mère de Jésus-Christ,

Qui est la vérité entre vos bras, et la seule espérance

Et le seul fruit.

 

Parce que vous êtes la femme,

L'Éden de l'ancienne tendresse oubliée,

Dont le regard trouve le coeur tout à coup et fait jaillir

Les larmes accumulées,

 

Parce qu'il est midi,

Parce que nous sommes en ce jour d'aujourd'hui,

Parce que vous êtes là pour toujours,

Simplement parce que vous êtes Marie,

Simplement parce que vous existez,

 

Mère de Jésus-Christ, soyez remerciée !

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 17 Octobre

Tendresse pour mes enfants

« Heureux les parents qui engendrent la vie de leurs enfants et qui les aident à mûrir au soleil de leur affection et de leur tendresse » (J. Beaulac)

 

La tendresse infinie

Que j’ai à prodiguer,

Est en moi enfouie,

Depuis tellement d’années.

 

Je voudrais leur donner,

Au fil des années,

La tendresse immergée

Dont je veux les inonder.

 

J’ai besoin de leur offrir,

Pour mon plus grand plaisir,

Toute cette douceur

Qui envahit mon cœur.

 

Je voudrais partager

Tant de choses avec eux,

Des moments pour s’amuser,

 

Rire ensemble, être heureux.

Leur donner la douceur,

 

Tout l’amour de mon cœur,

Et dans un geste tendre

Venir les surprendre.

 

Venir les câliner

Comme lorsqu’ils étaient bébés,

Contre mon cœur bien serré,

Et ne plus les quitter.

 

Cet amour pour mes fils

Que je ne puis renier,

C’est la tendresse infinie

Que j’ai à leur donner !

 

Chantal Chauvin, Extrait d’ « Annales »

***

18 Octobre

Le regard

 

Maintenant, je vais clore, Seigneur, mes paupières,

car mes yeux ont ce soir achevé leur service.

Et mon regard en mon âme va rentrer,

après s'être promener une journée

dans le jardin des hommes.

 

Merci,Seigneur, pour mes yeux,

fenêtres ouvertes sur le grand large;

merci pour le regard qui transporte mon âme

comme le rayon généreux conduit la lumière

et la chaleur de Ton soleil.

Je te prie, dans la nuit, afin que, demain,

lorsque j'ouvrirai les yeux au matin lair,

ils soient prêts à servir et mon âme et son Dieu.

 

Fais que mes yeux soient clairs, Seigneur;

et que mon regard tout droit donne faim de pureté;

fais qu'il ne soit jamais un regard déçu, désabusé, désespéré mais qu'il sache admirer, s'extasier, contempler.

 

Que mon regard, Seigneur, soit net et ferme,

mais qu'il sache s'attendrir,

et que mes yeux soient capables de pleurer.

 

Fais que mon regard ne salisse pas celui qu'il touche,

qu'il ne trouble pas mais qu'il apaise;

qu'il n'attriste pas, mais qu'il communique la joie;

qu'il ne séduise pas pour retenir captif,

mais qu'il invite et entraîne à se dépasser.

 

Fais qu'il gêne le pécheur parce qu'il y reconnaît ta lumière, mais qu'il ne soit qu'un reproche que pour l'encourager.

Fais que mon regard bouleverse,

parce que c'est une rencontre, la rencontre de Dieu.

 

Qu'il soit l'appel, le coup de clairon

qui mobilise tout le monde sur le pas de sa porte,

non à cause de moi, Seigneur,

mais parce que Tu vas passer.

 

Pour que mon regard soit tout cela, Seigneur,

une fois de plus, ce soir, je Te donne mon âme,

je Te donne mon corps, je Te donne mes yeux;

afin qu'en regardant les hommes, mes frères,

ce soit Toi qui les regarde et de chez moi leur fasse signe.

 

***

 19 Octobre

Bof ! A quoi ça sert ?

 

« Heureux ceux et celles qui servent les autres au lieu de les asservir » (J. Beaulac)

 

« Bof !... à quoi ça sert ? »

« ça sert à rien ! », répondent les râleurs.

L’école, à quoi ça sert ? À rien, bien sûr,

ou alors à torturer les « méninges » !

 

Les lois de la circulation, à quoi ça sert ?

À rien, ou alors à brimer notre liberté.

 

Et Dieu, et l’Église, à quoi ça sert ?

À rien sûrement, ou alors à faire de nous des attardés !

Ainsi répondent les râleurs et mécontents de tout poil :

et ces gens ne sont pas toujours des enfants.

 

Or les enfants veulent savoir.

S’ils demandent : « à quoi ça sert ? »,

 

c’est qu’ils pensent que ça doit servir à quelque chose !

« Soyez comme des petits enfants », disait Jésus.

Autrement dit, osons poser la question : « à quoi ça sert ? »,

mais posons la question à quelqu’un, et non pas à nous-mêmes,

et n’attendons pas la réponse de nous-mêmes, mais d’un autre :

une réponse qui sera un appel à bouger, à faire quelque chose.

 

« Bof, à quoi ça sert ? », sans le « bof », c’est le cri d’un créateur !

Alors l’école, les lois, Dieu, l’Église et tout le reste, à quoi ça sert ?

 

Est-ce que ça ne servirait pas tout simplement à nous faire bouger,

pour que nous servions à quelque chose ?

 

« Bof, tu crois ?... !!! »

 

Pierre Pythoud, Extrait d’ « Annales »

***

20 Octobre

Pour le matin

Auteur : Jean Guitton

 

Mon Dieu, que ton bon plaisir

soit mon plaisir, ma passion, mon amour.

Donne-moi de le chercher, de le trouver, de l'accomplir.

Tu as des projets sur moi pour cette journée.

Fais-les connaître au fur et à mesure

et donne-moi de les accomplir.

Qu'à toute heure, ô mon Dieu,

mon âme s'envole vers Toi.

Toute oeuvre qui ne T'honore pas,

fais-moi bien sentir qu'elle est morte.

Que ma piété soit moins une habitude

qu'un élan continuel du coeur.

 

Donne-moi d'être sans dissipation dans mes joies,

sans abattement dans mes tristesses.

Donne-moi d'être pur,

d'agir avec enthousiasme et patience,

de souffrir sans rien exagérer

et sans trop me plaindre.

Apprends-moi à mesurer mes peines

avec l'unité de mesure de ta croix.

Donne-moi la paix, le détachement

et un peu d'humour.

Protège-moi, excite-moi, réveille-moi.

Que je sois toujours vivant

en Toi, par Toi, avec Toi.

***

21 Octobre

Une histoire sacrée !

 

Seigneur, tu connais le chant que nous aimons bien :

« Tout homme est une histoire sacrée » ?

 

Comment pourrions-nous être une histoire… sacrée ?

C’est sûr, chacun à son histoire… mais sacrée ?

Et c’est là que dans ton grand amour,

tu viens dire à chacun d’entre nous :

 

« C’est vrai, chacun a son histoire,

une histoire faite d’échecs et de réussites,

une histoire avec des hauts et des bas,

mais une histoire prise dans ma propre histoire ! »

 

Merci, Seigneur, de nous rappeler cette vérité :

par la tienne, l’histoire de tout homme est sacrée.

Tu as rendu tout homme sacré, parce qu’aimé !

 

Avec toi, l’histoire de Dieu est au cœur de la création,

et l’histoire de l’homme est au cœur de Dieu !

Oui, « tout homme est une histoire sacrée » !

 

Merci, Seigneur, pour ton amour,

qui fait chanter notre histoire !

 

Marcel Durand

dans « Au plus près de Toi », Extrait d’ « Annales »

 

***

22 Octobre

Pour le temps qu'il fait.

Auteur : Mère Térèsa

 

Cher Seigneur, nous te remercions pour le temps qu'il fait.

 

Quand tu fais tomber la pluie, nous te remercions.

Quand tu fais briller le soleil, nous te louons.

Quand tu déchaînes les orages,nous avons confiance en toi.

Quand tu nous fait sentir le froidnous cherchons la chaleur de ton amour.

 

O Seigneur,

créateur du soleil, de la lune et des étoiles,du vent, des orages et de la mer,

nous savons qu'au milieu de tous ces éléments

Tu es là, avec nous.

 

Merci, Seigneur, pour le temps qu'il fait.

***

23 Octobre

Que notre charité soit fête !

 

Ton amour, Fils de Dieu,

S’est donné tant de peine !

Aujourd’hui tu nous veux

Les témoins de ton règne.

 

À ton exemple, ô Jésus Christ,

Que notre charité soit longue flamme !

L’Amour qui sème dans les larmes

Moissonnera des chants de joie.

 

À ton exemple, ô Jésus Christ,

Que notre charité soit inventive !

L’Amour défie les impossibles,

Il sait ouvrir beaucoup de voies.

 

À ton exemple, ô Jésus Christ,

Que notre charité soit une fête !

L’Amour embrase les ténèbres

À la clarté du feu pascal.

 

Claude Bernard, Extrait d’ « Annales »

***

 24 Octobre

Prière au réveil

Auteur : Guy Yameni

 

Mon Dieu, je te remercie très humblement

De toutes les grâces que tu m'as données jusqu’ici.

C'est encore par un effet de bonté que je vois ce Jour

et je vais aussi m'employer humblement à te servir

Je t'en consacre toutes mes pensées,

mes paroles, mes actions et mes peines

Bénis les Seigneur afin qu il n'y en ait aucune

qui ne soit comblée de ton Amour

et qui ne tende à ta plus grande gloire

 

Ainsi soit-t'il

***

25 Octobre

Cours !

 

« Cours, mon bonhomme ! Cours, mon bonhomme ! »

 

Le garçonnet (deux ans peut-être), sur la place presque vide en ce dimanche matin, sa maman non loin de lui, semble aller quelque part de ses petites jambes qui le portent légèrement, à la manière d’un athlète disputant une course.

 

« Cours, mon bonhomme ! Cours, mon bonhomme ! »

 

Tu vas vers la vie, tu vas vers le monde, tu vas vers les hommes… Tu vas vers le soleil qui s’est levé tôt pour saluer ta venue, pour saluer l’énergie que tu montres déjà à l’aube de ta jeune existence.

 

« Cours, mon bonhomme ! Cours, mon bonhomme ! »

 

Sur ton chemin, il y aura des obstacles,

il y aura des épreuves, il y aura des joies…

Et il y aura Dieu, si tu le veux.

 

« Cours, mon bonhomme ! Cours, mon bonhomme ! »

 

Marcel Durand, Extrait d’ « Annales »

***

26 Octobre

Prière avant la nuit

 

En tes mains, Seigneur,

je remets mon esprit.

Que le Seigneur nous bénisse,

qu'il nous accorde une nuit tranquille,

et nous garde dans la paix

***

27 Octobre

Merci maman

 

Tu as élevé tes six enfants !

La vie était dure et pourtant,

Très douce est encore gravée la trace

De ton amour que rien ne remplace.

 

Que ma maison me semble périr…

Sans nos joies et nos éclats de rire !

Même le soleil, timide, n’ose plus y entrer…

Il craint de percer l’ombre, de ta place abandonnée…

Toi, ma mère, la plus douce page de ma vie,

 

Que je lis et relis, l’âme emplie de magie…

Tu restes le plus bel édifice, la plus noble pierre,

 

Qui a bâti ma vie, mon bonheur, mon univers..

Et si dans mon cœur reste un grand vide aujourd’hui,

J’attends sagement un merveilleux signe de la vie,

Celui que me donneront mes fils à leur tour,

Et que, les cheveux blancs, je couvrirai d’amour.

 

Merci, maman, pour tout ce que tu as donné

Merci pour tout ce que tu as fait

Merci de m’avoir faite ce que je suis

Oui du fond du cœur… je te redis merci !

 

Marlène Extrait d’ « Annales »

 ***

28 Octobre

Prière d'un foyer à Marie

 

Ce soir, nous nous tournons vers toi, Marie.

Toi qui est si près de ton Fils Jésus.

Sois notre intermédiaire, toi l’Immaculée,

pour demander d’abord au Seigneur

pardon de nos fautes :

nos manques d’écoute,

nos impatiences l’un vis-à-vis de l’autre,

et vis-à-vis de nos enfants,

l’amour que nous n’avons pas su partager aujourd’hui

dans notre travail et dans nos rencontres.

Marie, avec toi, ce soir, nous voulons dire merci !

Merci pour la joie que nous vivons

au sein de notre foyer.

Merci pour la joie que nous avons

de partager avec les jeunes

et pour l’aide que le Seigneur nous donne

afin de tenir nos responsabilités.

Toi, Marie, qui est mère, notre mère et notre modèle,

apprends-nous à accueillir les autres tels qu’ils sont,

avec leurs difficultés et leurs joies.

Apprends-nous à les aimer, à les écouter, à les aider;

Ce soir, ce qui nous rend tristes,

c’est de penser à tous ceux qui sont dans la peine :

les malades, les isolés, les enfants

qui ne peuvent goûter la joie d’un vrai foyer.

Aide-nous à être présents auprès d’eux.

Aide-nous à vivre une vie de vrais chrétiens,

dans notre foyer,

notre quartier, nos milieux de travail,

auprès des enfants et des jeunes;

Marie, nous t’en prions :

demande à faire découvrir à nos enfants

Jésus-Christ vivant

dans les événements de tous les jours;

Elargis notre coeur !

Inlassablement réapprends-nous la prière

que ton Fils nous a enseignée :

Notre Père......... 

***

29 Octobre

Merci, Seigneur

 

Après la moindre offense,

notre cœur est envahi par un tourbillon

de rancunes, de rancœurs,

de ressentiments, de désir de vengeance,

et tout cela nous rend malheureux,

tout cela nous torture.

 

Toi, Seigneur, tu nous demandes de pardonner !

Lorsque, enfin, après bien du temps

et beaucoup de luttes intérieures,

nous y consentons,

cette tempête s’envole peu à peu

et fait place à une paix profonde

qui nous aide à revivre libres !

 

Merci Seigneur

de nous avoir appris le pardon

et de nous en avoir donné l’exemple :

« Père, pardonne-leur... »

 

Sœur Marie-Luce, fndsc, Extrait d’ « Annales »

 ***

30 Octobre

Prière d'un matin pressé

Auteur : Bernard S.

 

Seulement deux minutes avec Toi.

Seigneur, je n'ai pas le temps, ce matin

de te donner davantage

mais je ne veux pas commencer la journée sans Toi.

 

Sans doute préfèrerions nous, l'un et l'autre,

être moins bousculés, mais c'est ainsi

et nous ferons en sorte que ce soit bien ainsi.

 

En deux minutes, on a le temps de se dire « je t'aime »,

on a le temps de comprendre

qu'il ne faut pas accaparer l'Etre aimé

mais le laisser partir, par amour pour Lui.

On a le temps de se préparer

à tout ce que la journée nous réserve,

se préparer à la vivre ensemble,

même en étant séparés.

 

Bonne journée, Seigneur,

manifeste-toi auprès de ceux que je vais rencontrer

afin que je puisse lire ton sourire ou tes larmes sur leur visage ; ainsi nous aurons l'impression de ne pas nous être quittés.

***

31 Octobre

Marie, toi Notre-Dame des fondations !

 

Marie, toi la Mère de Jésus et notre Mère, merci de nous montrer le chemin des fondations !

Chaque fois que du neuf est apparu, tu as été là, présente et bien en vue !

À Bethléem, tu as mis au monde l’Enfant-Dieu, le premier-né d’un monde neuf et bienheureux.

À la Croix tu as ouvert ton cœur de Mère au moment où ton Fils ouvrait son Cœur de chair

pour faire de nous les enfants d’un même Père.

 

Au Cénacle, tu as donné ta présence de Mère à l’Église de ton Fils en train de naître.

Et quand le Père Chevalier a fondé ses missionnaires pour annoncer les merveilles du Cœur de ton Fils,

tu étais là toi aussi pour l’aider dans sa mission,

en acceptant qu’il te nomme « Notre-Dame du Sacré-Coeur » !

 

Marie, tu es sans aucun doute comme toutes les mères :

 

Tu as le goût des naissances et des fondations !

Alors, donne-nous ce désir de faire naître du neuf, « fais-nous vivre comme toi dans l’amour de ton Fils »

pour que vienne son règne de justice et de paix !

 

Pierre Pythoud, Extrait d’ « Annales »

 

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