SOUDURE MONTANTES À DOUBLE CORDON

Ce genre de soudure se pratique quand on doit exécuter un joint en montant dans un plan vertical. Si les tôles sont minces (de /s" à )L"), un chanfrein n'est pas nécessaire, mais il faudra chanfreiner à un angle total de 90° les bords des tôles plus épaisses.

On laisse un espace d'environ la moitié de l'épaisseur du métal entre les pièces avant de les pointer, puis on fusionne la base du joint jusqu'à la formation d'un trou d'un diamètre sensiblement égal à l'épaisseur du métal. Par gravité, le métal liquide descend et forme ce que l'on appelle un pont de soudure sur lequel on bâtira le cordon.

Il faut tenir le chalumeau à un angle de 30° sous l'horizontale et la baguette d'apport à un angle de 20° au-dessus de l'horizontale (fig. 67).


Fig. 67 Soudure montante à double cordon

En prolongeant le trou sur toute la longueur du joint, on permet ainsi au cordon de s'établir sur les deux côtés des pièces. La soudure terminée, on constate une pénétration aussi épaisse que le joint lui-même, d'où le nom de double cordon donné à cette façon de procéder.

Les deux conditions importantes pour la réussite de ce genre de soudure consistent à fusionner le métal d'un travers à l'autre, et à fondre bien également les deux pièces. La soudure est alors étroite, régulière et d'une pénétration garantie.

Si les tôles sont épaisses, deux soudeurs doivent opérer simultanément, un de chaque côté du joint. Le secret pour réussir les soudures à deux est l'avancement égal et le maintien du trou. Les angles du chalumeau et de la baguette sont les mêmes qu'avec un seul opérateur. Si un opérateur va plus lentement que son partenaire, il doit chauffer et fusionner une plus grande épaisseur de métal, ou il risque de provoquer un écoulement du cordon de soudure.
 

 

 

 

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