Température de brasage
II faut, par exemple, déterminer la température de brasage d'après la nature et les dimensions des pièces ou d'après l'alliage du métal d'apport. En règle générale, la chaleur au rouge cerise (entre 1475° et 1700° F.) constitue la moyenne du chauffage.
On doit aussi tenir compte d'autres facteurs, entre autres, de la contamination des pièces. Elles peuvent être contaminées par les gaz qui entourent la surface. Ces gaz proviennent de la flamme du chalumeau, de l'atmosphère ou bien de la pièce même où certains éléments se volatilisent, tel le zinc dans le laiton. La présence de matières grasses sur les pièces empêche le mouillage de la soudo-brasure.
Les particules solides de matières étrangères sur les pièces réagissent de
façons différentes. Si elles flottent à la surface du métal liquide, elle ne
sont pas dommageables. Quand ces particules sont plus lourdes, elles
s'infiltrent dans le métal liquide et amoindrissent les propriétés mécaniques du
joint. Une couche d'oxyde à la surface empêche le métal d'apport d'adhérer au
métal sain de la pièce.