Brasage

Avec une flamme au chalumeau normale ou légèrement réductrice, on préchauffe les pièces également; si elles sont composées d'alliages différents, la chaleur doit favoriser l'alliage qui est le meilleur conducteur de chaleur. Quand le métal devient rouge sombre, on concentre la flamme sur le joint. Rappelons les différentes couleurs du métal en rapport avec les températures:

Premiers indices de rouge 900° F.
Rouge sombre 1200° F.
Rouge cerise 1400° F.
Rouge cerise clair 1600° F.

La plupart des flux se fluidifient vers 1200° F. et peuvent donc servir d'indices pour l'application du métal d'apport.

Quand le métal de base atteint la température de fusion du métal d'apport, on relève la flamme et on laisse la baguette couler dans le joint. Il ne faut jamais diriger le dard directement sur le joint soudé, car la température de la flamme oxyacétylénique près du dard atteint 5600° F., température trop élevée pour les alliages d'argent et susceptible de les détériorer; on promène la flamme continuellement sur le joint.

Les trous de porosité que l'on observe dans la soudure à l'argent résultent d'un excès ou d'un manque de chaleur. Un manque de flux, un joint malpropre ou une insuffisance de chaleur causent le roulement du métal d'apport plutôt qu'un bon mouillage.

Comme le soudeur se guide sur la couleur du métal chauffé, on recommande de placer les pièces dans un endroit assez sombre; en outre, l'opérateur ne doit pas avoir la lumière en face, s'il veut bien juger la température des pièces. Si l'on applique trop de chaleur à la pièce, le flux prend une couleur sombre, allant même jusqu'au noir. Après la soudure, on enlève le surplus de flux en rinçant les pièces dans l'eau courante.

 

 

 

 

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