Principe

On chauffe les pièces à souder à une température de quelques degrés seulement au-dessous du point de fusion; on applique un flux très actif; celui-ci permet de bien mouiller sur le joint la baguette d'apport à haute teneur de silicium. Même si la pièce n'entre pas en fusion, il se produit quand même la diffusion du métal d'apport dans le métal de base. Le métal d'apport pénètre facilement, par action capillaire, dans un joint d'assemblage assez serré.

Le brasage s'exécute sur des pièces dont l'épaisseur varie de .006 à 1/8 de pouce.

Les joints superposés (lap), en té (tee) et en clés (lock), sont préférables aux joints bord à bord (butt) et en écharpe (scarf), à cause de leur plus grande force. Cependant, quelle que soit la forme des joints, il est essentiel de faire pénétrer le métal d'apport aussi loin que possible. On obtient ce résultat en ne fermant pas le joint, mais en laissant un espace entre les pièces.

On recommande un jeu de .006 à .010 de pouce pour les joints superposés de moins de 1/4 de pouce de longueur et de .025 de pouce pour les joints de 1/4i de pouce. Toutefois, la nature de la pièce et l'essai déterminent souvent le jeu qu'il convient de laisser. Une ouverture pour permettre aux vapeurs de s'échapper est requise dans le cas d'un assemblage hermétiquement fermé. La résistance à la corrosion d'une soudo-brasure d'aluminium peut se comparer à celle d'une soudure par fusion.
 

 

 

 

 

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