Cabanes de chemin de fer, cabanes à tonneaux,
ET CHIMEHUEVIS

Abris, cabanes et hutte

Aucun observateur n'a parcouru de longues distances sur les chemins de fer américains sans remarquer, le long des voies, les étranges petites maisons construites avec des traverses de chemin de fer par des ouvriers italiens.

Ces cabanes sont connues sous le nom de dagoes (fig. 136) et se présentent sous différentes formes, selon l'ingéniosité du constructeur.

La forme la plus simple est celle en forme de tente illustrée à la Fig. 136, avec les extrémités des attaches reposant ensemble pour former une tente et sans autre support que leur propre poids (voir le schéma de droite, Fig. 136).

Je ne conseillerais pas aux garçons de construire ce style, car cela pourrait créer un piège qui pourrait leur tomber dessus avec de graves conséquences, mais s'ils utilisent un faîtage comme celui montré à la Fig. 139 et contre lequel reposent les liens, ils le feront loin du danger d’être pris dans un piège mortel.

Bien entendu, il est entendu que le faîtage lui-même doit d'abord être sécurisé.

Les traverses de chemin de fer étant plates (fig. 137), elles peuvent être construites en murs solides (fig. 137) et constituer des côtés soignés pour une petite maison ;

ou bien ils peuvent être installés sur le bord (Fig. 138) et fixés en place par des piquets enfoncés de chaque côté d'eux ;

ou bien ils peuvent prendre la forme d'un camp Adirondack ouvert (fig. 139 et 140) en posant les attaches sur un faîtage soutenu par une paire de « cisailles » à chaque extrémité ; les cisailles, comme vous le constaterez, sont constituées de deux bâtons liés ensemble près du sommet puis écartés pour recevoir le faîtage dans l'entrejambe.

Toutes ces structures sont généralement recouvertes de terre et de gazon et constituent de petits camps très confortables.

Dans le Sud-Ouest, un simple abri, le « Chimehuevis », est construit en enfermant une pièce dans des poteaux verticaux (Fig. 141), puis en l'entourant d'un cercle de poteaux supportant un toit en rondins ou en poteaux recouvert de gazon, ce qui constitue un bon camp pour temps chaud.

La figure 142 montre une pirogue en tonneau. Est-il fabriqué en creusant une place dans la berge et, une fois le sol nivelé ?

Placer des rangées de barils autour de la fondation, remplir ces barils de sable, de gravier ou de terre, puis placer une autre rangée au-dessus de la première, en laissant des espaces pour une fenêtre et une porte, après quoi les murs sont recouverts de rondins et recouverts de gazon , de la même manière que ceux décrits précédemment.

La terre est ensuite remplie sur les côtés, sauf au niveau de l'ouverture de la fenêtre, comme le montre la figure 142. Un tonneau fait également office de cheminée.

Des cabanes comme celle-ci sont utilisées par les colons, les mineurs, les trappeurs et les chasseurs ; en fait, ces personnes utilisent n’importe quelle sorte de matériel dont elles disposent.

Lorsqu'un camp minier se trouve à proximité, les wagons de marchandises apportent constamment des provisions, et ces provisions sont dans des paquets quelconques.

Les planches valent souvent plus au mètre que la soie, ou l'étaient autrefois, et les constructeurs d'habitations ont donc utilisé d'autres matériaux. Ils se sont construits des maisons avec des bouteilles de bière jetées, des canettes de kérosène, des cartons d'emballage, de tout et n'importe quoi.

Habituellement, ces maisons étaient des pirogues, comme c'est le cas du tonneau illustré à la Fig. 142.

Dans la région des grands arbres, il n'était pas rare qu'ils construisent une maison à partir d'une souche creuse d'un gros séquoia, et un tailleur de pierre creusait un énorme bol pour son logement ; mais ces cabanes font partie des refuges bizarres.

Celui en tonneau, cependant, étant le plus pratique et pouvant être utilisé presque partout où le bois est rare mais où les marchandises sont transportées en tonneaux, mérite ici une place parmi nos cabanes, abris et baraques.

 

 

 

 

 

 

 

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