Création et fabrication de poteaux de clôture

Portails et Clôtures à l'ancienne

FABRICATION DE POTEAUX DE CLÔTURE

Il existe tout un art de diviser les buches en poteaux.

Chaque poteau doit avoir du bois de cœur, qui dure plus longtemps, pour deux raisons :

Afin qu'il puisse y avoir du bois durable dans lequel enfoncer les clous, et sans lui certains des poteaux, composés entièrement d'aubier, pourriront bien avant d'autres, rendant nécessaire la réparation la plus ennuyeuse de toutes.

Si la bûche est de taille à faire douze poteaux, divisez-la selon les lignes de la figure 146, ce qui donnera à chaque poteau une part de bois de cœur.

Cela rendra la section transversale des poteaux triangulaire, la base incurvée représentant un peu plus de la moitié de chaque côté. Il s'agit d'un poteau assez bien formé, et bien meilleur qu'un poteau carré ayant peu ou pas de bois de cœur.

Bien que la bûche puisse être suffisamment grande pour contenir seize ou dix-huit poteaux, il est préférable de la diviser de la même manière. Il faut d'abord la couper en deux, puis en quartiers, puis en douzièmes.

Si l'on tente de fendre le côté d'un poteau en deux, le bois "s'étirera", ce qui rendra le poteau plus grand à une extrémité que l'autre - ce qui n'est pas une bonne forme, car il y aura peu de bois de cœur à la petite extrémité.

 Lorsque la bûche est trop grosse pour pouvoir être fendue de cette manière, on peut néanmoins donner à chaque poteau suffisamment de bois de cœur en le fendant le long des lignes indiquées à la figure 147.

Coupez d'abord les bûches en moitiés, puis en quartiers, puis en huitièmes.

Ensuite, coupez suffisamment le bord de chaque huitième, pour un poteau - environ un quart seulement du bois, car il s'agit uniquement de bois de cœur, puis réduisez de moitié le reste.

Un bon poteau peut être retiré du bord, s'il reste suffisamment de bois de cœur pour les deux poteaux restants.

UN SUPPORT DE CLÔTURE

Un arrangement simple pour maintenir un poteau pendant qu'il est percé ou mortaisé est illustré à la figure 148.

Fig. 148.—UN PORTE-POTEAU

Il se compose de deux longs morceaux de bois rond ou carré, posés parallèlement sur le sol, et de deux bâtons plus courts reposant sur eux à angle droit.

Les pièces supérieures ont des repères découpés pour que les poteaux puissent s'y insérer. Une agrafe avec un grand crochet en fer ou « chien » est fixée à une extrémité de chaque traverse, comme le montre la figure. Lorsque le poteau est posé, les crochets y sont enfoncés et le maintiennent fermement.

ENFONCER DES POTEAUX DE CLÔTURE À LA MAIN

Là où le sol est meuble, meuble et exempt de pierres, les poteaux peuvent être enfoncés plus facilement et plus fermement que s'ils étaient placés dans des trous creusés à cet effet. Une méthode simple est illustrée à la figure 149.

Figure 149.—POTEAUX DE CLÔTURE DR1VING

Un wagon est chargé de poteaux et équipé d'une place à l'arrière de la caisse, sur laquelle une personne peut se tenir debout pour donner le premier départ aux poteaux.

Un autre homme maintient les poteaux à la verticale pendant qu'ils sont enfoncés. Lorsqu'un poteau est mis à sa place, le wagon est déplacé à la place suivante et cette opération est répétée. Pour enfoncer les poteaux, un maillet en bois doit être utilisé.

Le maillet est fait d'une section d'un tronc ou d'une branche d'orme, de huit ou neuf pouces de diamètre, figure 150.

Fig. 150.—MAILLET POUR LES POTEAUX

Un anneau de fer est enfoncé à chaque extrémité et calé tout autour, le bois au bord étant abattu sur les anneaux avec un marteau ou la pointe d'une hache.

Pour éviter que les poteaux ne se fendent ou ne soient trop battus, les extrémités du maillet doivent être un peu creusées et jamais arrondies, et les extrémités des poteaux doivent être biseautées sur tout le pourtour.

Le trou dans le maillet pour le manche doit être élargi d'un côté et dans le sens de la longueur du maillet, et le manche doit être écarté par deux cales enfoncées de manière à ne pas fendre le maillet.

POUR ENFONCER LES POTEAUX SANS LES FENDRE

Les poteaux sont très susceptibles de se fendre lors de la pose, à moins que certaines précautions ne soient prises.

Ces dommages et pertes peuvent être évités dans une large mesure grâce à une préparation appropriée des poteaux avant leur enfoncement.

Les sommets des poteaux sciés doivent avoir les côtés coupés, comme dans la figure 151, ou simplement couper chaque coin, comme dans la figure 153, tandis qu'un poteau rond doit avoir une forme comme dans la figure 152.

Il n'est pas nécessaire de retirer la partie du poteau. avoir plus d'un demi-pouce d'épaisseur, mais lorsque seuls les coins sont coupés, le copeau doit être plus épais.

Lors de la pose, il est très important de frapper le poteau directement sur le dessus, et non sur un coin ou un côté.

Dans la plupart des sols du Nord, les gelées soulèvent les poteaux plus ou moins chaque saison, et il faut les enfoncer à la profondeur habituelle. Pour ce faire sans endommager le poteau, le dispositif illustré à la figure 154 peut être utilisé.

Fig. 154.—DISPOSITIF AVEC POIGNÉE EN POSITION

C'est un morceau de bois dur et résistant, d'une longueur de dix-huit pouces, avec des extrémités effilées. Il est muni d'un manche h, long de trois pieds, d'assez petite dimension, et si possible, en bois vert.

En l'utilisant, laissez une personne (un garçon fera l'affaire) poser le morceau de bois sur le poteau à réenfoncer, lorsque qu'on frappe avec le scarabée ou le traîneau, c'est le bois qui est frappé au lieu du poteau, empêchant ainsi le fractionnement du poteau.

Lorsque le sommet d'une clôture est surmonté d'un limon, comme dans la figure, l'effet du coup se répartit sur un espace important, et le limon et le poteau échappent aux blessures.

Le préposé doit garder la poignée h pendant que les poteaux sont enfoncés et le déplacer d'un poteau à l'autre selon les besoins.

UN PUISSANT PILOTE DE POST

Pour un agriculteur qui a un grand nombre de poteaux à installer, un appareil spécial pour les manipuler sera utile.

Les illustrations ci-jointes montrent une machine de ce type. Un essieu, a, figure 155, en bois dur, de huit pieds et demi de long ; un jeune arbre de caryer fera l'affaire.

Fig. 155.—LE PILOTE DE POTEAUX

Il est doté d'axes rasés pour s'adapter aux roues arrière d'un wagon, qui sont fixés par des axes linéaires, laissant un espace d'environ six pieds entre les moyeux.

Un poteau d'attelage b, long de treize pieds, est encadré et fortement renforcé à angle droit avec l'essieu, et se connecte à l'avant avec l'essieu avant d'un wagon commun.

Le seuil principal, d, figure 156, est un morceau de bois de six pouces sur huit, sur quatorze pieds de long et comporte une traverse, e, encadrée à l'extrémité.

Figure 156.—FOND DU PILOTE

Deux pièces latérales, f, deux par quatre pouces par cinq pieds de long, sont épinglés ou boulonnés au seuil principal en g, et des traverses y sont encadrées, comme le montre la figure 156, encadrées de telle sorte que les bords inférieurs des pièces latérales soient de deux pouces de l'essieu, lorsque le seuil principal repose sur l'essieu.

Les pièces latérales, f, doivent être espacées de vingt-deux pouces aux extrémités.

L'extrémité avant du bas de caisse principal repose sur l'essieu avant, à la place d'une traverse, et le « king-bolt » le traverse en h ; les guides verticaux, i, mesurent deux pouces sur quatre sur quatorze pieds de long, boulonnés aux pièces latérales, f, avec un espace de quatorze pouces entre eux ; un capuchon, j, deux par trois sur vingt-six pouces de long, est encadré sur le dessus.

Deux renforts, k, deux pouces sur quatre sur seize pieds de long, sont boulonnés aux guides verticaux, deux pieds au-dessous du capuchon, et se connectent en bas avec une traverse, l, deux sur huit sur vingt-deux pouces de long entre les accolades.

Il a des extrémités arrondies passant à travers des trous de deux pouces dans les croisillons et fixés par une épingle à l'extérieur pour former un joint lâche.

Cette traverse l est retenue sur le longeron principal par une bande m et maintenue par des taquets ; il est libre de glisser vers l'avant ou l'arrière et est maintenu en place par une courte goupille.

En déplaçant cette traverse, les guides verticaux, i, sont maintenus perpendiculaires en montée ou en descente. Un petit guindeau, o, figure 55, est placé sous l'essieu, a, entre des suspentes encadrées dans l'essieu, à proximité des moyeux.

Deux cordes de renfort, ou fils, p, sont attachées à ce guindeau aux extrémités et enroulées autour de lui d'un tour ou deux dans des directions opposées, tendues et attachées aux renforts principaux près du sommet.

En tournant légèrement le guindeau, o, au moyen d'une barre courte, la machine peut s'incliner d'un côté ou de l'autre, pour s'adapter au terrain glissant, étant ainsi réglable dans toutes les directions.

Le maul, r, figure 157, en chêne résistant, mesurant quatorze pouces sur dix-huit, sur deux pieds de long, pèse environ deux cents livres, est rainuré pour s'adapter facilement entre les guides ; le suiveur, s, est plus clairement montré dans la gravure, ainsi que le simple loquet, par lequel le suiveur et le maul sont connectés et déconnectés.

Fig. 157.—HAUT DU MONTANT

La chape carrée t est en fer de trois quarts de pouce, suspendue au même axe de fer u sur lequel est placée la poulie v.

Il est en partie encastré dans le boîtier en bois, w, qui mesure huit pouces sur dix-huit ; ce boîtier sert à enfermer la poulie v, et aussi à déclencher le loquet lorsqu'il est rapproché.

La chape, t, est prise sous le crochet fixé dans le maillet, est pressée en place par un petit ressort en hickory, y, agissant sur une petite goupille de fer, z.

Lorsqu'il atteint le sommet, l'entrejambe 1, suspendu au sommet, entre en contact avec l'axe 2, et la chape t est repoussée et libère le crochet x lorsque le maillet tombe.

Le guindeau, 3, figure 155, comporte deux manivelles et un cliquet pour plus de commodité.

La corde passe du guindeau sur la poulie en haut, en bas et sous la poulie, v, puis en haut, et est fixée en 7, sur le capuchon, des croisillons j en 8.

En relâchant les manivelles et le cliquet, le suiveur va descendez les guides et, en frappant le maillet, vous « cliquerez » sur le loquet en place, prêt pour un autre palan.

Pour deux hommes, c'est un travail facile et peut être exécuté assez rapidement.

Conduire à cheval sur la ligne de clôture proposée ; poser une perche de mesure sur le sol pour marquer l'emplacement du prochain poteau ; avancez avec le conducteur de poteau, en ayant le maillet partiellement relevé, installez un poteau et procédez à son installation.

INSTALLATION D'UN POTEAU DE PORTAIL

Peu importe la solidité ou la solidité d’un portail, il commencera bientôt à s’affaisser et à s’accrocher au sol si le poteau du portail n’est pas fermement planté.

Parfois, en raison de la nature molle du sol, il est presque impossible de planter fermement le poteau, mais dans de tels cas, le travail peut généralement être effectué de manière satisfaisante en plaçant des pierres de taille moyenne autour du poteau, dans le trou, comme le montre la figure. 158.

Fig. 158.—UN POTEAU DE PORTE ENSEMBLE DANS LE CIMENT

Si vous pensez que cela n’assurera pas une fermeté suffisante, ajoutez du bon ciment.

Placez une couche de pierres, puis cimentez suffisamment pour enfoncer la couche de pierres suivante, et ainsi de suite, jusqu'à ce que le trou soit plein et que le poteau soit planté.

Ne recouvrez pas les pierres avec de la terre et ne dérangez pas le poteau pendant quelques jours, jusqu'à ce que le ciment ait « pris ». N'oubliez pas que le poteau doit être mis d'aplomb pendant le travail, car il ne peut jamais être redressé une fois que le ciment a « pris ».

Seuls des poteaux durables doivent être utilisés, et cette méthode de pose ne doit être suivie qu'avec des poteaux de portail censés être permanents, et non avec des poteaux susceptibles d'être modifiés.

Une méthode encore meilleure est illustrée à la figure 159.

Fig. 159. POTEAU DE PORTE RENFORCÉ AVEC DES PIERRES

Avant d'enfoncer le poteau dans le trou, une pierre plate est posée sur chant dans le fond, du côté qui doit recevoir la plus grande pression du pied du poteau.

Lorsque le poteau est posé et le trou à moitié rempli de terre, on place une seconde pierre contre le poteau du côté où il sera attiré par le poids de la porte. Les pierres reçoivent la pression et maintiennent le poteau fermement en position.

POTEAUX DE CLÔTURE POUR ZONES HUMIDES

Les prairies basses et autres marécages sont sujets au soulèvement par le gel, et il est très difficile d'établir des clôtures solides sur de tels terrains, car les poteaux sont dressés par le gel de la surface.

Pour éviter cela, il est possible de faire beaucoup en sélectionnant des poteaux plus grands à une extrémité qu'à l'autre.

Il sera très utile de placer une épingle solide et durable à travers l'extrémité inférieure du poteau, ou de l'encocher de chaque côté, comme dans la figure 160, et de renforcer le fond avec une pierre plate, bien enfoncée dans le côté du trou avec le pilon du poteau.

Fig. 160.—DIFFÉRENTES MÉTHODES DE TRAITEMENT DES POSTES

Lorsque le sol est très mou et vaseux, il est préférable d'enfoncer les poteaux et de les faire bien tenir dans le sol, en leur piquant de chaque côté des morceaux en forme de coin, par lesquels ils les maintiendront fermement à leur place.

CLÔTURE VIVANTE

Un arbre vivant qui se trouve au bon endroit constitue un poteau de clôture très durable et solide.

Dans les grandes régions dépourvues d'arbres de la vallée du Mississippi, où il est difficile d'obtenir du bois pour les poteaux, il n'est pas rare de planter des arbres à cet effet aux limites des rues et aux autres endroits où la clôture doit être permanente.

Le saule blanc est bien adapté à cet usage sur des sols appropriés, car il pousse rapidement et supporte une taille serrée.

Dans les situations où le sol est même modérément humide, des poteaux de saule blanc, de quatre pouces de diamètre, sont coupés en vert et fixés au printemps prendra racine et grandira.

Les nouvelles branches forment bientôt une tête touffue, qui peut être coupée de temps en temps. Il n’est pas conseillé de clouer des planches ou d’enfoncer des agrafes directement dans l’arbre.

Avec une clôture en planches, le balancement de l'arbre desserre les clous, et si du fil de fer barbelé est agrafé à l'arbre, l'écorce et le bois pousseront au-dessus d'eux comme dans la figure 161.

Pour éviter cela, un bâton est cloué à l'arbre, comme dans la figure 162, et la clôture y est attachée.

Une méthode encore meilleure consiste à fixer la bande de bois à l'arbre par deux ou trois paires d'agrafes imbriquées.

RÉPARER UN POTEAU FENDU

Les poteaux de clôture se séparent pour diverses raisons et, lorsqu'ils sont dans cet état, ils constituent une clôture très peu sûre.

La méthode habituelle consiste simplement à clouer un ou deux vieux fers à cheval sur la partie fendue, juste en dessous des trous dans les poteaux. Cela répond assez bien, mais ne rapproche pas la fente et les fers à cheval ne sont pas toujours à portée de main.

Une meilleure méthode pour y parvenir est illustrée à la figure 63.

Fig. 163.—RÉPARATION D'UN POTEAU FENDU

Une chaîne courte et solide est placée autour du haut du poteau, juste assez serrée pour permettre un levier puissant.

Les parties des poteaux sont ensuite rapprochées par une forte pression vers le bas du levier et maintenues en place, tandis qu'une bande de bon étain, telle qu'on peut la découper dans le corps des boîtes de conserve, est placée autour et solidement clouée.

Si le poteau est lourd et la fente grande, il est bon de prendre tout le corps d'une boîte de conserve et de le doubler, pour lui donner une solidité supplémentaire avant de le clouer. Les lignes pointillées montrent où la boîte est clouée.

CROCHET POUR POTEAUX DE CÂBLAGE

La figure 164 montre un crochet incliné modifié pour rapprocher les extrémités supérieures des piquets de clôture qui doivent être câblés, comme dans la figure.

Fig. 164.—UN CROHET À PIEUX UTILISÉ DANS LES CLÔTURES ÉLECTRIQUES

Le fer en forme de demi-lune, a, est riveté solidement à l'extrémité supérieure du levier et sert à empêcher l'extrémité du levier de glisser du piquet lors de son utilisation.

Le deuxième fer à partir du haut, b, mesure vingt-cinq pouces de long, avec deux crochets à l'extrémité, bien qu'un seul suffise ; il s'agit d'attraper le pieu du côté opposé de la clôture.

Ce fer est fixé dans le levier par un boulon dans une longue mortaise, de la même manière que le crochet dans un crochet ordinaire.

La tige de fer, c, a un trou à une extrémité et est tirée jusqu'à un point à l'autre. Elle est fixée au levier par un boulon dans une longue mortaise et sert à attraper le pieu ou le rail et à le maintenir ensemble, tandis que l'homme ajuste le fer autour des poteaux.

Lorsque les piquets sont serrés contre la clôture, cette tige est tirée jusqu'à ce qu'elle heurte le piquet ou l'un des rails, alors l'homme peut lâcher le « levier », et il le retient.

Le levier mesure quatre pieds et trois pouces de long et deux pouces carrés, avec les coins enlevés en partie vers le bas, l'extrémité inférieure étant arrondie pour une poignée, comme le montre la figure.

RETRAIT DES POTEAUX DE CLÔTURE

La figure 165 montre une méthode pratique pour retirer les poteaux de clôture à l'aide d'un attelage de bœufs.

Figure 165.—RETRAIT DE POTEAUX DE CLÔTURE

Un gros morceau de bois avec un grand "pied" plat est placé sous la chaîne pour changer la direction de la chaîne.

Deux hommes et une paire de bœufs peuvent extraire les poteaux de clôture très rapidement et facilement grâce à cette méthode. Un bon attelage de chevaux fera aussi bien que des bœufs.

Levage de poteaux à la main

Un outil pratique et judicieux, pour relever les poteaux de clôture sans l'aide d'une équipe, est illustré à la figure 166.

Fig. 166.—UN LEVEUR DE POTEAU PRATIQUE

Il se compose d'un solide poteau de la taille et de la forme d'une langue de wagon. La partie la plus épaisse de ce poteau, à environ quinze pouces de l'extrémité, est façonnée en coin.

Celui-ci est gainé d'un cadre en fer, d'un demi-pouce d'épaisseur et de deux pouces et demi de largeur, et solidement fixé avec des vis ou des boulons. L'extrémité doit être pointue et légèrement courbée vers le haut.

La manière d’utiliser cet outil pratique est indiquée dans l’illustration.

Souvent, un fermier a l'occasion de soulever des poteaux et n'a pas le temps d'attendre la construction d'un levier ferré. La figure 167 montre un dispositif très simple et peu coûteux pour de tels cas.

Fig. 167.—LEVAGE D'UN POTEAU

Une pelle de terre est prélevée de chaque côté du poteau, et une chaîne courte et solide est attachée sans serrer autour de l'extrémité inférieure du poteau, aussi bas qu'il peut être placé.

Un puissant levier (un solide rail fera l'affaire) est passé à travers la chaîne, comme le montre la figure, jusqu'à ce que l'extrémité du rail attrape la terre ferme.

En soulevant l'autre extrémité du levier, le poteau est soulevé de plusieurs pouces, lorsque la chaîne et le levier sont à nouveau poussés vers le bas pour une seconde prise, ce qui fait généralement sortir le poteau.

La chaîne est munie d'un solide crochet à une extrémité, conçu pour s'adapter aux maillons, de sorte qu'elle puisse être rapidement ajustée à n'importe quel poteau ordinaire.

RALONGE DES POTEAUX DE CLÔTURE

Il y a des endroits, comme le franchissement de ravins, etc., où des poteaux inhabituellement longs sont souhaitables, bien qu'ils ne soient pas toujours faciles à obtenir.

Dans de tels cas, les poteaux correctement rallongés sont presque aussi durables que les poteaux entiers. La figure des vues de face et de côté, figure 168, montre comment le rallongement peut être réalisée pour garantir résistance et durabilité.

Fig. 168.—POTEAUX DE CLÔTURE RALLONGÉ

Les rallonges doivent être faites avec un épaulement à l'extrémité inférieure et bien clouées ensemble, après quoi une ou deux bandes de cerceau peuvent être passées autour de la rallonge et solidement fixées. La bande de fer cerclée est l'un des points les plus importants dans une rallonge de ce type.

APPLICATION DE PRODUITS DE PRÉSERVATION DU BOIS

Pour éviter la pourriture au centre, ainsi que de toute la partie du poteau placée sous terre, grâce à l'utilisation de solutions de préservation du bois, le système suivant est à la fois nouveau et précieux : Il s'agit de faire un trou au centre du poteau, de bas en haut, jusqu'à un point qui doit être au-dessus du sol lorsque le poteau est en position.

Ensuite, percez un autre trou sur le côté du poteau avec une légère inclinaison vers le bas, en faisant une ouverture dans le trou central, comme le montre la figure 169.

Fig. 169.—VUE EN COUPE DU POTEAU

Un bouchon en bois, de deux ou trois pouces de long, doit être bien enfoncé dans le trou au bas du poteau, afin d'éviter toute fuite de tout liquide pouvant être utilisé dans l'opération.

Lorsque les poteaux sont placés en position verticale, une solution de conservation peut être introduite dans le trou sur le côté et celui du centre en est rempli, après quoi un bouchon en liège doit être inséré dans le trou latéral pour éviter l'évaporation ainsi que pour le protéger de la poussière et des insectes.

Les solutions ainsi introduites seront progressivement absorbées par le bois environnant, jusqu'à ce que toutes les parties sur toute la longueur de la cavité centrale soient complètement saturées.

Lorsque les solutions utilisées auront été absorbées par le bois environnant, il suffira de retirer le bouchon et d'en appliquer davantage, si cela est jugé souhaitable.

Un arrosoir commun avec un bec fin sera un récipient pratique à utiliser pour distribuer les solutions.

Le pétrole, la créosote, le sublimé corrosif ou tout autre agent de préservation du bois bien connu peut être utilisé de cette manière.

Les poteaux télégraphiques pourraient être préparés de la même manière, et si les réservoirs centraux étaient remplis de pétrole, ils dureraient cent ans ou plus.

Lorsqu'un grand nombre de poteaux ou de poteaux doivent être préparés, il serait moins coûteux de faire percer les trous à la vapeur ou à la force de chevaux qu'à la main.

Avec du bois très ouvert et poreux, il est fort probable qu'un trou percé sur le côté du poteau et au-dessus du sol, et suffisamment profond pour contenir une demi-pinte ou plus de créosote ou une autre solution similaire, répondrait, mais une cavité centrale qui atteint le fond serait peut-être mieux.

POTEAUX DE CLÔTURE EN FER

L'avènement des grillages a été suivi d'une demande de poteaux dans les régions des Prairies, où le bois est rare.

Plusieurs formes de poteaux en fer ont été imaginées, dont les principales sont illustrées ci-dessous.

La figure 170 est en fer, d'un quart de pouce d'épaisseur et de deux pouces et demi de largeur, roulé en courbe et percé aux intervalles appropriés pour les agrafes, qui doivent être serrées sur le côté concave.

Figure 170.—poteau



Le disque, figure 171, est extrait d'un fer d'un quart de pouce.

Figure 171.—disque

Il est enfoncé un peu au-dessous du sol, et le poteau est enfoncé à travers l'ouverture incurvée dans laquelle il s'insère étroitement.

La figure 172 est une barre de fer plate, avec des fentes découpées en diagonale sur un côté pour recevoir le fil.

Fig. 172.—poteau avec tuiles

Le poteau est soutenu par deux tuiles percées de trous pour s'adapter au poteau, qui est enfoncé à travers elles.

La figure 173 est constituée d'une cornière renforcée à la surface du sol, avec une plaque de fer angulaire roulée à cet effet et enfoncée à sa place.

Figure 173

La figure 174 montre un poteau en fer, avec la pièce de base et le tube d'entraînement à sa gauche.

Fig. 174.—POTEAU AVEC UNE PIÈCE EN FER

Le poteau est une barre ou un tube de fer rond, avec des encoches pour les fils, qui sont maintenus en place avec de courts morceaux de fil de ligature enroulés autour du poteau.

La pièce de base, qui est représentée au milieu de la gravure, est en fonte, longue de onze pouces et large de cinq pouces en haut, avec deux boucles pour insérer le poteau de fer. Celui-ci est enfoncé dans le sol et le poteau de fer y est enfoncé.

À gauche de la figure est représenté le dispositif d'entraînement du poteau. C'est un morceau de tuyau de gaz commun, juste assez grand pour glisser facilement sur le dessus du poteau, et muni sur le dessus d'un capuchon en fer pour recevoir le coup du gros marteau ou maillet utilisé pour le battage.

La figure 175 montre une pièce rectifiée en fonte et, à droite, l'extrémité inférieure d'un poteau reposant sur l'une d'elles.

Figure 175.—PIÈCE DE SOL EN FONTE

Les trois brides sont coulées en une seule pièce solide, avec un trou au centre de n'importe quelle forme et taille souhaitées.

Les ailes ou brides sont des plaques de trois pouces, s'étendant jusqu'à des bords tranchants sur le fond, de sorte qu'elles puissent facilement être enfoncées dans le sol. Ils peuvent être de n'importe quelle taille souhaitée, des tailles plus grandes étant nécessaires pour un sol léger et productif que pour un sol raide.

La figure 176 est un poteau en fer sur un socle en bois, pour les situations où le sol est meuble et humide.

Figure 176

La base est de préférence en cèdre, longue de trois à quatre pieds, épaisse de quatre pouces et large de quatre à six pouces.

Il doit être enfoncé dans le sol en travers de la ligne de clôture. Le poteau est en fer, fixé et agrafé dans l'embout, comme le montre la figure. Avant d'être mis en place, l'ensemble est saturé de goudron de houille chaud, comme conservateur.

Il y a moins de demande pour des poteaux en fer que prévu lorsque les clôtures grillagées sont devenues d’usage général. Il s'est avéré que les poteaux en bois peuvent être livrés dans n'importe quel endroit accessible par chemin de fer à un coût inférieur à celui des poteaux en fer.

 

 

 

 

 

 

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