Portails et fixations

Portails et Clôtures à l'ancienne

PORTAILS EN BOIS

À mesure que les clôtures en planches et en piquets ont progressivement remplacé les rails et autres clôtures primitives, des «barres» utiles mais peu pratiques ont commencé à disparaître et des portes bien rangées sont apparues.

Le gain de temps nécessaire au démontage et au montage des barreaux, plutôt qu'à l'ouverture et à la fermeture des portes, est considérable. Un bon portail en bois durera longtemps. Les portes doivent avoir au moins quatorze pieds de largeur.

Tout le bois utilisé dans la construction du portail doit être bien séché. Il est préférable de raboter toutes les boiseries, même si cela n'est pas absolument nécessaire.

Recouvrez chaque tenon d'une peinture épaisse avant de le placer dans sa mortaise. Fixez le renfort à la traverse avec des petits boulons ou des clous forgés bien serrés.

Mortaisez les extrémités des planches dans les poteaux d'extrémité et fixez-les en place avec des épingles en bois calées aux deux extrémités ou des boulons en fer.

Les meilleurs sont faits de planches de pin de six pouces de largeur ; les extrémités devraient être des échantillons de quatre pouces sur vingt-quatre, bien que celui du loquet puisse être plus léger.

Cinq traverses suffisent. Plus le portail est léger par rapport à sa résistance, mieux il est. Il n’y a qu’une seule bonne façon de renforcer une porte, et plusieurs mauvaises.

Le but du contreventement est de renforcer le portail, mais aussi d'éviter son affaissement. Les portes s'affaissent de deux manières : par le déplacement d'un côté des poteaux sur lequel les portes sont accrochées, et l'installation des portes elles-mêmes.

À moins d'être contreventé, la seule chose qui maintient le portail d'équerre est la parfaite rigidité des tenons dans les mortaises ; mais le poids du portail les desserrera et permettra à l'extrémité du portail opposée aux charnières de s'affaisser.

Il est clair qu'un support placé comme celui montré à la figure 177 n'empêchera pas cette déstabilisation.

La seule opposition qu'elle peut donner est la résistance des clous, et ceux-ci se détacheront dans les trous aussi facilement que les tenons dans les mortaises.

Un ensemble de renforts comme illustré à la figure 178 n'est pas beaucoup mieux, car la résistance doit dépendre de la rigidité de la pièce verticale au milieu, et les boulons ou clous qui la maintiennent céderont suffisamment pour permettre au portail de s'affaisser.

La méthode illustrée à la figure 179 est tout aussi défectueuse, tandis que la méthode illustrée à la figure 180 est encore pire.

Il semble étrange que quelqu'un puisse étayer une porte de cette manière, mais on voit assez fréquemment des tentatives de ce genre. La seule bonne façon de renforcer l'agate est illustrée à la figure 181. Le portail peut être renforcé davantage comme le montre la figure 182.

Avant que le portail ne puisse s'affaisser, le renfort doit être raccourci ; à mesure que la porte s'installe, les points a et b doivent se rapprocher, ce que le renfort empêche efficacement.

Les poteaux doivent être placés de manière à ce qu’ils ne soient pas tirés d’un côté et ne permettent pas au portail de s’affaisser. Le poteau doit être placé au-dessous de la ligne de gel, sinon il sera soulevé de sa position ; trois pieds sous terre, ce n’est pas trop.

Ayez un grand poteau et faites-y un grand trou. Veillez à placer le poteau d'aplomb et tamponner fermement la terre dans le trou - elle ne peut pas être tamponnée trop fort.

Pendant que vous piétinez, continuez à faire le tour du poteau, afin que la terre soit tassée de tous les côtés. Les blocs peuvent être disposés comme le montre la figure 183 ; mais cela n'est pas vraiment nécessaire, lorsque les poteaux ont été correctement placés, bien qu'il puisse être conseillé de prendre cette précaution supplémentaire.

Pour supprimer le poids de traction du portail lorsqu'il est fermé, l'extrémité battante peut reposer sur un bloc ; ou une épingle serti dans l'embout du portail peut reposer dans une fente sciée dans le poteau, ou sur un épaulement du poteau.

La figure 184 montre une extrémité d'une combinaison de deux plans : la tige de fer située près du sommet du poteau haut maintient le portail tandis que la tension exercée sur le poteau est atténuée par le fait que l'extrémité opposée du portail fermé est appuyée sur l'autre poteau.

Pour accrocher le portail, les meilleures charnières sont sans doute celles représentées à la figure 185.

Une partie passe à travers l'embout du portail et est fixée par un écrou à l'extrémité. L'autre pièce est chauffée et enfoncée dans le poteau en suivant le tracé d'un petit trou.

À côté se trouve la charnière à sangle, qui doit être fixée avec des boulons ou des vis. Trois manières simples et peu coûteuses de soutenir la porte sont illustrées dans les figures 186, 187 et 188.

   

Dans la figure 186, une solide bande de bois ou de fer peut être utilisée à la place de la chaîne. Et à la place du tabouret pour la réception de l'extrémité inférieure de l'embout, on peut substituer un bloc reposant sur le sol, ou une épaule sur le poteau.

Le mode illustré à la figure 187 est courant en Occident. Sa construction ne nécessite aucune explication. En faisant glisser le portail vers l'arrière jusqu'à ce qu'il soit presque en équilibre, il peut être transporté facilement.

Dans la figure 188, la fixation, ou loquet, doit être disposée de manière à maintenir en position la partie inférieure du portail. Le caisson en pierre facilite le déplacement du portail. Un gros bloc de bois remplit le même objectif.

UNE PORTE DE FERME TRÈS IMPORTANTE

La figure 189 montre un portail qui allie une grande durabilité à une grande beauté rustique.

Fig. 189

Les poteaux de cèdre, A A, doivent être enfoncés de quatre pieds dans le sol et à au moins dix pieds hors du sol. B représente un morceau de pin dur de 2 x 6, dans lequel les poteaux sont mortaisés.

O est un pin clair de 4 x 4, tourné aux deux extrémités et mortaisé comme le montre la figure 191.

D E F sont des bandes de pin de 1 x 4.

G est une bande de pin de 1 x 6, une vue en coupe figure 190.

Il est préférable d'utiliser une pièce de D et E de chaque pièce, en laissant F s'interposer entre elles, car cela donne plus de rigidité au portail.

H est un bloc de cèdre avec un trou percé ou creusé assez grand pour recevoir le poteau C, et pour le rendre plus durable, il faut percer un petit trou à travers le bloc, de manière à laisser passer l'eau qui s'y accumule ; le bloc ne doit pas avoir moins de dix-huit pouces de long, soit quatre pouces au-dessus du sol.

Je montre le grillage connecté. J est un fil solide porté et fixé au bas du premier poteau de clôture. Les K K sont des taquets fixés aux poteaux pour les maintenir plus fermement dans le sol.

L sont des pierres sur lesquelles les poteaux, A A, peuvent se tenir. Je montre la charnière, réalisée de manière à reprendre l'affaissement après la stabilisation du portail et à mesure que le bois s'use.

UN PORTAIL SOLIDE ET SOIGNÉ

Les poteaux, a, a, figure 192, en chêne ou autre bois durable, mesurent huit pouces carrés et s'élèvent à cinq pieds et demi au-dessus du sol.

Fig. 192.—UNE PORTE BIEN FAITE

Les poteaux b, b, ont trois pouces et un tiers d'épaisseur, quatre pieds et trois quarts de longueur, sont mortaisés pour recevoir les lattes, c, c, qui sont en pouces, de trois pouces de largeur et dix pieds quatre pouces et trois quarts de longueur.

Ils sont introduits dans les poteaux b, b, à la distance indiquée dans la figure.

Les lattes d ont trois pouces de largeur et un pouce d'épaisseur, et sont placées l'une en face de l'autre à l'avant et à l'arrière de la porte comme entretoises ; e, e, sont simplement des lattes pour former une surface droite pour les charnières, f, f ; tous sauf ceux du haut et du bas sont très courts et ramenés au poteau.

Les charnières, fabriquées par un forgeron à partir d'un vieux pneu de wagon, mesurent un pouce et demi de largeur, trois seizièmes de pouce d'épaisseur, et sont fixées par des boulons en fer léger à travers les lattes en e et au montant arrière.

Ce qui précède décrit une porte bon marché, légère et durable, qui, en plus de vingt-trois ans d'utilisation, n'a jamais fléchi, bien qu'elle se trouve dans l'allée de trois fermes et qu'elle a également été utilisée, ces dernières années, pour accéder à une scierie.

Elle est faite du meilleur pin. La charnière est un point important. Non seulement elle est bon marchée et facile à fabriquer, mais elle sert également de renfort pour la porte en tout point et permet ainsi de fabriquer la porte avec légèreté. Avec cette charnière, l'affaissement est impossible.

 Un portail de ce type pourrira en premier.

PORTAILS EN FER LÉGER

La porte représentée à la figure 193 peut être faite de faux fer d'un pouce et demi de largeur et d'un demi-pouce d'épaisseur, ou de préférence d'un tuyau de gaz en fer de n'importe quel diamètre allant d'un demi-pouce à un pouce.

Dans le voisinage des régions pétrolières, on peut acheter à très bas prix des conduites qui sont en assez bon état pour cet usage.

Fig. 193.—UNE PORTE EN FER LÉGER

Pour se protéger des porcs, il doit être suspendu près du sol et avoir un ou deux tuyaux horizontaux supplémentaires près du fond.

La figure 194 montre la construction d'une porte destinée aux situations très exposées aux intrus.

Fig. 194.--UN PORTAIL EN FER FORGÉ

Elle est constituée de bandes verticales de fer plat, pointues vers le haut et fixées par des rivets à une solide charpente de fer. Les « piquets » sont espacés de deux à trois pouces, au choix, pour l'apparence de la porte, ou selon la taille des volailles ou des animaux à empêcher de passer.

PORTAILS À FERMETURE AUTOMATIQUE

Chaque portail à fermeture automatique doit être équipé d'un loquet ou d'un ressort, d'un biseau approprié contre lequel il peut heurter et d'une encoche pour le maintenir.

Les portes donnant sur le jardin ou sur la rue doivent être suspendues de manière à pouvoir s'ouvrir dans un sens ou dans l'autre.

La figure 195 montre une charnière et une glissière pour un tel portail. En ouvrant le portail des deux côtés, le bras de la charnière supérieure glisse sur la barre de fer, soulevant un peu le portail lorsqu'il pivote.

Fig. 195. Charnière et glissière pour portail



Une fois détachée, elle glisse sans aide et se ferme par son propre poids. La figure 196 montre une autre forme de glissière en fer, adaptée à un poteau de portail large et plus ornementale que la glissière simple de la figure 195.

La figure 197 montre un accrochage très bon et courant.

La charnière supérieure est constituée d'un crochet dans le montant et d'un œillet correspondant dans le montant de charnière du portail.

La charnière inférieure est constituée de deux pièces de fer semi-circulaires, chacune dotée d'une tige, dont l'une est représentée au-dessus du portail dans la figure.

ELLEs sont faites pour jouer l’une dans l’autre. Ce style de suspension peut être utilisé sur n'importe quel objet de type portail, mais il est particulièrement utile pour un petit portail de rue ouvrant sur une cour.

Il existe un style de portail pour trottoirs, ce qui n'est pas rare, qui se maintient toujours fermé et verrouillé, au moyen d'une seule charnière supérieure et d'une double charnière inférieure, que l'on peut se procurer dans la plupart des quincailleries.

La charnière inférieure comporte deux « pouces » qui sont entourés de deux poches ouvertes. Lorsque la porte est ouverte, elle oscille sur une douille et son pouce, et projetée hors du centre, le poids de la porte la tire en arrière, et en balançant aussi, elle se verrouille.

On peut construire une porte de ferme entièrement faite maison, dont les figures 198 et 199 montrent la porte et la charnière.

Fig. 198.—PORTE DE FERME À FERMETURE AUTOMATIQUE

Le portail est contreventé et soutenu par une baguette de maintien, s'étendant jusqu'au sommet du montant, qui forme la charnière supérieure, f étant fixée au sommet du montant du portail, par une planche de chêne percée d'un trou lisse.

La charnière inférieure est représentée séparément à la figure 199.

Fig. 199.—Charnière inférieure de la porte

Elle se compose d'une planche de chêne c, d'un pouce et demi d'épaisseur, dans laquelle le montant e est mortaisé. Dans celui-ci, deux douilles sont coupées, un pied de centre à centre.

Les douilles dans ce cas ont trois pouces de diamètre, et lorsque la porte est en place et fermée, elles s'appuient contre deux piquets de bois dur (criquet), de deux pouces et demi de diamètre, d, qui étant courbés, sont cloués au poteau de porte, a.

Une pierre lisse, posée devant ces pieux, supporte le poids de la porte et soulage dans une certaine mesure la pression exercée sur le sommet du poteau. Les charnières doivent être bien graissées et il est bon de les plomber également pour éviter les craquements.

PORTAIL POUR TERRAIN DE VILLAGE

La figure 200 montre un portail léger et solide fait de bois et de fil de fer. Le fil supérieur est barbelé pour empêcher  de s'appuyer contre lui.

Figure 200.—PORTE PRATIQUE

Les fils inférieurs sont également barbelés pour empêcher les chats, les chiens et les volailles de se glisser en dessous. Cette porte est bon marché, peut être facilement construite et convient à la cour avant ou arrière.

UN RESSORT DE PORTE OU DE PORTAIL CHINOIS

La figure 201 montre la manière dont les Chinois utilisent un arc comme ressort pour fermer les portes et les portails.

Figure 201.—RESSORT DE PORTE OU DE PORTAIL CHINOIS

L'arc est attaché au portail par une corde ou une chaîne.

Une autre corde ou chaîne est attachée au milieu de la corde de l'arc par une extrémité, et l'autre extrémité est fixée au poteau du portail, de telle manière que lorsque le portail est ouvert, l'arc sera tiré et son élasticité sert à fermer la porte une fois relâchée.

Notre artiste a montré l'invention chinoise attachée à un portail de modèle Yankee.

PORTAILS LEVANTS

Il existe différentes formes de portails qui ne sont pas du tout suspendus à des charnières, mais soit suspendus par le haut pour se soulever et munis de contrepoids, soit réalisés sous forme de panneaux mobiles.

La figure 202 représente une porte d'usage général particulièrement bien adaptée à une région visitée par des neiges profondes en hiver.

Figure 202.—FERMETURE DE LA PORTE

Le poteau, solidement fixé, s'étend un peu plus haut que la longueur du portail. Devant celle-ci, et solidement fixée en bas et en haut, se trouve une planche suffisamment éloignée du poteau pour que le portail puisse passer facilement entre elles.

Un boulon en fer traverse le grand poteau et l'extrémité inférieure de la grande barre de portail verticale sert d'équilibre pour que le portail s'ouvre.

Une corde attachée au bas de la porte passe sur la poulie et porte un poids de fer ou de pierre qui équilibre presque la porte. La porte ouverte est illustrée à la figure 203.

Figure 203.

La figure 204 montre un portail équilibré de manière similaire et disposé de manière à pouvoir être ouvert par une personne souhaitant passer sans quitter le véhicule.

Figure 204.—UNE PORTE " À OUVERTURE AUTOMATIQUE "

Elle est suspendu par des cordes qui passent sur des poulies près du sommet de longs poteaux, et contrebalancé par des poids aux autres extrémités des cordes.

Des petites roues sont placées aux extrémités du portail pour se déplacer le long de l'intérieur des poteaux, et ainsi réduire les frottements.

Le portail est élevé par des cordes attachées au centre de la partie supérieure du portail, à partir desquelles elles passent jusqu'aux poulies au centre de l'arcade, puis le long de bras horizontaux perpendiculaires aux barres qui relient les sommets. des poteaux.

En tirant sur la corde, le portail, qui est à peine plus lourd que les poids d'équilibrage, se soulève et, après le passage du véhicule, le portail tombe tout seul.

En passant dans la direction opposée, une autre corde est tirée, lorsque la porte est relevée comme auparavant.

Les figures 206 et 207 montrent un portail spécialement conçu pour les régions enneigées. Le poteau de verrouillage, figure 205, est fixé dans le sol et relié à la clôture. C'est un poteau de clôture carré ordinaire, sur le côté duquel est clouée une bande de planche, avec un espace d'un pouce entre la planche et le poteau.

Fig. 205.—POST DE VERROU

À l'extrémité opposée de la porte, un talon est placé en biais, comme le montrent les figures 206 et 207.

Fig. 206.-—la porte ouverte

Figure 207.—LA PORTE FERMÉE

Le portail est réalisé en posant les cinq barres horizontales sur le sol d'une grange ou sur un autre endroit plat, avec l'une des barres transversales inclinées en dessous et l'autre au-dessus. Des trous d'un demi-pouce sont percés dans les trois épaisseurs, les boulons de carrosserie insérés par le bas et les écrous vissés.

 Le portail, ainsi fixé à une extrémité, est porté à l'endroit où il doit rester et les autres extrémités des barres horizontales sont fixées au talon par des boulons similaires. Ceux-ci doivent fonctionner librement dans les trous.

La barre inférieure mesure quatre pieds de long et la barre supérieure sept pieds.

Au talon de la barre supérieure est suspendu un poids presque assez lourd pour équilibrer le portail afin que qu'il puisse facilement être basculé comme indiqué dans la figure 206, et le poids le maintiendra plus élevé.

Les figures 208 et 209 illustrent une manière très peu coûteuse de percer une palissade dans un endroit où il n'y a pas d'occasions de passage suffisamment fréquentes pour nécessiter une porte plus élaborée.

Figure 208.—LA PORTE EN POSITION

Des bandes de planches en pouces, aussi larges que les rails de la clôture et longues de cinq ou six pieds, sont clouées sur la face supérieure des rails et trois piquets sont cloués aux bandes.

Les pièces sont ensuite sciées, biseautées, et les piquets sont détachés des barreaux de la clôture en tirant ou en coupant les clous.

Le portail peut être levé et placé sur un côté, le trépan ne peut pas être enfoncé ou retiré. Aucune corde ou autre fixation n'est nécessaire et elle est presque invisible, ce qui est plusieurs fois un avantage. La porte, telle que soulevée de la clôture et placée sur un côté, est illustrée à la figure 209.

Figure 209.—LA PORTE OUVERTE

La figure 210 montre une forme améliorée de cette porte sans poteaux. Dans ce cas, les petites bandes de planches sont coupées uniquement dans la mesure où le portail doit être large et une traverse diagonale les sépare, comme indiqué sur la figure.

Fig. 210.—UNE PETITE PORTE DANS UNE CLÔTURE

Les charnières sont fixées aux barres horizontales de la clôture par des goupilles en bois représentées en a et b.

Un morceau de corde ou un fil court passant au-dessus des extrémités de deux des piquets sert à maintenir le portail solidement fixé.

Ces ouvertures ne sont pas conçues pour un portail ordinaire et ne pourraient être utilisées pour le passage d'aucun véhicule, car les barres horizontales gêneraient.

Pour une porte arrière donnant sur le jardin, une telle ouverture serait souvent jugée pratique et permettrait d'économiser de nombreuses étapes.

La figure 211 montre un portail relevable, ou plutôt un panneau mobile, suffisamment large pour permettre le passage d'une équipe et d'un véhicule. Cela pourrait être utile dans les endroits où l'on ne souhaite pas passer fréquemment.

Figure 211.—PANNEAU MOBILE

La figure 212 montre une autre forme de barrière très pratique à utiliser dans un pays où la neige est épaisse.
Le panneau suffisamment large pour permettre le passage d'une équipe et d'un véhicule.

Cela pourrait être utile dans les endroits où l'on ne souhaite pas passer fréquemment.

Fig. 212.—UNE PORTE NON BOUCHE PAR LA NEIGE

Il est monté dans un cadre solide et équilibré par des poids, de sorte qu'il puisse être facilement soulevé. La figure explique suffisamment comment ce portail très utile est réalisé et accroché dans le cadre.

PORTAILS RUSTIQUE

Un portail rustique pittoresque est illustré à la figure 213. La clôture et les poteaux sont faits pour correspondre. Son mode de construction est clairement montré dans l'illustration.

Figure 213.—PORTE ORNEMENTALE

Les vases situés au sommet des poteaux peuvent être omis, à moins que l'on puisse prendre le temps de les arroser correctement.

Une porte rustique très soignée, bon marché et solide est montrée à la figure 214.

Fig. 314.—PORTE RUSTIQUE LÉGÈRE

Le grand poteau et les deux montants de la porte sont en cèdre rouge. Les barres horizontales peuvent être du même bois ou d'un autre bois. Le montant le plus long mesure cinq pieds et demi de long, le plus court quatre pieds et demi.

Les extrémités des premières sont découpées pour servir de charnières, comme le montre la figure. Cinq trous sont percés dans chacune des pièces verticales, de deux pouces de diamètre, dans lesquels les extrémités des barres horizontales sont insérées et solidement calées.

Pour la charnière supérieure, un morceau de planche est percé pour recevoir le portail, et l'autre extrémité est réduite et enfoncée dans un trou du poteau, ou clouée solidement à son sommet.

Un bloc de cèdre, dans lequel un trou de deux pouces a été percé, est partiellement enfoncé dans le sol pour recevoir l'extrémité inférieure de la pièce verticale.

Un loquet en bois s'adapte mieux au portail qu'un loquet en fer.

PORTES ÉQUILIBRÉE

La figure 215 est une forme modernisée de porte qui est populaire depuis des générations en Nouvelle-Angleterre et dans les États du Middle.

Figure 215.—PORTE ÉQUILIBRÉE

Dans la méthode de construction primitive, la barre supérieure était constituée du tronc d'un jeune arbre droit, légèrement taillé, dont l'extrémité dépassait comme un « talon » au-delà du poteau sur lequel elle tournait.

À son extrémité, un gros rocher, ou une boîte de pierres plus petites, servait de contrepoids.

Dans la porte représentée ici, le bâton supérieur est en bois scié, sur le talon duquel la grosse pierre est retenue par un goujon de fer.

L'autre extrémité de la barre supérieure repose, lorsque le portail est fermé, sur une goupille de fer enfoncée en diagonale dans le poteau, comme le montre l'illustration.

Une goupille de fer plus petite est enfoncée dans le poteau immédiatement au-dessus de l'extrémité de la barre supérieure, pour empêcher la porte d'être ouverte par des animaux indisciplinés qui pourraient tenter d'entrer.

La figure 216 montre une porte équilibrée utilisée dans certaines régions de la Caroline du Nord.

Figure 216.—PORTE ÉQUILIBRÉE DE CAROLINE

Il s'agit d'une porte à piquets encadrée dans le côté inférieur d'un long poteau, qui est suspendu près de son milieu à un pivot enfoncé dans le haut du poteau de la porte.

La figure 217 montre une forme plus élégante, le "talon" du portail restant au niveau de la ligne supérieure de la clôture.

Fig. 217.

 

PORTE PAR TEMPS DE NEIGE

Le portail illustré à la figure 218 est adapté à tous les temps, mais particulièrement utile en cas de neige profonde ; car il est facile de le soulever au-dessus de la neige et de le maintenir en place en insérant une goupille dans les trous de la barre de charnière, qui est fermement fixée au poteau de la porte.

Fig. 218.—PORTE POUR LES TEMPS ENNEIGÉS

La barre de charnière doit être en bois de bonne qualité, solide, ronde et lisse, afin que le portail puisse pivoter et glisser facilement.

Des planches peuvent être utilisées à la place des piquets si vous préférez. Le poteau de verrouillage à droite comporte une longue fente dans laquelle le loquet peut fonctionner, au lieu d'un moraillon, afin qu'il puisse être fixé lorsque le portail est à n'importe quelle hauteur.

PORTES DE FERME DE L'OUEST DE L'INDE

Les illustrations, figures 219 et 220, montrent deux formes de portes utilisées sur l'île de la Jamaïque.

Figure 219.—LARGE PORTE DE FERME

Fig. 220.—UNE AUTRE LARGE PORTE DE FERME

Ces portes mesurent vingt et un pieds de long chacune et ne peuvent pas s'affaisser, même si un certain nombre de petits garçons se balancent dessus.

Dans la porte figure 220, le poteau principal mesure neuf pouces sur six ; les barres marquées 2, 3, 5 et 7 sont enfoncées dans le bois de trois pouces sur la face supérieure et d'un pouce et demi sur la face inférieure.

Les tenons, indiqués en pointillés, traversent entièrement les poteaux et sont fixés par des épingles.

Le renfort 6 est fixé à la barre supérieure à dix-huit pouces au-delà du centre F ; D est un fil de clôture robuste fixé par un écrou à vis en E ; le fil B est maintenu fermement par le crochet à vis A ; la bande de fer, 9, a un pouce d'épaisseur et est boulonnée au poteau.

Il fonctionne sur un pivot d'un pouce et quart de diamètre, et qui tourne sur un morceau de fer plat au fond d'un morceau de tuyau de fer d'un pouce et demi, qui est soudé avec du plomb fondu dans la pierre, 10.

Seul du bois dur est utilisé dans la construction.

Dans le portail représenté à la figure 219, la construction diffère de celle qui vient d'être décrite en ce qu'elle comporte une chaîne légère fixée dans la manille C et vissée fermement en A. Elle est attachée au poteau H par un pivot, comme le montre notre illustration.

Il est souvent pratique et économique, surtout dans les régions nouvellement peuplées, où les forgerons et les quincailleries ne sont pas disponibles, de fournir des charnières pour portails, de les fabriquer en bois. La forme la plus simple et la plus primitive est illustrée à la figure 221.

Un poteau est choisi avec une grande branche dépassant presque à angle droit. Un trou perpendiculaire sécurise le haut du support du portail arrière. Le pied repose sur un solide poteau court, appuyé contre le corps principal du poteau.

Un petit trou de vrille doit s'étendre vers l'extérieur et vers le bas à partir du côté le plus bas ou de la pointe du trou du poteau court, pour agir comme un drain, sinon l'eau qui s'y accumule risquerait de faire pourrir rapidement à la fois le support et le poteau court lui-même.

Une autre forme consiste à maintenir le dessus par un solide support en bois. Une troisième forme est illustrée par la figure 222, dans laquelle le haut du support passe à travers un court morceau de planche sciée ou fendue, cloué ou épinglé sur le dessus du poteau.

La forme représentée à la figure 223 est constituée d'un jeune arbre robuste et souple ou d'une branche de hêtre, de caryer ou d'un autre bois dur et dur ou, si cela est possible, d'un morceau de tige de fer.

Figure 223.—UNE CHARNIÈRE AVEC TIGE DE FER

Un portail peut être réalisé sans charnières en ayant le montant suspendu un peu plus long que le montant avant et en arrondissant les deux extrémités.

Celui du bas doit travailler dans un trou à l'extrémité d'un poteau court surélevé de manière à ce que la terre ne pénètre pas facilement, et celui du haut doit travailler dans un trou pratiqué dans une pièce de chêne fixée au sommet du poteau du portail.

Les portes de ce genre peuvent être fabriquées et installées à peu de frais que sont les barreaux, et se révèlent beaucoup plus pratiques et permettent de gagner du temps.

Figure 224.—PORTE SANS CHARNIÈRES

La figure 225 représente une petite porte à main suspendue à une tige de fer enfoncée dans un trou percé dans le bas du montant de charnière, et une autre de taille et de matériau similaires, pliée à un angle aigu et ajustée dans le haut.

Figure 225.—charnières à douille

La goupille inférieure repose dans le seuil et la goupille supérieure traverse le poteau auquel le portail est accroché.

PORTAILS DOUBLES

La figure 226 montre une méthode substantielle pour accrocher deux portes au même poteau.

Figure 226.—UNE DOUBLE PORTE

Le poteau peut être en maçonnerie et les boulons de charnière traversent le poteau, évitant ainsi tout affaissement.

Il est souvent pratique d'avoir les portes de la basse-cour accrochées de cette manière, puis les cours peuvent être fermées dans un sens ou dans l'autre en ouvrant simplement les portes.

La figure 227 représente un portail équilibré pour une allée double. La longueur totale est de trente pieds : seize pieds d'un côté du poteau de support et quatorze pieds de l'autre.

Figure 227.—PORTE À DOUBLE ÉQUILIBRE

La pièce supérieure horizontale peut être en bois scié, ou mieux encore, en poteau rond coupé dans un jeune arbre droit, la plus grande extrémité étant du côté court, son épaisseur supplémentaire servant à contrebalancer l'extrémité la plus longue du portail.

Les bandes verticales de la porte d'origine, à partir de laquelle le croquis a été réalisé, étaient des tire-fonds provenant d'un vieux horse-power, et la chaîne faisait partie des restes d'une pompe à chaîne usée.

Il est maintenu en place par des agrafes enfoncées dans les pièces verticales, comme indiqué sur l'illustration. Une épingle enfoncée dans le poteau à chaque extrémité de la grande barre supérieure la fixe solidement lorsqu'elle est fermée.

La figure 228 est une porte qui combine certaines des caractéristiques des deux précédentes.

Fig. 228.—PORTE À DOUBLE ÉQUILIBRE AVEC POST EN PIERRE

Le pilier de pierre est rond, mesure trois pieds de diamètre et quatre pieds et demi de haut.

Un poteau est placé au centre, au bout duquel repose la barre portant les deux portes. La clôture est disposée selon une courbe large, de sorte qu'un seul passage puisse être ouvert à la fois.

La figure 230 montre un style de porte double, qui s'est révélé très utile dans les grandes fermes d'élevage, où il est nécessaire de faire passer des troupeaux de bovins.

Fig. 230.—UNE DOUBLE PORTE SANS CHARNIÈRE

Deux poteaux élevés sont plantés dans le sol à une vingtaine de pieds l'un de l'autre, et un échantillon est posé, qui s'étend du sommet d'un poteau à celui de l'autre.

Un trou de deux pouces est percé au centre de cet échantillon, et un trou similaire dans un bloc de bois fermement planté dans le sol au centre de la porte.

Le poteau central du cadre du portail est arrondi à chaque extrémité pour s'adapter à ces trous, et ce poteau constitue le pivot sur lequel tourne le portail.

Avec cette porte, une seule vache ne peut pas bloquer le passage, et de plus, il n'y a pas d'affaissement des poteaux de la porte, car le poids de la porte repose entièrement sur le bloc au centre.

Pour faire le loquet, figure 229, une barre de fer d'un pouce et demi de largeur et dix-huit pouces de longueur est boulonnée à l'un des montants d'extrémité de la porte, et une barre semblable à l'un des poteaux de la porte.

Figure 229.—LE LOQUET DE PORTE

Pour attraper, une tige de fer de trois huitièmes de pouce passe à travers un trou d'un demi-pouce près de l'extrémité de la barre sur la passerelle.

Cette tige est pliée selon la forme indiquée sur la figure, et soudée. On verra que le soulèvement de cette tige courbée permettra aux deux barres de se rapprocher, et lorsqu'elles tomberont, elles les maintiendront fermement.

PORTAILS À DOUBLE VERROUILLAGE

La figure 231 représente une grande porte de ferme avec deux loquets. C'est une précaution très utile contre les ruses du bétail qui a appris à déverrouiller les loquets ordinaires des portes.

Fig. 231.—UNE PORTE DE FERME À DOUBLE VERROUILLAGE

Les loquets fonctionnent indépendamment les uns des autres, les fils b, b étant fixés au levier à main a, puis aux loquets e, e.

Un animal espiègle ouvre parfois une porte en soulevant le loquet avec son nez, mais si il le tente ainsi, il ne peut soulever qu'un loquet à la fois, toujours celui du haut, tandis que celui du bas reste fermé.

Dès que l'animal lâche prise, le loquet revient et se rattrape. Un porc ne peut pas passer, car le loquet inférieur empêche la porte de s'ouvrir suffisamment pour lui permettre de passer. Une vache aura du mal à ouvrir la porte, car elle ne peut pas le soulever suffisamment haut pour la déverrouiller.

Les loquets e, e fonctionnent de haut en bas dans les coulisses c, c, et lorsque le portail est fermé, ils se trouvent à peu près à mi-chemin entre le haut et le bas des coulisses.

La figure 232 montre une autre forme de loquets doubles, qui se ferment par un mouvement absolu, au lieu de dépendre de leur propre poids.

Fig.—232. UNE PORTE POUR TOUT LE STOCK VIVANT

Il y a deux loquets fixés à un levier articulé, de sorte que lorsque l'extrémité supérieure ou la poignée est poussée vers l'arrière ou vers l'avant, les loquets se déplacent tous deux dans la même direction. La construction de la porte, ainsi que la forme et la disposition des loquets et du levier, sont clairement montrées.

PORTAIL COULISSANT AMÉLIORÉ

Le portail coulissant de style ancien est un engin peu maniable, et la seule excuse pour son utilisation est sa simplicité et son faible coût.

De nombreux dispositifs ont été inventés et brevetés pour faciliter son coulissement et son balancement, mais leur coût les a empêchés d'être généralisés, et l'ancien portail nécessite toujours la même quantité de marquage et de soulèvement pour l'ouvrir et le fermer.

La figure 233 montre la pièce jointe.

Les blocs en haut et en bas sont en bois dur, d'un pouce et quart d'épaisseur. Les deux planches doivent également être en bois dur.

Entre les planches se trouvent une ou deux petites roues en fer ou en bois dur, tournant sur des boulons d'un demi-pouce, qui traversent les deux planches.

Les barreaux du portail fonctionnent sur ces roues. Le portail complet, avec fixation, est représenté sur la figure 234, le portail étant fermé.

Fig. 234.—la porte terminée

Pour ouvrir le portail, ramenez-le presque jusqu'à la barre du milieu, puis ouvrez-le, l'accessoire tourne avec le portail. Le pivot inférieur doit être graissé de temps en temps.

Il est bon de fixer un fil de fer barbelé le long du bord supérieur de la barre supérieure, pour empêcher le bétail de s'étendre et de s'appuyer sur le portail.

Lorsque les porcs sont enfermés, il est conseillé de fixer un fil de fer barbelé le long du bord inférieur de la barre inférieure, car il empêche les petits porcs de passer en dessous et empêche les plus gros de soulever la porte ou d'essayer de s'enraciner en dessous.

UN PORTAIL COULISSANTE AVEC CHARNIÈRE

Les illustrations, figures 235 et 236, montrent un portail très pratique pour les basses-cours. Il mesure quatorze pieds de large pour un usage ordinaire et comporte trois poteaux courts.

Celui du milieu est mobile. Une boîte de planches de deux pouces fabriquées pour s'adapter au poteau est plantée dans le sol ; le poteau y est fixé et peut être supprimé à volonté. Ce poteau est placé à trois pieds de celui de l'extérieur.

Figure 235.—LA PORTE OUVERTE

Figure 236.—LA PORTE FERMÉE

La charnière est en bois dur, avec une roue de six pouces de diamètre, comme le montre la figure. Elle doit être construit de manière à ce que le portail puisse bouger librement, mais pas trop librement. Elle est soutenu en haut par un capuchon placé en diagonale et en bas par un bloc de criquet ou de cèdre en dessous.

Les montants centraux du portail doivent être placés un peu à l'écart du centre, afin que le portail puisse être équilibré sous le rouleau.

Des loquets en bois sont placés dans le poteau central sur lequel repose le portail. Pour ouvrir le portail, repoussez-le vers le poteau du milieu, élevez légèrement le portail et il roulera vers le centre, où il pourra être facilement ouvert.

La figure 235 montre le portail ouvert, et sur la figure 236 on le voit fermé. Cette porte n'a pas de loquet. Un portail de basse-cour n’est généralement pas grand ouvert. Un espace suffisamment grand pour accueillir un homme ou un cheval suffit dans la plupart des cas. Il s’ouvre plus facilement qu’un portail ordinaire et il restera là où il est placé. En découpant une encoche dans la troisième planche et en l'élevant jusqu'au loquet supérieur du poteau du milieu, un passage est fait pour les porcs et les moutons, à l'exclusion des animaux plus gros.

PORTAILS EN BOIS ET EN FIL

L’un des styles de portail de ferme les moins chers et les plus populaires est constitué de fil simple ou de fil de fer barbelé, soutenu par des cadres en bois. La figure 237 montre une forme très soignée de porte combinée.

Fig. 237.—UNE PORTE SOIGNÉE DE BOIS ET DE FIL

Pour le faire, procurez-vous trois montants de trois pouces sur un pouce et demi, longs de cinq pieds et demi, et quatre bandes de trois pouces sur un pouce, longs de onze pieds.

Découpez des épaulements aux extrémités des bandes, et sciez des encoches correspondantes dans les montants ; faites le de un pouce et demi, ou la moitié de la largeur des bandes.

L'encoche inférieure est à deux pouces et demi de l'extrémité du montant et celle du haut à neuf pouces et demi de l'extrémité supérieure.

Insérez les bandes dans les encoches. Il y a alors un espace d'un pouce entre les bandes, dans lequel on place des bandes, de manière à rendre le tout solide, et on les fixe ensemble avec des boulons de carrosserie.

Des renforts de trois pouces sur un pouce et demi sont insérés et maintenus en place par des boulons ou des clous forgés.

Percez autant de trous dans les embouts pour les boulons à œil d'un quart de pouce que l'on souhaite avoir des fils.

Torsadez fermement le fil dans les boulons d'un montant et fixez l'autre extrémité aux boulons correspondants du montant à l'extrémité opposée.

En étirant les fils, passez-les alternativement sur les côtés opposés de la pièce centrale et fixez-les par des agrafes. Cela empêchera, dans une certaine mesure, la déformation. En vissant les boulons avec une clé, les fils peuvent être tirés aussi serrés que souhaité.

Les charnières doivent être fixées avec des boulons, et tout type de fixation peut être utilisé, ce qui est le plus pratique. Du fil de fer barbelé ou lisse peut être utilisé.

UNE BONNE PORTE DE FERME BON MARCHÉ

La figure 238 montre une porte composée de planches et de fils de clôture communs, qui peut être fabriquée par n'importe quel agriculteur. La pièce verticale la plus longue, longue de sept pieds, peut être constituée d'un bâton rond, légèrement aplati d'un côté.

Fig. 238.—Bonne porte de ferme et bon marché

Les barres horizontales sont constituées de planches de clôture communes coupées à la longueur désirée, et la pièce verticale la plus courte peut être constituée d'échantillons de deux pouces sur quatre. Trois fils, lisses ou barbelés, sont tendus à intervalles égaux entre la barre supérieure et la barre inférieure.

Une double longueur de fil s'étend du haut du long montant jusqu'au coin inférieur opposé du portail. Un gros bâton est inséré entre les deux brins de cette diagonale, par lequel on la tord jusqu'à ce qu'elle soit suffisamment tendue.

Si le portail commence à s'affaisser à un moment donné, quelques tours le ramènent.

Une porte en fil métallique améliorée

La figure 239 montre une forme améliorée de porte de ferme en fil métallique, dans laquelle les fils peuvent être serrés à volonté.

Fig. 239.—PORTE À FIL AMÉLIORÉE

Au lieu d'attacher des fils métalliques aux deux extrémités du portail, un montant coulissant est placé près de l'extrémité, auquel les fils sont fixés.

Celui-ci est fixé au standard principal par deux longs boulons à vis, laissant un espace entre les deux de cinq ou six pouces. Les fils sont serrés en tournant les écrous.

Une porte plus simple mais très efficace est montrée à la figure 240. Les montants mesurent trois pouces et quart sur deux pouces, les horizontaux mesurent douze ou treize pieds de long, sur trois pouces et demi sur deux, tous en pin.

Fig. 240.—PORTE DE BOIS ET DE FIL

Les horizontales sont mortaisées dans les montants, les boulons des charnières renforçant les articulations. Les fils barbelés empêchent les animaux de passer par-dessus et à travers la porte.

Pour insérer et serrer les fils, percez un trou de trois huitièmes de pouce dans le montant, passez les fils à travers, en dépassant d'un ou deux pouces, bouchez fermement avec une épingle en bois et pliez les extrémités du fil.

Mesurez la distance jusqu'à l'autre montant et coupez le fil de deux pouces de plus. Passer le fil dans l'ensemble et serrer avec une pince.

Lorsque le fil est tendu, fixer-le avec une épingle en bois, puis pliez le fil. Si le fil s'étire, il peut être tendu très facilement.

La figure 241 représente une barrière, qu'un enfant peut manipuler, qui ne s'affaisse pas et ne se déforme pas, et qui est à l'épreuve des bovins.

Figure 241.—FIL BARBELÉ DANS UNE PORTE

Les matériaux sont deux planches de douze ou quatorze pieds de long, trois montants, la pièce d'extrémité trois pieds et demi et le centre quatre pieds et demi, deux brins de fil de fer barbelé, un entre les planches, et l'autre en haut des montants. Il est suspendu de la même manière que la forme courante du portail.

Reprendre L'affaissement des portes

Divers moyens ont été imaginés pour remédier à l'affaissement des portails. Dans la figure 242, le montant de charnière du cadre du portail s'étend un peu au-dessus de la barre supérieure du portail.

Fig. 242.—REMÈDE POUR UNE PORTE AFFAISSÉE

Une planche est fixée au sommet de ce poteau, a, qui descend vers b, près du milieu de la barre transversale supérieure, et se connecte ensuite avec une double bande courte, une de chaque côté de la planche longue, qui est fournie avec un boulon s'insérant dans les encoches, c, découpées dans le dessous de la barre supérieure du portail.

 La forme de la pièce à double loquet, avec ses boulons et sa fixation à la planche, est représentée en d.

La figure 243 représente un agencement qui permet non seulement de rattraper l'affaissement, mais également de surélever le portail au-dessus de la neige encombrante.

Fig. 243.—UNE BARRE DE LEVAGE POUR UNE PORTE

Le portail est constitué de planches ordinaires en pouces assemblées avec des boulons de carrosserie, sur lesquels les joints jouent librement. L'extrémité de la porte, a, est composée de deux planches, et le poteau, b mesure quatre pouces sur six.

Une planche du bout, «, est échancrée. La pièce diagonale, c, est fixée en d, au moyen d'un boulon à travers elle et la planche inférieure.

L'extrémité a de la pièce diagonale est conformée pour s'adapter aux encoches grâce auxquelles le portail peut être élevé et abaissé.

Il peut également être utilisé comme passage pour les porcs entre les champs, en soulevant simplement la porte suffisamment pour les laisser passer.

Une planche, non représentée sur la figure, est punaisée sur la planche crantée, pour empêcher la pièce diagonale de glisser de sa place.

Une porte beaucoup plus solide est illustrée à la figure 244. Le poteau de charnière mesure environ deux fois la hauteur de la porte et comporte un capuchon, a, près du sommet.

bois, renforcé par deux boulons, e, e, et maintenu en place par deux goupilles de bois, enfoncées juste au-dessus et à travers l'extrémité tenon du poteau.

Fig. 244.—UN REMÈDE POUR UNE PORTE AFFAISSÉE

Les cales c et d sont enfoncées dans le capuchon de chaque côté du poteau. Si le portail s'affaisse, la cale d peut être desserrée et c enfoncée plus bas. L'extrémité inférieure du portail tourne dans un trou percé dans un bloc de bois dur placé dans le sol près du pied du poteau.

La figure 245 montre un portail suspendu de la même manière sur des pivots enfoncés dans les extrémités de la barre charnière.

Ceux-ci jouent dans les boulons à œil qui traversent le poteau auquel le portail est accroché et sont fixés par des écrous de l'autre côté.

Au fur et à mesure que le portail s'affaisse, l'écrou du boulon supérieur est relevé, attirant l'extrémité supérieure de la barre de charnière vers le poteau et soulevant le portail en position horizontale.

BONS LOQUETS DE PORTAIL

Certaines vaches deviennent si expertes qu’elles peuvent soulever presque n’importe quel loquet de porte. Pour contourner cette fâcheuse habitude, des verrous réalisés comme le montre la figure 246 combleront exactement ce portail.

Figure 246.—LOQUET DE PORTE

Il s'agit d'un morceau de barre de fer, tiré vers le bas à une extrémité, et coupé avec un filetage pour être vissé dans le poteau du portail. Un étrier, ou une agrafe tordue, fabriqué comme illustré, est fixé à la barre par un boulon à vis et un écrou.

Un petit boulon doit être enfoncé pour empêcher l'étrier de se renverser. Une lame en saillie sur le portail, lorsqu'il est fermé, soulève l'étrier et maintient le portail.

Ce loquet est trop difficile pour les vaches qui font leur présentation, et elles ne sont jamais capables de « comprendre ».

Un simple loquet pour un portail peut facilement être fabriqué à partir d'un morceau de caryer séché ou d'un autre bois élastique, coupé selon la forme illustrée sur la figure 247.

Fig. 247.—PRISE DE PORTE À RESSORT

Celui-ci est solidement fixé sur le côté de la porte, avec la goupille c passant à travers le haut sans serrer, de sorte qu'il puisse jouer facilement.

Le loquet b est fixé au mur ou au poteau, selon le cas. L'opération sera facilement comprise à partir de l'illustration, et l'on trouvera un appareil utilisable, sûr et durable.

Le portail ne peut pas être basculé sans se coincer, et il peut pivoter dans les deux sens. Un style de fixation très simple et pratique est illustré dans les figures 248 à 251.

Figure 248.—VERROU EN POSITION

       

Il peut être fait de vieux ressorts de buggy, ou de n'importe quel acier plat, et doit avoir un pouce de large sur trois six dixièmes de pouce d'épaisseur et environ dix-huit pouces de long, à une distance de quatre pouces de l'extrémité inférieure.

Le levier est légèrement plié et comporte deux trous de vis ou de boulons pour la fixation, figure 249. Huit pouces de la partie supérieure sont arrondis et pliés à angle droit.

La partie supérieure passe dans une étroite mortaise pratiquée dans le montant du portail figure 248. Une agrafe plate, assez grande pour passer sur le ressort, la maintient en place.

Un crochet en fer, figure 250, enfoncé dans le poteau, maintient le loquet. Un levier en bois, boulonné sur le panneau supérieur du portail, figure 251, permet à une personne à cheval d'ouvrir ou de fermer le portail.

Figure 251.—VERROU AVEC LEVIER SUPÉRIEUR

Ce loquet peut être appliqué à tout type de portail et est particulièrement souhaitable dans les cours ou les jardins, où, grâce à l'ajout d'une chaîne et d'un poids, on peut toujours sentir que le portail est bien fermé.

Le loquet ne coûte pas plus de cinquante cents, et s'il est correctement fabriqué et mis en place, il durera aussi longtemps que la porte.

Figure 252.—LOQUET DE PORTE

La figure 253 représente un style de loquet de porte utilisé dans certains États du Sud.

Figure 253.—VERROU ET BROCHE



Il possède des avantages marqués, dans certains cas, par rapport à d'autres.

Il garantit une certitude absolue, en toutes circonstances, et en permettant à la goupille de verrouillage de reposer sur le bas de la fente du poteau, il soulage les charnières et le poteau de toute contrainte.

Le loquet peut être formé par une charnière à sangle commune, conçue pour fonctionner très facilement, et la goupille doit être soit une goupille en chêne solide, soit un boulon en fer ou une « vis tirefond ».

La figure 253 montre un loquet qui ne peut être ouvert par la vache ou tout autre animal le plus ingénieux. Le loquet en bois coulisse dans deux bandes de fer ou de bois vissées au bois. Il est déplacé par un bouton entre les bandes, ce qui l'empêche également d'aller trop loin.

L'extrémité extérieure est inclinée et munie d'une encoche. Il coulisse dans une mortaise du montant du portail, indiquée par des lignes pointillées.

Lorsque le portail est fermé, le loquet est glissé dans la mortaise, et la goupille, qui joue verticalement dans deux bandes de fer, est soulevée par la pente du loquet et tombe dans l'encoche. Il ne peut être ouvert qu'en soulevant la goupille et en faisant glisser le loquet en même temps.

La figure 254 montre une forme de verrou très ingénieuse et fiable.

Figure 254.—LOQUET DE PORTE

La queue incurvée doit être assez fine et suffisamment molle pour pouvoir être pliée, soit par une paire de grosses pinces, soit par un marteau, de manière à l'adapter au passage de la goupille boulonnée dans le montant avant du portail.

Lorsque le portail se ferme, le loquet se soulève et la queue avance. La goupille d'arrêt ne peut pas sortir, à moins que toute l'extrémité du portail ne se déplace vers le haut et vers l'avant.

CHARNIÈRE SUPÉRIEURE DU PORTAIL DE FERME

Une utilisation continue, des claquements plus ou moins fréquents et l'action des intempéries font que la porte s'affaisse quelque peu, mais l'illustration, figure 255, montre une charnière qui évite ce problème.

Fig. 255.-—charnière supérieure de la porte de ferme

La charnière supérieure est constituée d'une tige d'un demi-pouce, longue d'environ seize pouces, avec un œil à une extrémité et un long filetage coupé à l'autre.

Ce filetage fonctionne dans un écrou, lequel écrou possède une tige de boulon et un écrou, grâce auxquels il est fermement fixé à la barre supérieure du portail.

Si le portail s'affaisse, il faut simplement le soulever et donner à la charnière un tour ou deux dans l'écrou ; et il faut faire de même en cas d'affaissement ultérieur.

Le boulon de charnière doit, bien entendu, avoir une certaine possibilité de se déplacer dans le montant et doit d'abord être réglé suffisamment long pour permettre de rattraper le jeu partout où cela est nécessaire.

PASSERELLES EN GRILLAGE

Les poteaux et les barres rectangulaires au niveau d'un passage à travers une clôture métallique sont peu pratiques et inesthétiques. Un bon substitut à un portail est illustré dans la figure 256.

Fig. 256.—Passerelle dans un grillage

Les chaînes en fer galvanisé léger ont un « émerillon » près de l'extrémité, par lequel elles peuvent être desserrées ou serrées, de manière à avoir juste la bonne longueur, et un mousqueton à l'autre.

Ceux-ci sont tous deux représentés en plus grande taille sur les figures 257 et 258.

Figues. 257 et 258.—boucle et mousqueton pour portail à chaîne

Les chaînes sont fixées aux poteaux par des œillets à vis et doivent correspondre en nombre ainsi qu'en position aux fils.

Ainsi, ils semblent être une continuation des mêmes, et comme ils sont plus grands, ils semblent aux animaux plus forts et même plus dangereux que les barbelés ; ils sont donc évités.

Une courte tige de fer peut être fabriquée pour les relier aux extrémités des crochets, et ainsi, en ouvrant et en fermant le passage, ils peuvent tous être déplacés en même temps.

Une forme moins chère et plus simple de grille métallique est illustrée dans les figures 259 et 260.

Figure 259.—LA PORTE FERMÉE

Figure 260.—LA PORTE OUVERTE

Il est constitué du même nombre de torons que la clôture attenante, attachés à un poteau de manière ordinaire à une extrémité, tandis que les autres extrémités du fil sont fixées à une tige de fer.

Cette tige est pointue à l'extrémité inférieure, et lorsque le portail est fermé, comme on le voit sur la figure 259, cette extrémité descend dans une boucle, et l'extrémité supérieure est fixée à un crochet.

En ouvrant la porte, la tige se desserre et pivote lorsque l'extrémité pointue est enfoncée dans la terre, ou dans un trou dans un bloc de bois planté dans le sol à l'endroit approprié pour la recevoir.

La figure 261 montre un arrangement quelque peu similaire. Les fils du portail sont fixés à un poteau avec des agrafes et attachent les extrémités libres à un poteau de cinq pieds.

Fig. 261. — une porte filaire

Pour fermer le portail, prenez ce poteau ou cette tête de portail et remettez l'extrémité inférieure de la goupille inférieure et le ressort (l'extrémité supérieure derrière celle du dessus.

Si les fils sont tous de la bonne longueur, ils seront tendus et fermes. Deux lattes fixées aux fils du portail les empêcheront de s'emmêler. Un poteau court placé sur un côté de la passerelle peut s'avérer pratique pour maintenir le portail lorsqu'il est ouvert.

 

 

 

 

 

 

 

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