Dessins à deux vues

Il arrive souvent que deux vues seulement suffisent à décrire clairement la forme d'un objet. Les trois exemples donnés à la figure 5.37 démontrent que les vues éliminées ne fournissent aucun renseignement supplémentaire utile à la compréhension du dessin.

Figure 5.37
Deux vues nécessaires

La question suivante survient fréquemment: Quel est le nombre minimal de vues nécessaires?

Par exemple, à la figure 5.38, la vue de dessus pourrait être omise.

Figure 5.38
Trois vues nécessaires

Cependant, l'absence de cette vue rend la « lecture » du plan difficile, car la forme caractéristique en « Z » de l'objet n'est plus mise en évidence.

De plus, la forme des coins A et B n'est pas précisée. Par conséquent, dans cet exemple, les trois vues sont nécessaires.

A la figure 5.39, les deux vues de côté sont équivalentes. Habituellement, on conserve la vue de droite. Par contre, si le chanfrein A n'existe plus, il faudra plutôt choisir la vue de gauche, car elle rend mieux compte de l'entaille B.

Figure 5.39
Préférence pour la vue de droite

Si la vue de dessus donne une description équivalente à celle de la vue de dessous (figure 5.40), on préfère habituellement la première

.
Figure 5.40
Préférence pour la vue de dessus

Si la vue de dessus est aussi descriptive que celle de droite, le choix de l'une ou l'autre vue est déterminé par l'espace disponible sur le papier (figure 5.41).

Figure 5.41
Choix des vues en fonction du format de papier