Émetteur et Récepteur CW 72 MHz
Électronique

L’émetteur

La figure 101 montre le schéma de principe de l’émetteur.

La partie HF proprement dite comporte un transistor NPN BF167 spécialement conçu pour les circuits imprimés.

Le circuit collecteur de ce transistor, comprend une bobine L1 et un condensateur d’accord C5 résonnant sur une fréquence d’environ 72MHz.

Une résistance R8 de 150Ω en série avec le circuit oscillant stabilise l’ensemble en température en diminuant le courant collecteur.

Un condensateur ajustable C6 assure l’entretien des oscillations tandis qu’une self de choc L2 bloque la composante HF.

La polarisation de base de T1 s’effectue au moyen du pont R6 et R7 variables.

La résistance variable R6 est shuntée par un condensateur de 0,01µF.

La modulation de cet émetteur se fait au niveau de la base par l’intermédiaire de C3 et R5S.

Le modulateur est essentiellement constitué de deux transistors montés en multivibrateur à couplages dit « croisés ».

La fréquence des oscillations d’environ 2 800Hz est rendue réglable par R2 disposée dans le collecteur de T3.

Le couplage nécessaire à l’entretien des oscillations est assuré au moyen de C1 et C2 tandis que les bases des transistors T2 et T3 sont polarisées par R1 et R4.

Les oscillations sont ensuite recueillies sur le collecteur de T2 pour être enfin appliquées à la base de T1 à travers C3-R5.

L’ensemble est découplé par un condensateur de 50µF C7 (non représenté sur le schéma d’implantation des» éléments puisque facultatif).

L’alimentation de l’émetteur s’effectue à l’aide d’une pile de 9V.

Réalisation

L’ensemble des composants électroniques peut être monté sur une plaquette à pastilles de cuivre perforées en bakélite HF de préférence.

La figure 102 donne un exemple d’implantation des éléments côté isolant.

Le récepteur

La figure 104 illustre le schéma de ce récepteur.

Il s’agit d’un modèle à superréaction commun à tous les récepteurs précédemment décrits.

Le transistor T1 équipant l’étage détecteur est un modèle identique à celui de l’émetteur.

Le collecteur de ce transistor NPN est chargé par un circuit oscillant L1-C4.

Les oscillations sont entretenues par le condensateur C3 placé entre le collecteur et l’émetteur de T1 tandis qu’une self de choc La bloque la composante HF.

La résistance R3 shuntée par le condensateur C2 constitue une charge BF.

La base est polarisée par le pont R2-R1, il convient de faire attention à la polarité du condensateur C1.

C’est à la jonction L2-R3 que l’on retrouve les tensions BF détectées qui après avoir été filtrées par la cellule R4-C5 sont ensuite appliquées à travers le condensateur C6 à la base du transistor préamplificateur T2.

L’émetteur de ce dernier comporte une contreréaction R6 C7 tandis que la résistance R5 disposée entre base et collecteur polarise l’ensemble.

Une résistance de charge R7 sert à prélever les tensions BF amplifiées qui sont envoyées par le condensateur C8 sur la base de T3.

Un pont de polarisation R8-R9 et une résistance de charge R10 fixent le point de repos du transistor T3, amplifiant les tensions BF à un niveau suffisamment élevé.

Ces tensions de sortie sont ensuite appliquées par le condensateur C9 sur la base de T4.

Une résistance ajustable de 47kΩ (R11) permet de doser les tensions BF à leur amplitude optimum.

Le filtre BF, monté sur circuit ferroxcube que constitue la self L3 et le condensateur C10, est accordé sur une fréquence d’environ 2 800 Hz.

Les tensions BF amplifiées sont appliquées sur la cathode de la diode D1 par le condensateur C11.

La composante continue de détection positive se trouve alors envoyée sur la base de T4 puisque le filtre BF est à la fréquence de résonance, ce qui a pour conséquence de faire croître le courant collecteur de T4 et « coller » le relais « Kaco ».

Le condensateur C12 évite les risques d’accrochages, mais son emploi s’avère facultatif
(non représenté sur le schéma d’implantation des éléments).

Réalisation pratique

Tout comme pour l’émetteur la figure 105 propose un schéma d’implantation des divers composants du côté isolant de la plaquette.

Mise au point

La mise au point consiste tout d’abord à accorder le récepteur sur la fréquence d’émission de l’émetteur. Pour ce faire on peut relier un écouteur entre les points A et B du circuit récepteur.

En réglant la résistance variable R2 on doit entendre le « souffle » caractéristique de superréaction.

Il suffit ensuite de régler C4 jusqu’à ce que le souffle cesse laissant place à la fréquence modulée de 2 800Hz.

A ce moment vérifier que cette dernière provient bien de l’émetteur en retouchant R2 de l’émetteur.

Si vous ne retrouvez pas l’accord il conviendrait de rapprocher où d’écarter les spires de la bobine L1 de l’émetteur, ou bien encore de modifier la valeur du condensateur de réaction du récepteur C3.

En ce qui concerne les antennes pour l’émetteur on utilisera une antenne télescopique de 60cm et pour le récepteur une tige de cuivre de même section que L1 de 35cm.

Afin d’obtenir le maximum de puissance de l’émetteur on retouche le condensateur ajustable C6 et l’on « rattrape » l’accord sur le récepteur.

A chaque impulsion de l’émetteur doit correspondre la fermeture du relais.

Il suffit ensuite d’éloigner l’émetteur et le récepteur et de parfaire l’accord du filtre BF au moyen de R2 de l’émetteur et de R11 du récepteur.

En résumé, on règle d’abord la fréquence d’émission (72 MHz) ensuite la modulation (2 800Hz) afin d’actionner le relais avec la meilleure sensibilité.

 

 

 

 

 

 

 

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