Le mélèze est un arbre au tempérament mélancolique. Il faut le comprendre : il vit seul, sans amis. Même l'oiseau s'en écarte, et pour cause : il est le seul conifère à perdre ses feuilles à l'automne; les oiseaux n'y trouvent donc aucune protection. Le mélèze déteste l'ombre, il aime croître seul en plein soleil. On le retrouve dans les sols très humides, les marais et les tourbières. On pourrait fabriquer de la pâte à papier avec la fibre du mélèze, mais les terres qu'il affectionne présentent de trop grands risques pour la machinerie. On pourrait le transformer en bois de charpente, mais il sèche beaucoup plus lentement que l'épinette ou le sapin. Pourtant, son bois est dur, fort et surtout, il résiste à la pourriture. À l'époque, on le réservait pour construire les nombreux ponts qui enjambaient les ruisseaux. Il servait aussi à la fabrication des quais. Les Amérindiens se servaient de ses racines pour coudre l'écorce de leurs canots. Écorce et résine étaient également employées pour soigner les troubles pulmonaires et rénaux, pour guérir les ulcères et pour panser les brûlures. |
Feuille |
Fruit |
Les aiguilles sont regroupées en faisceaux de 15 à 60 aiguilles et sont caduques. |
Les fruits sont des petits cônes supportés par un pédoncule. |