Situé au sud-ouest du Québec, à cheval sur la frontière de l'Ontario, les basses-terres du Témiscamingue, à l'instar de la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean, occupent une cuvette structurale dans le bouclier. Des roches sédimentaires, principalement des calcaires et des schistes, composent en partie le sous-sol et ordonnent un relief calme dont l'altitude moyenne est de 250 m.
Débordant la frontière ontarienne, le lac Témiscamingue qui se déverse dans la rivière des Outaouais commande l'hydrographie de la région. Ce vaste plan d'eau est entouré d'une plaine argileuse d'origine glacio-lacustre en bordure de laquelle, sur les versants des collines, plusieurs lignes de rivages témoignent des niveaux anciens atteints par le lac au post-glaciaire.
Sur le plan forestier, en raison des conditions climatiques plus clémentes liées aux basses altitudes et de la présence des sols riches développés sur des calcaires et des argiles, le milieu forestier est plus riche que dans les régions avoisinantes. À ce chapitre, l'orme et la pruche sont présents dans les érablières; d'autres essences comme le pin rouge et le pin blanc croissent également en abondance dans la région. En plus d'une grande variété d'espèces d'oiseaux, ces forêts sont peuplées par l'orignal, l'ours noir et la martre pour ne nommer que les plus fréquentes. Il est utile de préciser en outre, que le cerf de Virginie, alors à la limite nord de son aire de distribution au Québec, s'y maintient toujours.
