Pour viser juste

Sur un navire en marche, lorsqu'il s'agit de bombarder un objectif également en marche et qui, de surcroît, suit une course différente, on doit faire face à un problème passablement compliqué. Autrefois, on visait plus ou moins au petit bonheur, quitte à rajuster le tir après chaque coup de canon. De nos jours, l'artilleur n'a plus guère qu'à fournir à une machine les chiffres nécessaires et la mire se règle d'elle-même. La portée, la vitesse du navire qui canonne, celle de l'autre navire,  le navire bombardé, ainsi que la vitesse du vent, sont quelques-uns des détails essentiels que doit connaître l'artilleur. Une machine fait le reste, c'est-à-dire les calculs, et pointe même le canon vers l'objectif à bombarder. Le mécanisme qui permet d'effectuer le réglage du tir est assez complexe, mais à seule fin de donner une idée du principe selon lequel il fonctionne, nous avons esquissé dans notre fig. 101 quelques-uns des organes essentiels de ce mécanisme.

En supposant que l'axe "S" tourne dans le sens indiqué par la flèche, dans quel sens la goupille centrale va-t-elle se diriger ? Quel sera le sens de rotation de l'engrenage "Z" en admettant qu'une charge égale soit portée par chacun des engrenages "Z" et "Y".

 

Réponse

Du fait que l'axe "S" tourne en sens opposé au mouvement normal des aiguilles d'une montre, les engrenages coniques "a" et "b" tournent dans le même sens. Cette rotation amène les autres engrenages coniques "c" et "d" à tourner dans le sens indiqué par les flèches, entraînant les vis "ri" et "r2" à tourner dans le même sens. Par suite de leur rotation, les vis vont pousser la coulisse verticale vers la gauche en faisant descendre la goupille dans la fente oblique. Du fait que cette goupille exerce une pression de haut en bas contre la coulisse horizontale, il s'ensuivra une rotation de l'engrenage "Z" dans le sens des aiguilles d'une montre.

 

 

 

 

 

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