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Référence 57260

La montre la plus compliquée de Vacheron Constantin
réalisée sur demande

La Cote des Montres™ le 17 septembre 2015



Référence 57260 est un chef d’œuvre horloger à double cadran qui réunit des complications et innovations techniques auparavant inimaginables. Il aura fallu huit ans à trois Maîtres Horlogers de la Maison afin de le concevoir et de le fabriquer. Associant les principes traditionnels de l’horlogerie aux dernières avancées techniques, la montre Référence 57260 est une création entièrement originale qui totalise 57 complications, dont plusieurs inédites.



Cette création tout à fait originale conjugue les principes de l’horlogerie traditionnelle tout en s’inscrivant résolument dans le XXIe siècle. Elle intègre des complications inédites comme de multiples calendriers, un chronographe à rattrapante à double affichage rétrograde. Le mouvement qui en résulte est un calibre de construction totalement novatrice. Les complications les plus classiques ont en outre été modifiées, réinterprétées et redessinées afin que la montre constitue un tout parfaitement harmonieux. Pour la concevoir et la réaliser, il aura fallu non seulement une fantastique dose d’imagination mais aussi un degré de connaissances mathématiques et de savoir-faire qui dépassent l’entendement. Les recherches et les compétences développées durant sa construction représentent la plus grande contribution à l’évolution de l’horlogerie mécanique depuis les années 1920.



Parmi les 57 complications, de nombreux mécanismes ingénieux apparaissent pour la première fois en horlogerie. Les innovations de Vacheron Constantin sont présentes à tous les niveaux de la construction de la montre et chaque fonction trouve une application horlogère qui représente un développement en soi, faisant partie intégrante du caractère extraordinaire de la montre.



Le boîtier élégant et parfaitement équilibré, en or blanc avec lunettes polies de part et d’autre, comporte une couronne de remontoir doublée d’un guichet sur la carrure pour indiquer l’une des trois positions de remontage ou réglage de la montre. Un bouton co-axial intégré à la couronne commande les fonctions départ/arrêt et retour à zéro du chronographe double rétrograde, alors que le poussoir à 11 heures actionne sa fonction complémentaire de rattrapante.



On remarquera tout particulièrement la discrétion de la nouvelle couronne d’armage du réveil. Encastrée dans la carrure à 4 heures, elle bénéficie d’un système de dissimulation sophistiqué qui la rend invisible et préserve les lignes pures de l’élégant boîtier.



De part et d’autre de la montre, les cadrans en argent massif sont assortis de disques rotatifs en aluminium par souci de légèreté, pour minimiser l’énergie nécessaire à leurs mouvements. L’affichage de l’heure moyenne est de type régulateur, avec tours des heures, des minutes et des secondes séparés, comme sur les pendules dites régulateurs de précision que l’on utilise dans les observatoires ou laboratoires. Sur le premier cadran, on découvre certaines des remarquables fonctions novatrices développées par les horlogers de Vacheron Constantin et présentées pour la première fois sur cette montre.



Calendrier perpétuel hébraïque

Système de la plus grande complexité aux plans mathématique et technique, le calendrier perpétuel hébraïque peut à juste titre être considéré comme l’une des plus grandes contributions à l’horlogerie mécanique moderne. Compte tenu de la longueur de ses cycles et de sa différence fondamentale avec le calendrier grégorien, il n’a pas été possible de réaliser un quantième perpétuel hébraïque mécanique fonctionnel et aussi complet dans une montre auparavant. Les calculs mathématiques très complexes, qui associent les mois lunaires et l’année solaire ont été transcrits non seulement dans un mécanisme opérationnel mais de surcroît avec un affichage élégant, logique et facile à lire. Il n’est pas exagéré de dire que c’est un modèle de génie horloger contemporain.



Le calendrier perpétuel hébraïque s’aligne sur le cycle métonique de 19 années, car 19 ans c’est un multiple quasi concordant de l’année solaire et du mois lunaire. Sur cette montre, le cycle métonique (appelé aussi nombre d’or) s’affiche sur un secteur gravé à 3h. La date sacrée de Yom Kippour indiquée dans le calendrier grégorien pour chaque année, est représentée par l’aiguille rétrograde correspondante à 6h qui revient à son point de départ tous les 19 ans, moment où il faut remplacer le secteur gravé par le suivant.



Pour préserver la concordance entre l’année de 12 mois lunaires et l’année solaire, il faut ajouter un treizième mois (Adar I), dit intercalaire, à sept reprises durant le cycle de 19 années. Dans cette montre, l’ingénieux mécanisme réalise l’intégration en précisant si l’année en cours est de 12 mois (années communes) ou de 13 mois (années embolismiques), via un indicateur 12/13 à aiguille concentrique au totalisateur des minutes de chronographe à 9 heures.


Dans le calendrier hébraïque, il y a des mois lunaires fixe de 29 ou 30 jours en alternance. Ceux de Hechvan et Kislev peuvent compter 29 ou 30 jours, selon le type de l’année. Ici, la date à aiguille auto-correctrice s’affiche concentriquement au secteur de Yom Kippour et autour des secondes. De part et d’autre de cette date, deux guichets indiquent les numéros des jours et les mois en hébreu.



Le calendrier séculaire hébraïque, qui s’inscrit en quatre chiffres dans le guichet placé au-dessous du secteur de Yom Kippour, est calculé à partir de la date supposée de la création du monde, en 3760 av. J-C. Pour l’année en cours, on ajoute 2015 à 3760, ce qui donne 5775. On passera à 5776 avec le Nouvel An juif, en septembre 2015. Tichri est le premier mois du calendrier hébraïque.



Au centre du tour des heures, on trouve les 4 représentations des phases de lune et une aiguille pour celui de l’âge de la lune sur son cycle de 29,53058852 jours. Le mécanisme de phases de lune Vacheron Constantin ne nécessite une correction que tous les 1027 ans.




Chronographe à rattrapante à double affichage rétrograde


L’extraordinaire et spectaculaire chronographe à rattrapante rétrograde de Vacheron Constantin constitue une nouveauté absolument inédite dans le monde de l’horlogerie : son design et sa construction sont totalement novateurs. Jamais auparavant on n’avait fabriqué une montre dotée d’un chronographe à rattrapante avec double affichage rétrograde. C’est une complication aussi visuellement fascinante que techniquement ingénieuse. On dispose des mêmes informations que sur un chronographe à rattrapante classique mais leur présentation est unique. Si comme de coutume les deux aiguilles des secondes fonctionnent à l’unisson, sur le même axe, elles effectuent leurs courses sur deux compteurs séparés, opposés l’un à l’autre, et elles ne se rencontrent jamais. Aussi, afin de définir au mieux ce nouveau modèle, on peut probablement parler de chronographe à rattrapante « détachée ». Pour créer la fonction, spécialement pour cette montre d’exception, la maison Vacheron Constantin a inventé un mécanisme entièrement conçu et fabriqué à l’interne. De plus, il a fallu concevoir deux aiguilles en matière très spécifiques, longues et très fines, afin que le chronographe en action soit parfaitement stable et extrêmement précis. Ce détail n’est qu’un des exemples de la myriade de calculs très complexes et de compétences horlogères qui ont été nécessaires à la conception et à la réalisation de l’ensemble de cette montre. Sans même parler des compteurs de minutes et des heures, tout a été précisément défini, jusque dans les moindres détails.




Carillon Westminter, réveil et fonction « silence de nuit »


Sur le cadran, on aperçoit des secteurs à aiguilles, situés juste au-dessus des totalisateurs de chronographe, de chaque côté de l’affichage des heures. Il s’agit d’une part des indicateurs de mode de sélection de sonnerie et du réveil, et d’autre part l’indicateur de réserve de marche du réveil. Deux mécanismes très sophistiqués comme on pouvait s’y attendre, dotés d’innovations horlogères exclusives.




Sonnerie


Cette montre propose 3 modes de sonnerie possibles :
  1. Sonnerie (la montre sonne automatiquement s’active automatiquement à chaque passage des quarts d’heure, de la même manière qu’une pendule. Avec cinq marteaux qui frappent cinq timbres en acier finement accordés, la sonnerie est celle de « Big Ben », horloge de l’édifice du parlement britannique à Londres)
  2. Silence de nuit (sonnerie désactivée automatiquement de 22h à 8h), on s’attardera sur ce mode un peu plus loin.
  3. Silence (sonnerie désactivée lorsque l’on ne souhaite pas entendre la sonnerie).

On a, au choix, deux modes  supplémentaire :
  1. Grande sonnerie (sonnerie des heures et des quarts à chaque passage des quarts)
  2. Petite sonnerie (sonnerie des quarts à chaque passage des quarts sans répéter les heures, et au passage de l’heure, elle sonne le quatrième quarts ainsi que les heures). Pour répéter la sonnerie à tout moment, à chaque fois qu’on le désire, on utilise le verrou de répétition minutes placé à 6h sur la carrure du boîtier.





Silence de nuit


Une fonction unique et très facile à utiliser, développée expressément pour la sonnerie de cette montre, active automatiquement le mode « silence de nuit ». Grâce à ce système particulier conçu par Vacheron Constantin et construit dans cette montre, la sonnerie ne retentit pas et ne dérange pas le propriétaire entre 22 heures et 8 heures. C’est le premier système du genre qui s’active automatiquement, sans qu’il soit nécessaire de sélectionner manuellement les modes sonnerie ou silence.




Réveil


Outre le mécanisme de sonnerie, la montre dispose d’un réveil intégralement associé, avec indicateur de réserve de marche spécifique. La principale caractéristique de ce mécanisme Vacheron Constantin, permet le choix entre une alarme carillon en mode grande ou petite sonnerie et une alarme traditionnelle à sonnerie progressive produite par un seul marteau sur un timbre additionnel à tonalité différente.

Le réveil se règle par la couronne. Elle commande une aiguille dédiée, co-axiale à celles de l’heure et de l’âge de la lune.




Deuxième cadran et fonctions additionnelles


Outre les indications astronomiques, plusieurs systèmes uniques et majeurs, développés spécialement pour la montre y sont présentés. Notamment un deuxième fuseau horaire (heures et minutes) sur 12 heures avec fonction heures du monde, un double calendrier perpétuel et un remarquable tourbillon sphère armillaire pleinement visible.



Sur la moitié supérieure du cadran, la carte bleue représente le ciel nocturne, avec les constellations visibles depuis le lieu de résidence du propriétaire, et porte les mois de l’année inscrits à sa périphérie. L’heure sidérale peut être lue sur une échelle extérieure de 24 heures. La lecture de la date du calendrier perpétuel s’effectue sur un arc concentrique au bord extérieur, à l’aide d’une aiguille rétrograde qui revient à son point de départ à la fin de chaque mois. Des cadrans subsidiaires réservés aux jours de la semaine et aux mois encadrent la carte du ciel et, au-dessus de celui des mois, un guichet indique le numéro de l’année, de 1 à 4, dans le cycle des années bissextiles. A la périphérie du cadran, trois échelles astronomiques sont pointées par une aiguille en or identifiable à son contrepoids en forme de soleil. Complètement à l’extérieur, on trouve les mois de l’année et leurs nombres de jours respectifs. Sur le cercle concentrique suivant, l’année est divisée en constellations du zodiaque, avec indication des dates des équinoxes du printemps et de l’automne ainsi que les dates des solstices d’été et d’hiver, puis le dernier, plus à l’intérieur, est attribué aux quatre saisons.



Au-dessus du tourbillon, un secteur indique l’équation du temps, c’est-à-dire le décalage entre l’heure solaire vraie et l’heure moyenne conventionnelle. Il varie en cours d’année avec, pour l’heure moyenne, une avance maximum de plus de 16 minutes (vers le 3 novembre) et un retard maximum de plus de 14 minutes (vers le 12 février). Les heures solaire et moyenne ne correspondent que 4 fois par an. Les deux doubles secteurs qui encadrent le tourbillon affichent d’une part l’heure du lever du soleil et la longueur du jour, d’autre part l’heure du coucher du soleil et la longueur de la nuit, toujours dans le lieu de résidence du propriétaire. Ces indications sont relatives au calendrier grégorien pour lequel on calcule les jours d’après les heures de luminosité et d’obscurité, sans durées strictement établies.



Le second fuseau horaire (heures et minutes) sur 12 heures, avec indicateur jour/nuit séparé placé à 10 heures, constitue une autre première horlogère : le deuxième fuseau est associé à un affichage digital des heures du monde qui offre le choix entre 24 villes et pays en indiquant les écarts respectifs par rapport à l’heure GMT. Ce système d’heures du monde sur 12 heures, particulièrement discret, est d’importance majeure car c’est la première invention du genre depuis l’avènement du célèbre système sur 24 heures de Louis Cottier, vers 1935.




Double calendrier perpétuel


Les systèmes de calendriers perpétuels inventés et construits par les horlogers de Vacheron Constantin figurent parmi les plus grandes prouesses réalisées pour cette montre. Ils représentent une maîtrise absolue des calculs mathématiques très complexes et la capacité de l’équipe horlogère à les transcrire dans des mécanismes qui fonctionnent en parfaite harmonie avec une myriade d’autres. Avec le calendrier hébraïque présenté sur le premier cadran, cette montre offre trois types de calendriers perpétuels complètement différents.

Sur ce cadran, ce qui est fondamentalement nouveau, c’est que le calendrier perpétuel grégorien présente deux options de lecture — calendrier grégorien traditionnel et calendrier professionnel connu sous l’appellation ISO 8601 qui utilise les 52 semaines et 7 jours. Le calendrier perpétuel grégorien, qui tient automatiquement compte du nombre de jours dans le mois et des années bissextiles, s’affiche avec une aiguille rétrograde pour la date, des cadrans pour le jour et le mois et un guichet, situé à droite de la date rétrograde, pour les chiffres de 1 à 4 du cycle des années bissextiles.

Le calendrier professionnel ISO 8601 est un système spécifique créé par l’Organisation internationale de normalisation, essentiellement pour une utilisation dans le milieu de la finance internationale, par exemple pour les exercices fiscaux des entreprises, le règlement des salaires ou des loyers sur une base hebdomadaire, la planification des projets par semaines, etc. Le but de ce système est de fournir une représentation sans équivoque des dates et des heures, en particulier pour la transmission de données entre des pays qui ont des conventions d’écriture différentes. Quand l’inscription des heures est nécessaire, le système ISO les donne sur une base de 24 heures avec, le cas échéant, la mention du fuseau — deux précisions qui apparaissent sous forme de fonctions complémentaires sur ce cadran.

Si l’on emploie le mode ISO 8601, le quantième de la semaine dans l’année et le quantième du jour dans la semaine prennent la priorité sur le mois et la date du calendrier traditionnel : le chiffre de la semaine se lit sur le cadran concentrique à l’indication du mois et le chiffre du jour — de 1 (lundi) à 7 (dimanche) — dans un guichet placé juste au-dessus du cadran de la semaine.



Le système ISO a un cycle complet de 400 ans et il fonctionne par tranches de 7 jours, la semaine débutant le lundi. Cependant, une année ISO peut comprendre 52 ou 53 semaines complètes, 53 quand le Nouvel An tombe un jeudi (jeudi ou vendredi pour les années bissextiles), ce qui arrive tous les 5 ou 6 ans. Dans le calendrier ISO, la semaine 1 comprend le premier jeudi de l’année et inévitablement le 4 janvier alors que la dernière semaine comprend le dernier jeudi et inévitablement le 28 décembre. Ce système oblige l’utilisateur à adopter une nouvelle forme d’interprétation, par exemple : si le calendrier traditionnel affiche jeudi 17 septembre, le calendrier ISO affichera W 38 (W pour week) sur le cadran de la semaine et 4 dans le guichet du jour (jeudi étant le quatrième jour).

Une autre option dans le mécanisme de ce système ingénieux, est que l’on peut basculer du mode ISO traditionnelle en mode Année calendaire. Une année calendaire est la période commençant le 1er janvier et se terminant le 31 décembre. Son mode de programmation se fera donc aussi le 1er janvier de l’année mais en mettant le numéro des jours de la semaine en rapport avec le 1er jour de l’année calendaire. Si le calendrier annuel affiche le 1er jour de l’année le jeudi 1er janvier, le calendrier affichera W 1 sur le cadran de la semaine et 1 dans le guichet du jour (jeudi étant le premier jour de l’année).


Tourbillon sphère armillaire de Vacheron Constantin


La cage du fascinant tourbillon sphère armillaire qui contient l’échappement de la montre est visible à travers une ouverture au-dessous de la carte du ciel. Elle est techniquement captivante et visuellement spectaculaire. Les horlogers de Vacheron Constantin ont créé un mécanisme extrêmement élégant, présenté sous la forme d’une sphère tridimensionnelle qui tourne en permanence, en glissant avec la plus grande délicatesse dans trois directions en même temps. Judicieusement, les horlogers ont choisi un spiral sphérique qui non seulement accentue l’élégance de l’ensemble mais également, grâce à ses propriétés particulières, participe à la précision de la montre.


Ce tourbillon a été baptisé « armillaire » car, visuellement, il rappelle les cercles et anneaux emboîtés de l’instrument scientifique connu sous le nom de sphère armillaire. C’est pour cela aussi qu’il a été placé du coté verso, pour imagé le mouvement apparent des étoiles, du Soleil et de l’écliptique autour de la Terre. La cage, en aluminium ultra léger qui porte l’échappement, l’ancre et balancier, est construite de manière ingénieuse, avec intégration du logo Croix de Malte de Vacheron Constantin. Pendant la rotation du tourbillon, la croix apparaît dans son entier toutes les 15 secondes.

Le tourbillon sphère armillaire constitue un exploit de précision horlogère. Fait des matériaux les plus légers, il a pour but de réduire au maximum les effets de l’attraction terrestre sur l’organe réglant et le bloc d’échappement. Un tourbillon se compose essentiellement d’une plate-forme et d’une cage qui portent l’ensemble de l’échappement et qui font une rotation par minute. Dans ce tourbillon, l’ensemble de l’échappement tourne sur 3 plans en même temps. Ce dernier bénéficie de deux autres éléments d’exception : un spiral sphérique et des palettes d’ancre en diamant.

 

 

 

 

 

 

 

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