Noeud de carrick

 

C'est sans doute le plus élégant de tous les noeuds. D'ailleurs, ne sert-il pas à former les brandebourgs sur les uniformes d'apparat, et n'a-il pas inspiré un point de tricot des superbes pulls irlandais ? Le noeud de Carrick n'a plus grande utilité aujourd'hui. Pourtant, il a été l'amarrage le plus courant sur les grands voiliers d'autrefois, quand il servait à relier des cordages de très gros diamètre. Les brins qui sortaient du noeud étaient alors ligaturés au dormant du cordage.

 

La seule utilisation moderne du noeud de Carrick reste la réparation d'un câble métallique qui dépassent à l'aide de bande adhésive ou bien encore de ficelle.

 

On peut en faire des "tapis" et on peut l'utiliser pour faire une "barrière de cordage" ou pour faire une attache d'artillerie.

 

C'est un nœud très solide qui sert à joindre deux câbles. Notez comment les brins doivent se croiser (fig. A-B) et remarquez également la forme que prend le nœud dès qu'il est serré (fig. C): c'est tout à fait normal.

 

Même plongé dans l'eau, ce nœud ne se bloque pas; ce qui le rend idéal pour les câbles de remorquage ou pour attacher des ancres. Noué sur de petites cordes, il prend une apparence particulière qui le rend populaire parmi les illustrateurs et les dessinateurs.

 

Son nom a peut-être pour origine la caraque, un navire du Moyen Age ou alors provient d'un terme irlandais.

 

 Il est préférable que les brins libres sortent en diagonale, et pas du même côté.

 

 

On commence par réaliser une boucle avec un des deux cordages, puis on entrelace le second comme indiqué sur la figure ... ... de façon à obtenir deux boucles entrelacées l'une dans l'autre symétriquement. Les deux brins libres doivent sortir de côtés opposés. Lorsqu'on l'utilise comme noeud de jonction, il faut maintenant le serrer, de façon à ce qu'il se retourne naturellement.

 

 

Lorsqu'on le serre complètement, il se retourne et change d'aspect, mais
donne un nœud d'excellente tenue.

 

 

 

 

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