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Les Noeuds de cravate

 

Dans le dictionnaire, la définition de la cravate est celle d'une pièce d'habillement masculin destiné à protéger le cou en l'entourant.

 

Selon certains, la cravate serait perçue, depuis les années 1980, comme l'exemple anachronique et symbolique du conformisme de la tradition dans les bureaux et les affaires et constituerait un symbole des professionnels guindés.

 

Le premier noeud de cravate

 

Ascot Hanovre Plattsburgh
Atlantique Italien Pratt
Balthus Kelvin Simple
Croisé Nicky Double simple
Diagonale Onassis Windsor
Double Noeud papillon Demi Windsor
Grantchester Petit nœud Le noeud papillon

 

L'histoire de la cravate

 

Portée à l'origine par les soldats pour se protéger du froid, la cravate apparait en France sous le règne de Louis XIII.

A cette époque, des soldats croates sont recrutés par le roi de France ; ils portent à leur cou un foulard noué. On pense d'ailleurs que le mot cravate serait une déformation du mot croate.

 

Vers 1650, la cravate s'installe au cou et à la cour du roi Louis XIV. Chacun rivalise d'audace et d'élégance en ajoutant des dentelles et des rubans de soie. Cette mode se répand à toute l'Europe.

 

Portée par les riches et les dandys, la cravate a traversé les siècles suivants et les continents, en prenant de nouvelles formes.

 

Dans la deuxième moitié du 19e siècle, alors que l'ère industrielle révolutionne le secteur textile, une cravate plus fonctionnelle, plus longue et plus étroite apparait. Nommée la régate, elle s'inscrit dans le temps et reste toujours la base des cravates actuelles.

 

En 1926, Jesse Langsdorf, inventeur new-yorkais, a l'idée de tailler la cravate en diagonale dans le tissu et de la confectionner en trois parties. Désormais plus élastique, notre cravate moderne est née.

 

Aujourd'hui, chaque jour, des écoliers Népalais aux businessmen de Manhattan, des centaines de millions d'hommes portent des cravates à travers le monde.

L'entretien de la cravate

 

Une cravate a deux défauts majeurs : elle se tâche et elle se froisse. Pour assurer une longue vie à votre cravate préférée, il est donc recommandé d'y prêter la plus grande des attentions.

 

Pour lui éviter les éclaboussures et les taches, protégez la à l'heure du dîner mais aussi lorsque vous vaporisez votre parfum.

 

En cas de maladresse sur une cravate en soie, il sera bien difficile d'y remédier sans y laisser des traces.

Le mieux est encore de la porter en urgence chez un teinturier qui saura utiliser les produits adequats.

 

Hormis les taches, l'ennemi à combattre est le pli disgracieux. En effet le plus souvent les cravates supportent assez mal le fer à repasser. Mieux vaut donc tenter un défroissage en douceur en la suspendant quelques jours sur un porte-cravates.

 

Evidemment, le mieux est encore de ne pas la froisser et pour cela, il existe une astuce : le noeud doit être léger pour éviter les plis.

Une fois ôtée, la cravate doit être suspendue dénouée ; elle peut aussi être enroulée ou entreposée à plat.

 

Si vous emmenez votre cravate en voyage, enroulez-la dans une boîte rigide ou mieux investissez dans un étui à cravates.


L'histoire de la cravate

 

Portée à l'origine par les soldats pour se protéger du froid, la cravate apparait en France sous le règne de Louis XIII.

A cette époque, des soldats croates sont recrutés par le roi de France ; ils portent à leur cou un foulard noué. On pense d'ailleurs que le mot cravate serait une déformation du mot croate.

 

Vers 1650, la cravate s'installe au cou et à la cour du roi Louis XIV. Chacun rivalise d'audace et d'élégance en ajoutant des dentelles et des rubans de soie. Cette mode se répand à toute l'Europe.

 

Portée par les riches et les dandys, la cravate a traversé les siècles suivants et les continents, en prenant de nouvelles formes.

 

Dans la deuxième moitié du 19e siècle, alors que l'ère industrielle révolutionne le secteur textile, une cravate plus fonctionnelle, plus longue et plus étroite apparait. Nommée la régate, elle s'inscrit dans le temps et reste toujours la base des cravates actuelles.

 

En 1926, Jesse Langsdorf, inventeur new-yorkais, a l'idée de tailler la cravate en diagonale dans le tissu et de la confectionner en trois parties. Désormais plus élastique, notre cravate moderne est née.

 

Aujourd'hui, chaque jour, des écoliers Népalais aux businessmen de Manhattan, des centaines de millions d'hommes portent des cravates à travers le monde.

Cravate noire, blanche, rose, ....

 

Le choix de la couleur d'une cravate est toujours délicat. Il doit tenir compte de la couleur de la chemise mais aussi de celle du costume.

 

Globalement, deux techniques d'accord se rencontrent. Soit la cravate vient en contraste, soit elle se fond avec la couleur de la chemise ou du costume.

 

La cravate noire, unie, chic et sobre, est principalement associée à un costume noir et à une chemise blanche pour offrir un heureux contraste.

 

Les cravates blanches ou crèmes sont souvent réservées aux grandes occasions. Elles viennent se fondre dans le blanc d'une chemise des grands jours.

 

Généralement la cravate rose est parfaite pour répondre à une chemise blanche, bleue ciel, ou à un costume gris.

 

La cravate rouge, quant à elle, s'harmonise parfaitement avec une chemise bleue, rose, noire ou blanche.

 

La cravate jaune est idéale sur une chemise bleue unie ou à rayures, du bleu soutenu presque marine au bleu pastel, ou encore pour égayer une chemise au ton d'automne (marron glacé par exemple). La cravate jaune est par contre à éviter sur une chemise rose.

 

La cravate bleue se marie magnifiquement avec une chemise bleue dans les mêmes tons ou plus clairs ainsi qu'avec une chemise blanche. Plus la couleur de la cravate est soutenue plus elle signera l'élégance.

 

Enfin, pour la cravate verte, moins évidente à marier, elle peut s'accommoder de chemises rouges, blanches, noires, ou vertes dans des tons plus clairs.

 

Les motifs de la cravate

 

Tout comme les couleurs, les motifs de cravate sont extrêmement variés.

 

Si les grands ramages chers aux années 70 font désormais partie du passé, les rayures restent encore très actuelles. Fines et rectilignes, ou plus grosses alternées ou croisées, les rayures se déclinent dans toutes les couleurs. Ces formes rectilignes s'accordent parfaitement avec des chemises unies chez les hommes aux bustes carrés, rectangulaires et triangulaires.

Les cravates à carreaux partagent à peu près les mêmes caractéristiques d'accord.

 

Les poids stricts ou encore les motifs ronds à points sont toujours eux aussi des valeurs sûres.

 

Les motifs discrets sur fonds sobres donnent généralement le ton de la chemise à coordonner. Ils s'harmonisent plus particulièrement avec des hommes petits ou plutôt ronds.

 

Les motifs plus fantaisies sont à manier avec plus de prudence. Si les motifs floraux en camaïeux de roses, de bleus ou encore de tons d'automne peuvent être particulièrement flatteurs pour rehausser une chemise unie, associés à des chemises bigarrées le résultat peut être catastrophique ! Les motifs plus géométriques seront quant à eux plus faciles à porter.

 

Pour un rendu impeccable, les motifs s'accordent en exacte harmonie avec la couleur de la chemise ou celle du costume.

Cravate femme

 

Au début du 19e siècle, les femmes qui portent la cravate commencent à attirer l’attention. Les pionnières des mouvements féministes telle George Sand s’habillent comme des hommes et portent la cravate pour revendiquer leur émancipation.

 

Mais bien avant cette époque, la cravate faisait déjà partie des accessoires de certaines femmes de la haute société. Il ne s’agissait pas de se vêtir comme un homme, mais comme une femme chic et élégante.

 

Il est vrai que les femmes à la cravate ont un charme particulier : le contraste suscité par le caractère masculin de cet attribut souligne davantage leur féminité. Ce n’était pas par hasard si George Sand avait séduit de nombreux amants …

 

Au Japon, depuis l’automne 2006, le port de la cravate par les femmes est très en vogue. Cette mode récente a été lancée par les chanteuses de rock de la jeune génération comme Anna Tsuchiya, l’homologue d’Avril Lavigne, au Canada.

 

Au début, le port de la cravate était limité aux adeptes de ce nouveau look, appelé "Hime Rock" (Rock à la Princesse).

 

Aujourd’hui, il commence à se répandre parmi toutes les jeunes Japonaises, toujours en quête d’un style dernier cri.

Elles ne cherchent surtout pas à imiter les hommes d’affaires japonais. Pour elles, porter la cravate est tout simplement une autre façon de mettre en valeur leur féminité, et ainsi de séduire les hommes …

 

 

 

 

 

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