Noeud en queue de singe

(Touline, Franciscain)

 

Difficile d'imaginer qu'une espèce de babouin ou de sagouin puisse être affligée d'un tel appendice caudal ! Quoi qu'il en soit, les marins utilisent beaucoup la queue de singe comme nœud d'arrêt définitif sur un palan, par exemple celui de la grand-voile. Parfois, il sert également à lester l'extrémité d'une touline, ligne légère qu'on lance entre un navire et le quai, pour passer ensuite les grosses amarres. Si on le fait plus long - il suffit de multiplier les tours de la phase 2 - le noeud en queue de singe constitue une bonne poignée à l'extrémité d'un cordage, à moins qu'on ne le destine à orner le bout d'un cordon.

 

Autre nom du noeud en queue de singe est le noeud de franciscain car on trouve ce noeud à la ceinture des robes de bure des moines franciscains. Les trois boucles font référence aux trois voeux prononcés à leur entrée en religion. Les trois boucles font référence aux trois voeux prononcés à leur entrée en religion.

 

Nous avons tous, vu comment on passe une amarre d'un bateau sur un quai. D'abord, on lance une corde au bateau, l'amarre est accrochée à cette corde, on tire, l'amarre arrive sur le quai et on peut la nouer autour de la bitte. La corde doit être lestée pour faciliter le lancer, d'où l'utilité de ce nœud.

 

La corde doit mesurer 2 cm environ de diamètre et avoir une longueur de 20 m. Prenez garde à ne pas perdre votre bout de la corde par une fausse manœuvre. Vous pouvez glisser la corde dans votre ceinture et faire une demi-clef (fig. E), mais renoncez s'il existe un risque d'être entraîné au moment du lancer.

 

 

Noeud de franciscain (queue de singe)

Usage

 

Fort proche du noeud de capucin, ce noeud a les mêmes domaines d'application. Certains auteurs inversent d'ailleurs ces deux noeuds. Mais pour un grand nombre de tours, le noeud de franciscain est plus facile à réaliser, car, contrairement au noeud de capucin, la difficulté de réalisation n'est pas proportionnelle au nombre de tours.

 

Il est par exemple très adapté au cas où l'on doit rapidement lester l'extrémité d'un cordage, par exemple pour le lancer (mais si on a le temps, un noeud de pomme-de-touline sera sans doute plus adapté).

 

Pour obtenir un noeud plus volumineux, on le réalisera autour de trois dormants.

 

Certains auteurs contestent les appellations "noeud de capucin" et le "noeud de franciscain", et choisissent de les intervertir. Il semble en effet qu'historiquement, le noeud "de capucin" était porté par des moines franciscains. Mais l'ordre des Frères mineurs capucins étant une branche de la famille franciscaine, il n'est pas surprenant que la confusion ait vu le jour.

 

Réalisation

 

 

 

 

 

On commence par réaliser une ganse un peu plus longue que la longueur que le noeud devra avoir. On tourne ensuite le courant autour des deux brins de la ganse en remontant vers la courbure de la ganse.

 

Arrivé au nombre de tours désiré, on passe le courant dans la ganse.

On sert ensuite le noeud en tirant sur le dormant de façon à resserrer la ganse qui sort du noeud.

 

 

Un demi-noeud avec plusieurs tours du courant autour du brin de la boucle...Et serrer progressivement.

 

 

 

 

 

 

 

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