PC-BASIC, Guide de langage

Guide de langage PC-BASIC

Cette documentation décrit le langage PC-BASIC, qui vise à émuler fidèlement GW- BASIC 3.23, IBM Advanced BASIC, IBM Cartridge BASIC et Tandy 1000 GW-BASIC.

Le Guide de langage BASIC couvre la langage sujet par sujet, regroupant thématiquement les éléments de langage utilisés dans un but connexe. Veuillez vous référer au Guide de langage BASIC pour une description formelle des éléments du langage et de leur syntaxe.

Travailler avec les programmes

Vous pouvez écrire votre programme avec un éditeur de texte comme Bloc-Notes de Windows et ensuite utiliser la commande LOAD" de PC-BASIC. Exemple LOAD"Blackjac pour charger le programme BLACKJAC.BAS.

Pour modifier un programme, j'utilise le Bloc-Notes de Windows et ensuite j'utiliser la commande LOAD" (F3) de PC-BASIC. Par la suite, J'exécute le programme avec la commande RUN (F2).

Flux de contrôle

Un programme est normalement exécuté en commençant par son numéro de ligne le plus bas (ou le numéro de ligne appelé par RUN).

Les instructions sur une ligne sont exécutées de gauche à droite.

Lorsque toutes les instructions sur une ligne sont terminées, l'exécution passe au numéro de ligne le plus bas suivant, et ainsi de suite jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de ligne.

Les instructions de flux de contrôle peuvent être utilisées pour modifier ce flux normal d'exécution. Les instructions END et STOP servent dans un programme à arrêter son exécution. Lorsque STOP est utilisé, un message Break est imprimé.

En mode direct, CONT peut être exécuté pour reprendre le programme là où il a été arrêté. Alors que END semble destiné à terminer le programme, cela n'empêche pas l'utilisateur de le reprendre avec CONT.

Des sauts inconditionnels peuvent être effectués avec GOTO. Le déroulement du programme se poursuivra à la ligne numéro indiqué dans l'instruction GOTO. En raison du manque de constructions sophistiquées de bouclage du langage PC-BASIC, de branchement et de rupture, les sauts inconditionnels sont essentiels et utilisé fréquemment.

L'instruction GOSUB saute à un sous-programme. Semblable à GOTO, il s'agit d'un saut inconditionnel ; cependant, l'emplacement de l'appel est stocké et le programme et continuera son flux à partir de là, le sous-programme se termine par une instruction RETURN.

Les sous-programmes sont un peu comme des procédures en ce sens qu'elles permettent de séparer des morceaux de code qui exécutent une tâche donnée du corps principal du programme, mais ils n'ont pas de portée distincte puisque toutes les variables de PC-BASIC sont globales. Ils n'ont pas de valeur de retour.

Il est même possible de sauter d'un sous-programme n'importe où dans le programme en fournissant l'instruction RETURN avec une ligne de Numéro.

L'instruction ON fournit une construction de branchement alternative. Une valeur entière est utilisée pour sélectionne l'une d'une liste de numéros de ligne, et l'exécution se poursuit à partir de là. Elle peut être utilisée avec un saut GOTO ainsi qu'avec un appel de sous-programme GOSUB.

ON, GOTO et GOSUB peuvent également être utilisés en mode direct pour démarrer un programme ou un sous-programme sans réinitialiser les variables.

La construction IF–THEN–ELSE teste une condition et exécute différentes branches de code en fonction de sa valeur de vérité. Ce n'est pas une construction de bloc ; tout le code dans THEN et ELSE les branches doivent tenir sur une seule ligne. Pour cette raison, la ramification est souvent utilisée en combinaison avec GOTO.

Par exemple:

10 INPUT "How old are you"; AGE%
20 IF AGE%>30 THEN 100
30 IF AGE%<30 THEN 200 ELSE PRINT "You are 30 years old."
40 END
100 PRINT "You are over 30."
110 END
200 PRINT "You are not yet 30."
210 END

La construction en boucle WHILE–WEND répète le bloc de code entre WHILE et WEND comme tant qu'une condition donnée reste vraie.

La construction FOR–NEXT répète un bloc de code pendant qu'un compteur reste dans une plage donnée. Le compteur est défini sur une valeur de départ à la première passe de l'instruction FOR et incrémenté par la valeur STEP à chaque passage de NEXT.

Par exemple:

10 FOR I=1 TO 10
20 PRINT STRING$(I, "*"); USING " [##]"; I
30 NEXT I

Les constructions en boucle peuvent être imbriquées. Le flux de contrôle est également affecté par l'interception d'évènements et d'erreurs.

Tableaux et variables

Conversion de types

Imprimer

Macros de touches de fonction

Nombres aléatoires

Périphériques et fichiers

Graphique

Disque et DOS

Fonctions définies par l'utilisateur

Date et Heure

Inclure des données dans un programme

Référence du langage

Méta syntaxe

Dans les descriptions de la syntaxe BASIC, les conventions suivantes s'appliquent. Rendu exact de la balise peut varier selon le moyen utilisé pour afficher cette documentation.

Caractère gras
Tapez exactement comme indiqué.

italique
Remplacez par la méta variable appropriée.

[a

Les entités entre crochets sont facultatives.

{ a | b }
Alternatives disjointes dont une doit être choisie.

[ a | b ]
Alternatives facultatives disjointes.

a...
L'entité précédente peut être répétée.

Définitions

Une ligne de programme se compose d'un numéro de ligne suivi d'une instruction composée.

Les Lignes de programme se terminent par un CR ou ou par la fin du fichier (éventuellement par un caractère EOF).

Tout ce qui se trouve sur une ligne de programme après un caractère NUL est ignoré.

Un numéro de ligne est un nombre entier dans la plage [0—65535]. Notez que les numéros de ligne 65530—65535 ne peut pas être entré à partir de la console ou d'un fichier de programme texte, mais peut faire partie d'un fichier programme tokenisé.

Une instruction composée se compose d'instructions séparées par des deux-points :

instruction [: instruction ]...

Une expression prend l'une des formes suivantes :

opérateur_unaire {littéral | variables | élément_tableau | fonction}

expression expression de l'opérateur_binaire

(expression)

dont les éléments sont décrits dans les sections Littéraux, Variables, Opérateurs et Fonctions.

Un élément de tableau prend la forme

tableau {[|(} expression_numérique [, expression_numérique ]... {)|]}

Littéraux

Littéraux de chaîne

Les littéraux de chaîne sont de la forme suivante :

"[caractères]{NUL|CR|EOF|"}

où caractères est une chaîne de caractères.

Tout caractère de la page de code actuelle peut être utilisé, avec les exceptions suivantes, qui terminent toutes la chaîne littérale (à part d'autres effets qu'ils peuvent avoir):

 NUL ( CHR$(&h00) )
CR ( CHR$(&h0D) )
EOF ( CHR$(&h1A) )
" ( CHR$(&h22) )

Les chaînes sont également légalement terminées à la fin du fichier en l'absence d'un caractère EOF.

En dehors de ceux-ci, les littéraux de chaîne ne doivent contenir aucun des caractères de la plage ASCII &h0D — &h1F , qui conduisent à des résultats imprévisibles.

Il n'y a pas de mécanisme d'échappement. Pour inclure l'un des caractères ci-dessus dans une chaîne, utiliser la concaténation de chaînes et le CHR$ fonction.

Littéraux numériques

Les littéraux numériques ont l'une des formes suivantes :

[+|-] [0|1|2|3|4|5|6|7|8|9]... [.][0|1|2|3|4|5|6|7|8|9]...

[{E|e|D|d}[+|-][0|1|2|3|4|5|6|7|8|9]...] |#|!|%]

&{H|h}[0|1|2|3|4|5|6|7|8|9|A|B|C|D|E|F|a|b|c|d|e|f]...

&[O|o] [0|1|2|3|4|5|6|7]...

Les littéraux hexadécimaux ne doivent pas contenir d'espaces, contrairement aux littéraux décimaux et octaux.

Le o caractère dans les littéraux octaux est facultatif : ils peuvent être spécifiés de la même manière que &o777 ou &777.

Les littéraux hexadécimaux et octaux désignent des entiers et n'incluent pas de signe.

Ils doivent s'étendre entre [ &h0 — &hFFFF ], dont la plage [ &h8000 — &hFFFF ] est interprétée comme un deux complément entier négatif ; par exemple, &hFFFF = -1.

Des signes peuvent apparaître à gauche du & mais ceux-ci forment une expression et ne font pas partie du littéral lui-même.

Les littéraux à virgule flottante doivent être spécifiés en notation décimale. Le séparateur décimal est le point.

Un exposant en base 10 peut être spécifié après E dans les flottants simple précision, ou après D dans flotteurs à double précision.

Le % de fin est ignoré et n'indique pas un entier littéral.

Le ! ou # marquent le littéral comme simple ou double précision, respectivement. Des exemples de littéraux numériques valides sont:

-1 42 42! 42# 1.3523523.235435 -.3 3...e.D 1.1e+7 1.1d+7 1e2 1e-2 &7 &hffff &O20 &h & 65537% 1.1%

Notez que les expressions telles que &o-77 sont légales ; ce ne sont cependant pas des octaux négatifs mais plutôt l'expression &o (octal vide; zéro) moins 77 (décimal 77).

Variables

Les noms de variables doivent commencer par une lettre ; tous les caractères du nom de la variable (sauf le sigil) doit être des lettres A—Z , des chiffres 0—9 , ou un point.

Seuls les 40 premiers caractères du nom sont importants. Un nom de variable ne doit pas être identique à un mot réservé ou un mot réservé plus sceau. Ainsi, par exemple, vous ne pouvez pas nommer une variable TO ! mais vous pouvez la nommer AS !.

Les noms de variables peuvent contenir n'importe quel mot réservé. Les noms de variables peuvent également commencer par un mot réservé, à l'exception de USR et FN.

Ainsi, FNORD% et USRNME$ ne sont pas noms de variable légaux alors que FRECKLE% et LUSR$ le sont.

Pour chaque nom, quatre variables différentes peuvent exister correspondant aux quatre types. C'est-à-dire, vous pouvez avoir A$, A%, A ! et A# comme différentes variables. Lequel d'entre eux est aussi connu sous le nom de A dépend des paramètres dans DEFINT / DEFDBL / DEFSNG / DEFSTR.

Par défaut, A est égal à la simple précision A!. De plus, les tableaux A$() , A%() , A!() , A#() sont séparés des variables scalaires du même nom.

Types et Sigil

PC-BASIC reconnaît quatre types de variables, distingués par leur sigil ou caractère de type, le dernier caractère du nom complet de la variable :

Notez que les flottants à double précision peuvent contenir plus de décimales que les flottants à simple précision, mais pas de nombres plus grands ou plus petits.

Bien que tous les entiers soient signés, certaines instructions interprèteront les entiers négatifs comme leurs deux compléments.

Tableaux

Les tableaux sont indexés avec des crochets ou des crochets ; même le mélange des parenthèses est autorisé.

Voici tous les éléments de tableau autorisés : A[0] , A(0) , A(0] , A[0).

Les tableaux multidimensionnels sont spécifiés en séparant les indices par des virgules : A(0, 0) , A[0, 0, 0] , etc.

Par défaut, les tableaux sont indexés à partir de 0. Cela peut être changé à 1 en utilisant OPTION BASE 1.

Les tableaux peuvent être alloués en spécifiant le plus grand index autorisé à l'aide de DIM. Si tous les indices du tableau sont 10 ou moins, ils n'ont pas besoin d'être explicitement alloués.

Le premier accès du tableau (lecture ou écriture) l'allouera automatiquement avec un index maximum de 10 et le même nombre d'indices comme lors du premier accès.

Pour réallouer un tableau, l'ancien tableau doit d'abord être supprimé avec CLEAR ou ERASE.

Les tableaux multidimensionnels sont stockés dans l'ordre des colonnes majeures, de sorte que A % (2,0) immédiatement suit A%(1,0).

Conversions

PC-BASIC effectuera implicitement la conversion entre les trois types de données numériques. Lorsqu'une valeur de un type est affectée à une variable, un élément de tableau ou un paramètre d'un autre type, il est converti selon les règles suivantes :

• Les flottants simple et double précision sont convertis en nombre entier en arrondissant au nombre entier le plus proche. Les moitiés sont arrondies à partir de zéro. Si l'ensemble résultant est nombre en dehors de la plage autorisée pour les entiers, le dépassement de capacité est déclenché.

• Les flottants à double précision sont convertis en flottants à simple précision par arrondissement Gaussien de la mantisse, où le nouveau bit le moins significatif de la mantisse est arrondi si la fraction binaire tronquée est supérieure à la moitié ; les moitiés sont arrondi à pair.

• Les nombres entiers sont convertis dans leur représentation exacte en simple ou double précision flotte.

• Les flottants à simple précision sont convertis en leur représentation exacte en flottants double précision.

• Il n'y a pas de conversion implicite entre les chaînes et les types numériques.

Une tentative d'assignation d'une valeur de chaîne à une variable numérique, un élément de tableau ou un paramètre (ou vice versa) augmentera Type mismatch.

Les opérateurs

Ordre de préséance

L'ordre de priorité des opérateurs est le suivant, de étroitement lié (priorité élevée) à lâche (faible priorité) :

1. ^
2. * /
3. \
4. MOD
5. + - (unaire et binaire)
6. = <> >< < > <= =< >= =>
7. NOT (unaire)
8. AND
9. OR
10. XOR
11. EQV
12. IMP

Les expressions entre parenthèses () sont évaluées en premier. Tous les opérateurs binaires sont associatif à gauche : les opérateurs de même priorité sont évalués de gauche à droite.

Exemples

• L'exponentiation est plus étroitement liée que la négation : -1^2 = -(1^2) = -1 mais (-1)^2 = 1.

• L'exponentiation est associative à gauche : 2^3^4 = (2^3)^4 = 4096. les erreurs

• Si un opérateur autre que + , - ou NOT est utilisé sans opérande gauche, Syntaxe erreur est levée.

• À la fin d'une instruction, si un opérateur est utilisé sans opérande droit, l'opérande est élevé Missing. Si cela se produit ailleurs dans une instruction, comme dans des crochets, une erreur de syntaxe est générée.

Opérateurs mathématiques

Les opérateurs mathématiques fonctionnent uniquement sur des expressions numériques. Notez cependant que + peut prendre le rôle de l'opérateur de concaténation de chaînes si les deux opérandes sont des chaînes.

• Si nécessaire, le résultat de l'opération sera mis à niveau vers un type de données capable de retenir le résultat. Par exemple, diviser des nombres entiers 3 par 2 donnera une simple précision 1.5.

• Cependant, l'opérateur d'exponentiation ^ donnera au plus un résultat simple précision sauf si l'option double est utilisée.

• L'expression 0^0 renverra 1 et ne génèrera pas d'erreur, même si, mathématiquement, élever zéro à la puissance zéro n'est pas défini.

Les erreurs

• Si l'un ou l'autre des opérandes est une chaîne, l'incompatibilité de type sera déclenchée. L'exception est + qui ne soulèvera une incompatibilité de type que si l'un ou l'autre des opérandes, mais pas les deux, sont des chaînes.

• Si y=0 , x / y , x MOD y et x \ y augmenteront la division par zéro.

• Si x=0 et y<0 , x^y augmentera Division de zéro.

• Si le résultat d'une opération est trop volumineux pour tenir dans un type de données à virgule flottante, Le Overflow est relevé.

• Si les opérandes ou le résultat de \ ou MOD ne sont pas dans [-32768–32767] , Overflow est soulevé.

• Si x<0 et y est un nombre fractionnaire, x ^ y déclenchera Illegal function call.

Opérateurs relationnels

Les opérateurs relationnels peuvent fonctionner sur des opérandes numériques ainsi que sur des opérandes de chaîne ; cependant, si l'un l'opérande est une chaîne et l'autre numérique, l'incompatibilité de type est levée.

Les opérateurs relationnels renvoient soit 0 (pour faux) soit -1 pour vrai.

Lorsque vous travaillez sur des opérandes numériques, les deux opérandes sont comparés en nombres flottants selon l'ordre habituel des nombres.

L'opérateur égal teste l'égalité à la précision près de la machine pour la plus grande précision des deux types d'opérateurs.

Lors de la comparaison de chaînes, l'ordre est le suivant.

• Deux chaînes sont égales uniquement si elles ont la même longueur et chaque code de caractère de la première chaîne correspond au code de caractère correspondant de la seconde. Ceci inclut tout espace ou caractère non imprimable.

• Chaque position de caractère des chaînes est comparée en commençant par le plus à gauche. Lorsqu'une paire de caractères différents est rencontrée, la chaîne avec le caractère de point de code inférieur est inférieur à la chaîne avec le caractère de plus grand point de code.

• Si les chaînes sont de longueur différente, mais égales jusqu'à la longueur de la chaînes la plus courte, alors la chaîne la plus courte est inférieure à la chaîne la plus longue.

Opérateurs de chaîne

L'opérateur de concaténation de chaînes est +. Il a une forme binaire ainsi qu'une forme unaire. L'unaire moins peut également être utilisé sur des chaînes, mais n'a aucun effet.

Les erreurs

• Si l'un des opérandes (mais pas les deux) d'une concaténation est numérique, Type mismatch sera relevé.

• Si LEN(x) + LEN(y) > 255 , x + y augmentera La chaîne trop longtemps.

Les fonctions

Les fonctions ne peuvent être utilisées que dans le cadre d'une expression au sein d'une instruction ; ils peuvent prendre l'entrée des valeurs entre parenthèses et produire une valeur de retour.

Par exemple, dans PRINT ABS(-1) la fonction ABS est utilisée dans une expression au sein d'une instruction PRINT ; dans Y = CARRÉ(X) + 2 la fonction SQR est utilisée dans une expression au sein d'une instruction LET.

Certains ouvrages de référence utilisent également des termes tels que variable système pour les fonctions qui ne prennent pas une entrée, probablement puisque dans la syntaxe GW-BASIC, ces fonctions n'ont pas de parenthèses, contrairement aux langages de la famille C (et même à certains BASIC modernes).

Cependant, cela est simplement la syntaxe GW-BASIC pour les fonctions sans entrées.

Par exemple, on peut faire DEF FNA=1 : PRINT FNA dans lequel aucune parenthèse n'est autorisée.

Tableau des scancodes du clavier

Autres