La peinture au pistolet

Peinture, Vitrerie, Isolation 1966

Aujourd'hui, presque toutes les surfaces d'une certaine dimension sont peintes au pistolet, ce procédé étant le plus efficace, le plus rapide et le plus pratique. Il s'applique particulièrement aux travaux d'ébénisterie et aux surfaces métalliques où l'on veut procéder en série.

ÉQUIPEMENT D'ATELIER

Compartiments et cabines démontables

Un atelier permanent de peinture au pistolet requiert plusieurs compartiments (booths) ou cabines démontables (hoods) qui soient bien aérés et bien éclairés (fig. 27).

Fig. 27.— Compartiment ou cabine servant au peinturage des autos au pistolet vaporisateur.

Le compartiment est une simple pièce dont l'une des extrémités est ouverte et qui peut abriter une ou plusieurs pièces de mobilier. La cabine démontable est un dispositif en tôle — une sorte de caisson léger — suspendu au-dessus du lieu où le travail est effectué. Le compartiment et la cabine démontable sont tous deux munis de ventilateurs aspirants et de porte-vent afin d'éliminer les émanations.

Les cabines sont généralement fabriquées en sections de tôle permettant ainsi d'en ajuster la longueur et la capacité à volonté.

Projecteurs portatifs

Les projecteurs portatifs sont pratiques et procurent un bon éclairage direct de la surface à peindre, assurant ainsi un peinturage efficace en tous points. Toutes les lampes devraient être incorrodables et étanches aux émanations de vapeur.

Air comprimé

Une source d'air comprimé — de préférence à une pression d'environ 100 livres par pouce carré et en volume suffisant — est l'une des nécessités fondamentales requises pour peinturer à l'aide d'un pistolet. Il y a divers types d'installations. Le genre de pistolet généralement employé pour le pein-turage des automobiles, par exemple, requiert environ sept pieds cubes d'air libre par minute.

Si l'atelier a comme source d'air comprimé un grand compresseur, on pourra utiliser le tuyau à air qui traverse l'atelier; dans le cas contraire, on installera dans l'atelier même un compresseur plus petit muni d'un réservoir d'emmagasinage et actionné par un moteur électrique (fig. 28).

Fig. 28.— Raccordement des tuyaux à air avec le réservoir du compresseur, le séparateur d'huile et d'eau (transformateur d'air) et les prises d'air comprimé.

À la campagne on aura recours à un appareil portatif actionné par un moteur à essence (fig. 29).

Fig. 29.— Compresseur portatif, muni de son réservoir et actionné par un moteur à gazoline.

Si un véhicule muni d'un système de freins à air comprimé est disponible, le pistolet pourra être relié à la soupape à du système de freins à air comprimé.

Séparateur d'huile et d'eau

Un dispositif servant à séparer l'huile de l'eau (fig. 30)

Fig. 30.— Transformateur d'air, muni de ses manomètres indiquant la pression de régime et la pression à l'outil. On voit aussi où se trouvent situés les raccords des boyaux, les détendeurs ainsi que les robinets servant à contrôler le débit de l'air comprimé.

Quelquefois appelé transformateur d'air (extractor), est raccordé à l'extrémité du tuyau du compresseur, ce dispositif accomplissant une -triple fonction:

Premièrement, séparer l'huile, les impuretés et l'eau de l'air comprimé avant que celui-ci n'atteigne le pistolet — fonction essentielle étant donné que la pureté et la sécheresse de l'air sont nécessaires à l'exécution d'un bon travail  ;

Deuxièmement, le transformateur d'air permet de réduire la pression de régime (line pressure) à n'importe quelle pression à l'outil (working pressure) désirée pour le pistolet ;

Troisièmement, ses bouches d'attache rendent possible l'emploi simultané de plusieurs pistolets.
Le transformateur d'air qui est généralement muni d'un manomètre (gauge ou regulator) indiquant la pression de régime.

Si le transformateur d'air n'est muni que d'un manomètre, deux pistolets peuvent être employés simultanément, mais à la même pression de régime.

Si le transformateur d'air est pourvu de deux manomètres (voir fig. 30) on pourra employer les deux pistolets à des pressions de régime différentes.

La fig. 31 représente le diagramme d'un transformateur d'air et en expose les parties principales.

Fig. 31.— Divers organes internes d'un transformateur d'air servant à éliminer l'eau de condensation qui pénètre dans les conduits.

L'installation de ce transformateur d'air sur le compresseur même ou à proximité est à éviter. La température de l'air s'élève considérablement lors de son passage dans le compresseur et l'air comprimé doit être refroidi avant que son humidité ne puisse se condenser.

Si l'air est encore chaud lorsqu'il passe dans le transformateur d'air, son humidité ne pourra être efficacement éliminée mais y restera en suspension sous forme de vapeur. L'humidité se condense en fines gouttelettes d'eau au fur et à mesure que l'air se refroidit après être passé dans ce dispositif d'épuration.

En conséquence, le transformateur d'air doit être installé le plus loin possible du compresseur et jamais à moins de 25 pieds.

La conduite d'air devrait être inclinée vers le compresseur afin que l'humidité une fois condensée puisse se diriger vers le réservoir à air d'où elle sera éliminée en ouvrant le robinet de vidange ou purgeur (drain).

L'eau, dans une canalisation d'air, se dirige toujours vers les points les moins élevés; ceux-ci devraient donc être munis d'un robinet de vidange (fig. 28).

Boyau.— Un boyau à air d'un diamètre interne de 5/16 de pouce, fabriqué spécialement, est généralement d'usage, quoiqu'un boyau de 1/4 de pouce soit parfois employé pour les appareils de plus faibles dimensions.

En plus du boyau à air, des réservoirs à peinture requérant un boyau à liquide pour alimenter le pistolet, sont également disponibles. Le boyau à liquide est plus gros, d'un diamètre interne variant généralement de 3/8 à 1/2 pouce.

L'usage de réservoirs d'assez grandes dimensions et séparées du pistolet fait épargner un temps précieux étant donné que le remplissage des petits récipients qui se vident plutôt rapidement est de ce fait éliminé.

Les pistolets à bocal, qui ne requièrent qu'un boyau à air, sont d'un usage plus courant pour le peinturage d'objets qu'on ne peut déplacer facilement.

Un assortiment complet de raccords (fittings) rend possible le raccordement des boyaux pour convenir à tous les besoins.

Agitateur

L'agitateur (can shaker) actionné par un moteur est l'un des accessoires les plus utiles d'un atelier de peinture. Celui-ci fait épargner un temps considérable, le mélange des couleurs, autrement, devant se faire à la main à l'aide d'une palette.

Vérin hydraulique

Un bon vérin hydraulique (hydraulic jack) est indispensable dans les ateliers où l'on exécute la peinture au pistolet des véhicules-moteurs.

En effet, les roues de ceux-ci sont généralement démontées avant de commencer le peinturage. De solides chevalets en bois ou en acier sont également requis pour supporter le véhicule pendant que les roues sont enlevées.

OUTILS

Pistolets à peinture (Spray guns)

 Plusieurs pistolets sont parfois employés; tout dépend de la capacité de travail de l'atelier. Un pistolet de capacité moyenne est requis pour le peinturage général et un plus petit pour le travail de décoration. Ce dernier est connu sous le nom de pistolet de «retouche» parce qu'il sert également à cette fin.

La figure 32 représente le type de pistolet employé pour le peinturage des grandes surfaces et la fig. 33 le type dont on se sert pour le travail de décoration.

Fig. 32.— Pistolet à peinture servant à vaporiser les surfaces d'une certaine importance.

Fig. 33.— Petit pistolet vaporisateur servant surtout dans les travaux délicats et la décoration.

Respirateur

L'ouvrier peintre devrait porter un type quelconque de respirateur pendant le maniement du pistolet à peinture. Le port du respirateur est d'ailleurs requis par la loi en plusieurs endroits. Un type de respirateur bien en vogue qui recouvre le nez et la bouche et que maintient en place une bande élastique est représenté à la fig. 34.

Fig. 34. Masque respiratoire servant à filtrer l'air qui contient en suspension de fines gouttelettes de peinture lorsqu'on se sert d'un pistolet vaporisateur.

Les filtres circulaires qui forment l'élément principal de ces respirateurs peuvent être remplacés aisément.

PEINTURAGE AU PISTOLET DES SURFACES MÉTALLIQUES

Sableuses ou ponceuses et polisseuses électriques

Des plateaux de ponçage (disk sanders) portatifs et flexibles, actionnés par un moteur (fig. 35) sont parfois requis pour aplanir les surfaces rondes ou irrégulières avant de commencer la vaporisation de la première couche, bien que ce travail ne relève généralement pas de l'atelier de peinture.

Fig. 35.— Sableuse électrique munie d'un plateau de ponçage (disk sander) pouvant tourner à une très grande vitesse. On s'en sert pour polir les surfaces métalliques devant être peinturées au pistolet.

Ces plateaux de ponçage, que l'on appelle ici sableuses à disque, ne doivent jamais être employés à proximité du lieu où est effectué le peinturage.

En général, le sablage et le polissage ne se font pas avec le même instrument, le mouvement de rotation de la sableuse étant beaucoup plus rapide que celui d'une polisseuse. Toutefois, des sableuses-polisseuses combinées, à deux vitesses contrôlées par une commande, sont disponibles.

Patrons de stencils ou pochoirs (Stencil Key sets) (fig. 36)

Fig. 36.— Pochoirs ou patrons de stencils servant à tracer le lettrage sur les carrosseries.

Des patrons de stencils peuvent être employés pour dessiner n'importe quel chiffre ou lettre sur papier stencil. Placez-les suivant la position convenable, marquez les contours et découpez les lettres à l'aide d'un couteau à stencil. Les dimensions de ces patrons à stencils sont généralement de 1 1/2, 2, 3 et 4 pouces.

Instruments de traçage. (Laying-out tools)

Des règles, des triangles de dessinateurs, un carré métallique et des compas sont nécessaires pour le tracé des lignes guidant l'emplacement des lettres et des insignes. À défaut, les lignes peuvent être marquées en fouettant contre la carrosserie une ficelle blanchie à la craie.

Lampes à souder à essence

Les lampes à souder à essence sont parfois d'usage pour décaper la peinture. L'emploi de ces instruments ne doit jamais être permis à proximité de l'endroit où s'effectue le peinturage au pistolet.

Racloirs (Scrapers)

Pour enlever les restes de peinture dans les cabines on se sert de racloirs en bronze, ceux-ci ne produisant pas d'étincelles lorsqu'on les frotte contre une surface métallique ou de ciment.

Autres accessoires

 Les autres accessoires requis dans un atelier de peinture au pistolet comprennent des pinceaux pour la peinture et remaillage, des brosses en fil de fer pour enlever les résidus de peinture et la rouille, enfin des couteaux et des racloirs pour décaper la vieille peinture.

Les racloirs à lame de razoir sont pratiques pour enlever la peinture souillant les vitres. Un récipient de verre à graduations est nécessaire pour effectuer le mélange de la peinture et des délayants selon les proportions requises.

Fournitures

 Divers produits sont nécessaires pour l'apprêt des surfaces métalliques. À cet usage sont requis des nettoyeurs à peintures et vernis, des solutions décapantes, des solutions pour éliminer la rouille et un type de papier sablé utilisable à sec ou humide.

Rubans protecteurs

 Un ruban protecteur (masking tape) est requis pour recouvrir toutes les parties à protéger. Le ruban cellulosique (scotch tape) est préférable au ruban gommé étant donné qu'il peut être plus facilement enlevé sans laisser de traces. Un simple ruban étroit est d'usage pour recouvrir les petites surfaces. Pour les autres, comme les vitres, le ruban cellulosique sert à maintenir en place le papier protecteur.

Couches d'apprêt. (Primers)

 Les couches d'apprêt servent d'intermédiaires entre la surface à nu — ou la vieille couche de peinture — et la nouvelle couche. La plupart de ces peintures doivent être délayées.

Couche intermédiaire. (Surfacer)

 On applique la couche intermédiaire entre la couche d'apprêt et la nouvelle couche de finition. L'application de la couche intermédiaire a pour but de rendre la surface parfaitement lisse.

Disques de ponçage

 On disposera d'une réserve de disques de ponçage en papier sablé (sandpaper disks) pour la sableuse motorisée ainsi que de polissoirs (buffers) et d'un liquide à astiquer pour le polissoir à buffle électrique. Une solution différente est requise pour le polissage manuel.

Peinture

Pour la plupart des couches de finition des surfaces métalliques — et particulièrement les carrosseries d'autos — un émail synthétique mat est d'usage tandis que l'émail bleu-gris sert pour le découpage et le lettrage (stenciling). ainsi que la peinture noire caoutchoutée pour les pneus et les tapis caoutchoutés qui couvrent le plancher d'une auto.

Lettrage au stencil

Pour effectuer certains lettrages on se sert parfois de stencils ou pochoirs de cuivre de 1, 2, 3 et 4 pouces, mais les stencils les plus satisfaisants sont probablement les papier-stencils coupés d'avance et ne servant qu'une fois.

Le papier-stencil est requis pour le découpage de stencils spéciaux; les attaches entre les lettres sont découpées à l'aide d'un couteau bien aiguisé ou d'une lame de rasoir.

Les attaches sont les lignes transversales dans une lettre fermée telle la lettre O et qui maintiennent le centre du stencil en place. Vaporisez le lettrage, retirez les stencils et jetez-les. Le lettrage ressemble alors aux caractères d'imprimerie ordinaires et se présente sous une forme bien lisible et très soignée.

Chiffons

Une abondante provision de chiffons est requise en tous temps pour essuyer la peinture que l'on a pu échapper ou appliquer par inadvertance sur certaines parties qui n'en requièrent pas, ainsi que pour le nettoyage des pistolets et autres accessoires.

MANIEMENT et SOINS du PISTOLET

La coupe d'un pistolet bien en vogue, est représentée à la fig. 37, qui en expose les différentes parties. Les autres pistolets sont similaires. Celui-ci peut être alimenté par une cuvette à siphon ou par un récipient à pression.

Fig. 37.— Coupe d'un pistolet vaporisateur de type courant, montrant les divers organes qui s'y trouvent et leur destination.

Pressions

Aucune pression de vaporisation ne peut être recommandée en particulier, celle-ci variant considérablement selon le dispositif de giclage (nozzle), le liquide vaporisé et la nature du travail à effectuer.

Différents types de gicleurs à air, de gicleurs à peinture et de robinets à pointeau (needle valves) sont disponibles pour le même pistolet. Des dispositifs combinant ces trois accessoires peuvent être employés suivant les recommandations du fabricant ou du chef d'atelier avec différents liquides, différents bidons d'alimentation et suivant la nature du travail à accomplir.

Les pressions recommandées dans ce cas varient de 40 à 80 livres par pouce carré, et la consommation d'air varie de 4 1/2 à 19 pieds cubes par minute. Quand on parle de la pression d'air on sous-entend ici la pression exercée au pistolet pendant son fonctionnement.

 Son réglage doit tenir compte de la chute de pression qui se produit entre le détendeur de pression (pressure régulator) et le pistolet. La pression au pistolet peut être déterminée avec justesse en intercalant un manomètre sur le boyau à air qui alimente le pistolet.

Une proche estimation peut en être déduite d'après les chiffres suivants: la chute de pression dans un boyau mesurant 25 pieds de longueur et d'un diamètre interne de 5/16 de pouce est de 5 livres par pouce carré ; il est de 16 livres par pouce carré dans un tuyau de même longueur mais dont le diamètre interne est de 1/4 de pouce.

On notera que 55 livres par pouce carré est la pression convenable pour la vaporisation de l'émail synthétique sur une carrosserie à automobile, et 70 livres par pouce carré pour le vernis laqué lorsque le pistolet est alimenté par une cuvette à siphon.

Si l'on se sert d'un bidon où la peinture est emmagasinée sous pression (pressure container), une pression d'environ 20 livres par pouce carré, moins la pression de vaporisation, est suffisante.

Champ de vaporisation

 Pour obtenir un champ de vaporisation ou jet de peinture circulaire, on tournera la vis de réglage de l'air (air control screw) dans le sens des aiguilles d'une montre et dans le sens inverse pour obtenir un jet en forme d'éventail.

Au fur et à mesure que le champ de vaporisation s'élargit, on doit augmenter également l'arrivée de la peinture afin de maintenir la même concentration (fig. 38).

Fig. 38.— Divers ajustements du pistolet en vue d'obtenir un jet approprié au travail à exécuter.

Orientation du jet

II faut veiller à toujours maintenir le pistolet perpendiculaire à la surface à peindre, ou le plus près possible de la perpendiculaire, afin d'éviter le «saupoudrage» ou une vaporisation excessive. Nous décrirons tout à l'heure ces défauts.

La pression de la détente ou gâchette du pistolet à peinture fait ouvrir la soupape d'air, puis la soupape qui admet la peinture à la pointe du gicleur. On pourra donc utiliser le pistolet pour chasser les impuretés et les saletés en pressant la détente juste assez pour n'ouvrir que la soupape d'air.

Cette position de la gâchette se sent d'ailleurs aisément car la résistance augmente dès que la soupape à peinture commence à s'ouvrir. C'est également une méthode pratique pour nettoyer certains coins ou des surfaces oubliées par mégarde au cours du nettoyage général. Pour le nettoyage à fond, on se servira du tuyau d'air sans le pistolet.

Comment arrêter le crachotement

Par «crachotement» on entend l'arrivée alternative de l'air et du liquide sur la surface (fig. 39).

Fig. 39. Effet de crachotement occasionné par un mauvais réglage ou l'obstruction des conduits internes de l'appareil.

Les trois causes principales de cette anomalie sont les suivantes:

1° Le presse-étoupe (packing) qui entoure la soupape à pointeau est sec et durci, permettant à l'air de pénétrer dans le boyau à liquide.

Pour remédier à cet inconvénient, desserrer l'écrou moleté, introduire deux gouttes d'huile à pistolet sur le presse-étoupe desséché, remettre l'écrou en place et le serrer à la main. Si le crachotement persiste, remplacer le presse-étoupe.

2° Des impuretés se sont introduites entre le siège du gicleur à liquide et le pistolet, ou encore il y a du jeu entre les raccords du gicleur à peinture. Dans ce cas, enlever ce dernier, en nettoyer l'intérieur, ainsi que le siège du gicleur à l'intérieur du pistolet, en utilisant à cette fin un chiffon imbibé de solvant (thinner) puis remettre le gicleur en place et le serrer soigneusement.

3° Enfin, un défaut de l'écrou à charnière (swivel nut) qui sert à retenir le couvercle sur la cuvette à siphon ou les raccords du boyau à liquide nuit à son ajustage et provoque les crachotements.

Déformation des jets de vaporisation

 La présence de peinture desséchée dans l'une des ouvertures latérales (side ports) du gicleur à air restreint le passage de l'air de sorte que la pression normale de l'air dans l'autre ouverture entraîne le jet de vaporisation dans la direction du côté obstrué.

Dans ce cas, il suffit de dissoudre la matière bouchant l'ouverture à l'aide d'un solvant. Ne jamais essayer de déboucher les ouvertures au moyen d'instruments métalliques, cette méthode ayant le fâcheux résultat de les agrandir ou de les détériorer.

La présence de matière desséchée autour ou à l'extérieur de la pointe du gicleur à liquide restreint le passage de l'air à travers l'ouverture centrale du gicleur à l'air et produit un champ de vaporisation tel que représenté à la figure 41.

Dans ce cas, enlever le gicleur à l'air et essuyer la pointe du gicleur à peinture avec un chiffon imbibé de solvant. Un gicleur à air qui a du jeu peut aussi être la cause d'une telle déformation du champ de vaporisation ou jet de peinture.

Fig. 40.— Jet en forme de croissant résultant de l'obstruction de Tune des ouvertures latérales du gicleur par où l'air est soufflé sous pression.

Fig. 41.—Jet difforme occasionné par l'obstruction du conduit de peinture, dans la pointe du gicleur.

Un champ de vaporisation étranglé (fig. 42), c'est-à-dire qui s'élargit vers les extrémités, est généralement causé par une pression de vaporisation trop élevée.

Fig. 42.— Champ de vaporisation étranglé résultant d'une pression d'air trop forte à l'outil.

En diminuant la pression on corrigera cette déformation. La pression d'air étant convenable, l'étranglement peut encore subsister si la concentration du jet de peinture n'est pas suffisante.

Il suffit alors d'ouvrir en grand la soupape à pointeau contrôlant l'arrivée du liquide en tournant la vis de réglage vers la gauche, tout en tournant légèrement vers la droite la vis réglant la vaporisation. Ce procédé aura pour effet de réduire la largeur du jet mais corrigera l'étranglement.

Un jet en forme d'éventail qui s'élargit vers le centre, ainsi qu'une vaporisation d'apparence granuleuse, indiquent que la pression de vaporisation n'est pas suffisante (fig. 43).

Fig. 43.— Champs de vaporisation difformes occasionnés par une pression d'air trop faible à l'outil.

Fig. 44.— Le pistolet à peinture doit être maintenu dans une position perpendiculaire à la surface que l'on vaporise. Si on l'incline comme le fait voir le dessin en pointillé, la peinture se déposera par couches irrégulières.

Fig. 45.— II faut s'abstenir d'imprimer un mouvement circulaire à l'outil, et veiller à ce qu'il soit maintenu à une distance de 6 à 10 pouces de la surface vaporisée.

Fig. 46.— Les angles doivent être vaporisés comme l'indique le croquis ci-dessous.

 

Nettoyage du pistolet

 Lorsque le pistolet est alimenté par un bocal (cup container), on le nettoie en plongeant le tube à siphon dans un récipient renfermant un solvant approprié et en siphonnant le liquide à travers le pistolet (fig. 48). Actionner la gâchette continuellement afin de permettre le nettoyage du conduit d'alimentation ainsi que de l'extrémité de l'aiguille du pointeau.

Lorsque le pistolet est alimenté par un réservoir à pression (pressure tank) on le nettoie en déconnectant le conduit à liquide. Ensuite, on renverse le pistolet et l'on verse du solvant dans l'ouverture par où pénètre la peinture. On actionne la gâchette comme dans le cas précédent afin d'activer la circulation du solvant et de nettoyer l'extrémité du pointeau.

Fig. 47.— Méthode à éviter lorsqu'on vaporise la peinture sur l'angle d'un mur.

Fig. 48.— Procédé recommandé pour le nettoyage des organes internes d'un pistolet vaporisateur.

Précautions

Ne jamais plonger tout le pistolet dans le solvant. Il est recommandé, toutefois, d'y plonger l'extrémité du gicleur et le raccord du boyau à peinture (fig. 49).

Fig. 49.— Nettoyage de l'extrémité du gicleur au moyen d'un solvant placé au niveau approprié dans un bocal de faible profondeur.

Le récipient employé ne doit pas être profond afin d'éviter que le solvant ne vienne en contact avec le presse-étoupe, ce qui aurait pour effet d'en dissoudre l'huile et ferait crachoter le pistolet.

Règles pour l'application de l'émail synthétique sur une vieille couche de peinture

 Appliquer un décapant léger pour nettoyer la surface. Dissoudre 1 ou 2 onces de décapant (remover) dans un gallon d'eau et vaporiser le mélange à chaud au moyen d'un pistolet à vapeur.

Si un tel appareil n'est pas disponible, mélanger une pinte de solvant dégraissant à 5 pintes de pétrole et vaporiser le mélange avec un pistolet ordinaire ou l'appliquer au moyen d'une brosse. Laisser reposer pendant une demi-heure puis laver à grande eau.

Lorsqu'il s'agit d'une carrosserie d'auto portant une couche de peinture défraîchie n'employer ni le décapant léger ni le solvant, mais éponger la surface avec de l'eau et du savon. Pour éviter de laisser des traces, éponger la carrosserie en procédant par grands mouvements transversaux et en commençant par le bas pour remonter graduellement.

Le lavage terminé, enlever soigneusement toute l'eau savonneuse en rinçant avec une eau bien propre et bien claire, puis laisser sécher.

La deuxième tâche consiste à ôter la rouille ainsi que les vieux restes de peinture.

A cette fin on utilise une brosse en fil de fer, puis l'on frotte les restes de peinture craquelée et ampoulée au papier sablé jusqu'à ce que le métal nu soit atteint. Le papier sablé n° 240 convient bien à cet usage.

Appliquer un apprêt à métal (métal conditioner), deux parties d'eau pour une partie de cet apprêt, sur la surface à nu ; laisser reposer pendant deux minutes puis laver à grande eau. Cette solution enlèvera la rouille et permettra à la nouvelle couche de peinture d'adhérer fermement à la surface.

Il faut éviter autant que possible que la solution d'apprêt ne vienne en contact avec une surface déjà peinte.

Le port de gants est nécessaire pour la protection des mains lorsqu'on se sert de cette solution et si elle vient en contact avec les mains, leur faire une application de soda à pâte et les rincer ensuite avec de l'eau.

Comme troisième opération, il faut passer toute la carrosserie au papier sablé n° 240, soit à sec, soit mouillé, et laver à l'aide d'un mélange de 2 parties d'essence pour une partie de solvant synthétique.

Maintenant, au moyen du boyau d'air à haute pression (pression d'environ 90 livres par pouce carré) chasser toute la poussière qui s'est accumulée sur le véhicule.

Le véhicule est maintenant prêt pour le peinturage.

Protection

Recouvrir toutes les vitres et autres parties à protéger avec du ruban cellulosique (scotch tape) si possible.

Application de la couche intermédiaire

 Vaporiser sur la surface une couche intermédiaire de peinture délayée dans 1 1/2 partie de solvant à une pression d'environ 54 livres par pouce carré au pistolet. Cette couche devrait être vaporisée à plein volume afin qu'au séchage la surface reste très douce. Laisser sécher de 20 à 30 minutes.

Application de la couche de finition

Pour les couches de finition mélanger 4 parties d'émail de la couleur choisie, mat et peu consistant, à 1 partie de solvant synthétique.

Une pression d'environ 55 livres par pouce carré au pistolet est généralement normale, mais par les jours de chaleur celle-ci peut être réduite de 10 à 15 livres. La pression devrait cependant être diminuée avant de commencer là vaporisation ; autrement, différentes teintes apparaîtront.

Appliquer en premier lieu une couche de moyenne épaisseur en tenant le pistolet à un maximum de 18 pouces de la surface.

Par les grosses chaleurs, le solvant peut s'avérer trop volatile, c'est-à-dire qu'il s'évaporera avant que la surface ne soit atteinte par la peinture, et le pistolet vaporisera une poussière presque sèche.

C'est ce qu'on appelle «le saupoudrage». Dans ce cas, ajouter 2 onces de pétrole bien propre à un gallon de solvant avant de le mélanger à l'émail.

Dès que la première couche devient mate ou perd son éclat, commencer l'application de la seconde couche à plein volume. Laisser sécher pendant environ 4 heures ou toute une nuit avant de remettre le véhicule en service.

Méthode alternative

 Si le temps, la main-d'œuvre et les facilités de travail le permettent, une légère couche de fond (primer) à la place de la couche intermédiaire permettra l'effectuer un travail bien plus durable. Dans ce cas, mélanger une partie de solvant à 4 parties de couche de fond. Cette méthode nécessite un bon nettoyage de la vieille couche de peinture avant de commencer la vaporisation de la couche d'émail mat de la couleur choisie.

Laisser sécher environ 16 heures avant d'appliquer la couche de finition. Il est nécessaire de laisser le véhicule dans un endroit bien à l'écart afin que la couche de fond ne prenne pas la poussière pendant cette longue période de séchage.

Vieille peinture en mauvais état

Si la vieille couche de peinture est en mauvais état, le seul moyen d'effectuer un bon travail est de commencer par décaper toute la peinture jusqu'à ce que la tôle soit à nu.

Sans doute, le procédé de décapage le plus facile consiste en une application à chaud d'un mélange de 6 à 10 onces de décapant à base de soude caustique (alkali paint stripper) à un gallon d'eau. Le décapant peut être appliqué suivant deux méthodes.

1° La méthode du ruissellement d'après laquelle un tuyau perforé et suspendu au-dessus du véhicule laisse tomber la solution goutte à goutte jusqu'à ce que toute la peinture soit enlevée.

2° Si un tel dispositif n'est pas disponible, on appliquera la solution à chaud au moyen d'une brosse. Ne jamais vaporiser la solution ; celle-ci atteindrait probablement les parties devant être protégées et nuirait au fonctionnement du pistolet. Porter des gants en caoutchouc pour protéger les mains, cette solution caustique étant très corrosive.

Si la solution vient en contact avec la peau, laver immédiatement avec de l'eau froide et enduire de vinaigre pour neutraliser tout alcali. Laisser agir le décapant sur la surface environ 5 minutes, puis laver à grande eau à l'aide du boyau. Répéter le même procédé partout où la peinture subsiste encore.

La surface une fois débarrassée de la vieille peinture, on lavera toute trace de décapant avec de l'eau froide en faisant particulièrement attention aux moulures, aux portières et autres parties semblables.

La moindre trace de décapant qui subsistera sur la surface fera ampouler la nouvelle couche de peinture, la blanchira, la fera entièrement disparaître.

Un décapant à base de soude caustique fera gonfler le bois et le brûlera comme un acide. Il convient donc de ne pas mettre ces deux éléments en contact et de décaper le bois avec un décapant ordinaire à peinture et vernis (remover) ou en y brûlant la peinture avec une lampe à essence (blowtorch).

Si l'emploi d'un décapant alcalin n'est pas pratique ou désirable, appliquer un décapant ordinaire ou un dissolvant à base de chlore.

Apprêt de la tôle

 Couvrir toute la surface métallique à l'aide d'une préparation à apprêter le métal (métal conditioner), puis laver. (Voir plus haut pour la méthode à suivre).

Le lavage de la surface terminé, vaporiser sur le métal à nu une couche d'apprêt à métal (métal primer) ou couche de fond, qui séchera en 20 ou 30 minutes. Ce produit ne requiert aucun délayage. La couche d'émail de la couleur désirée peut alors être vaporisée suivant les indications données plus haut.

Si le temps le permet, une application de composé antirouille (rust-inhibiting primer), produit fabriqué spécialement pour servir de base à l'émail, permettra d'effectuer un travail beaucoup plus durable.

Mélanger une partie de délayeur synthétique à 7 parties de composé antirouille et en faire une application un peu plus libre qu'avec l'émail. Laisser sécher pendant 16 heures avant de vaporiser la couche de finition. La surface n'a pas besoin d'être préalablement dressée au papier sablé.

Pour la peinture au pistolet du bois à nu, la meilleure méthode consiste à faire l'application d'une couche de bouche-pores pour le bois à l'aide d'un pinceau, à laisser sécher pendant quatre heures ou durant une nuit.

Ensuite on applique une couche d'apprêt (refinish ing primer) — toujours au moyen d'un pinceau — et on laisse sécher de nouveau une nuit avant d'appliquer la dernière couche de peinture mate.

Application de l'émail au pinceau.— L'émail peut être appliqué sur le métal au moyen d'un pinceau si aucun appareil de vaporisation n'est disponible. Le pinceau laissera nécessairement des traces et le travail ne sera cependant pas aussi satisfaisant.

Voici le procédé recommandé:

D'abord, nettoyer et apprêter la surface comme lorsqu'on doit utiliser le pistolet à peinture.

Appliquer la couche d'apprêt pour métal sur une vieille couche ou une préparation antirouille comme première couche sur la tôle à nu.

Appliquer ces «primers» soit tels quels ou en les mélangeant avec pas plus de 5% de délayeur synthétique. En faire une application aussi légère que possible avec le pinceau.

Laisser sécher la couche d'apprêt pendant 16 heures. Si elle sèche trop rapidement, ralentir le séchage du délayeur en ajoutant 2 onces de pétrole propre à un gallon de délayeur.

Pour l'application au pinceau délayer l'émail dans les mêmes proportions que ci-dessus. Appliquer la couche de peinture d'un mouvement leste et repasser le pinceau le moins possible. Une seule couche, pas trop épaisse (médium heavy) est généralement suffisante.

RETOUCHES

Les mêmes principes fondamentaux s'appliquent tant aux retouches qu'au travail général. Autant que possible, repeindre toute une porte ou toute une aile plutôt que de ne peinturer qu'une partie de ces surfaces, ce qui fera tache, parce que la teinte de la peinture fraîche est toujours différente.

Si l'on est obligé de faire une retouche locale, frotter la vieille peinture au papier sablé tout autour de la surface à repeindre.

En cas d'urgence — si, par exemple, un véhicule doit être remis en circulation sous peu — on sera obligé de passer outre ces bonnes recommandations.

En de tels cas, on appliquera simplement des couches d'apprêt qui sèchent rapidement ou on appliquera même directement la couche d'émail mat que le métal soit à nu ou recouvert d'une vieille couche. Les résultats obtenus par de tels procédés toutefois, ne seront ni durables, ni satisfaisants. Cette méthode est à éviter si possible.

LETTRAGE DES CARROSSERIES D'AUTO

Usage des stencils en papier

Lorsque l'émail mat aura séché pendant 4 heures, il sera suffisamment sec pour être lettré. Les stencils en papier coupés d'avance sont les plus pratiques pour le lettrage et le numérotage. Couvrir le dos du stencil d'adhésif spécial au moyen d'un pinceau ou d'un pistolet de retouche.

Une fois sec, il adhérera comme du ruban cellulosique (scotch tape). Appliquer alors les stencils en papier contre la carrosserie et couper les attaches avec un couteau ou une lame de rasoir en faisant bien attention.

Pour appliquer la peinture grâce à ces stencils ou pochoirs, on vaporise l'émail de la couleur choisie tel quel avec un pistolet de retouche (fig. 33).

En appliquer une bonne couche à une pression d'air juste suffisante pour répandre la peinture. Après un séchage de 10 minutes, retirer les stencils. En général, l'adhésif spécial ne laisse aucune trace.

Stencils de cuivre

Des stencils coupés d'avance et tirés de minces plaques de cuivre sont quelquefois employés. On les fait adhérer aux surfaces avec du ruban cellulosique et ils peuvent servir presque indéfiniment.

Dessins décoratifs

Dans le cas de dessins décoratifs, ou si les stencils coupés d'avance ne sont pas disponibles, il sera nécessaire de couper des stencils d'après les papier-stencils et de les maintenir en place avec le ruban cellulosique.

Enlèvement des taches.

Si l'adhésif a laissé des traces, les frotter d'un mouvement léger avec de l'essence après que l'émail utilisé pour le lettrage aura séché pendant deux heures. Surtout, éviter que l'essence ne vienne en contact avec les numéros, les lettres et les dessins eux-mêmes.

PEINTURAGE DES MOTEURS

Avant d'émailler un moteur, le nettoyer soigneusement avec un solvant à dégraisser ou à la vapeur et à l'eau chaude, puis laisser sécher complètement.

Toute trace de graisse apparaîtra comme une tache noire à travers l'émail. Aussi les moteurs ne sont généralement pas repeints excepté lorsqu'ils sont en dehors du véhicule et peuvent de la sorte être nettoyés plus facilement.

On ne doit pas appliquer de «primer» sur un moteur.

On vaporise une couche d'émail à moteur gris synthétique et résistant à la chaleur, délayé avec 5% de délayeur synthétique, puis on laisse sécher pendant 4 heures. Bien protéger les bougies et les fils.

PNEUS

On applique la peinture à pneus au moyen d'un pinceau après les avoir bien lavés. Le séchage requiert environ 5 minutes.

INSPECTION FINALE

Oter le «masking tape», nettoyer les vitres et faire une dernière inspection de l'auto. Si le temps le permet, laisser sécher le véhicule pendant une période supplémentaire de 16 heures avant de le remettre en circulation.

MESURES DE PRÉCAUTION

Porter le respirateur pendant la vaporisation.

Une bonne ventilation devrait toujours être assurée afin d'éliminer les émanations.

Ne jamais vaporiser de mélanges renfermant du benzol. Les vapeurs de ce produit chimique sont extrêmement préjudiciables à la santé.

Les six causes principales des incendies qui éclatent dans les cabines de vaporisation sont les suivantes:

1° Lampes électriques cassées ou autres défauts électriques ;

2° Le nettoyage des cabines, des ventilateurs et des moteurs à l'aide de solvants inflammables ;

3 ° Accumulation de dépôts dans les cabines, les tuyaux, les porte-vent et les évents qu'on a négligé de nettoyer fréquemment ;

4° Ventilateurs et moteurs défectueux pour les actionner ;

5° Tuyaux d'aération mal conçus et piètrement protégés ;

6° Électricité statique.

L'émail mat est plus inflammable que les émaux ordinaires. L'accumulation de poussière d'émail dans les cabines et dans les crevasses et les coins de l'atelier de peinture est particulièrement dangereuse car elle se prête facilement à la combustion spontanée, cause de nombreux incendies.

La seule manière d'éliminer ce danger est de travailler dans un atelier de peinture qui soit propre. Racler la poussière d'émail collée sur les murs, dans les coins et partout où elle s'accumule pour en débarrasser l'atelier.

On recommande à cet usage des racloirs en bronze qui ne font pas d'étincelles. Il faut prendre la précaution de mouiller tous ces résidus avant de les jeter.

Ne jamais employer de solvants inflammables pour nettoyer les murs de l'atelier de peinture au pistolet.

La poussière liquide vaporisée par le pistolet est très inflammable; une étincelle causera une explosion. On doit donc interdire de fumer dans l'atelier de peinture.

Ramasser et détruire promptement tous les chiffons imbibés de peinture ou d'huile. Ne pas les laisser traîner dans l'atelier où ils peuvent subitement prendre feu et commencer un incendie.

Les stocks de solvants de peintures, de laques et de liquides inflammables devraient être gardés en dehors de l'atelier, dans un enclos spécial.

 

 

 

 

 

 

 

Recherche personnalisée