Soudure au bronze

Lorsqu'on utilise comme métal d'apport des tiges de bronze proprement dit, la technique de chauffage diffère quelque peu de celle que nous avons décrite jusqu'à présent pour le cuivre jaune et l'argent. Le chauffage préalable et l'application du décapant s'effectuent comme pour la soudure au cuivre jaune.

Après le chauffage préalable, la première chose à faire est d'ajouter une mince couche de bronze qui formera la base du métal qui sera ajouté subséquemment pour constituer la section rechargée (built-up). C'est ce qu'on appelle (d'étamage).

Une fois que la surface a été ainsi «étamée», le reste de l'opération ne diffère en rien d'une soudure ordinaire par fusion. On peut procéder par bourrelets minces et superposés; deux couches suffisent ordinairement, mais certains travaux en exigent trois. Toutes doivent être parfaitement fusionnées au cours de l'opération et refroidies uniformément ensuite.

On recharge parfois certains arbres de couche au moyen de la soudure au bronze afin qu'ils puissent ensuite être usinés au diamètre requis. Certains trous ou orifices, agrandis par l'usure, peuvent être en partie remplis, puis repercés, alésés ou tournés de nouveau.

Ayant une résistance de 55,000 à 60,000 lbs au pouce carré, le bronze ainsi posé offre quasi autant de force que le métal d'origine — à la condition d'avoir été bien appliqué.

Lorsque de lourdes pièces d'acier, de fonte ou de fer doivent être soudées ou réparées par la soudure au bronze, il faut les chanfreiner, les biseauter ou les tailler en V comme s'il s'agissait d'une soudure ordinaire au chalumeau. Une bonne pratique de soudure au bronze consiste à recharger des engrenages usés ou à joindre des pièces de fonte ou d'acier coulé.

 

 

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