Brasage de l'aluminium

La découverte d'un flux spécial et d'une baguette d'apport qui permet de braser l'aluminium et ses alliages a ouvert une ère nouvelle dans le domaine de l'aluminium. Un des principaux avantages de ce procédé consiste à souder des pièces considérées jusqu'ici trop minces pour subir le risque de la fusion.

Il faut aussi ajouter que la force de ces brasures est à peu près égale à celle des soudures par fusion. Par sa rapidité d'exécution, la brasure constitue une économie de gaz. De plus, en produisant un joint lisse, elle élimine un usinage ultérieur, d'où une économie de temps (fig. 165 et 166).


Fig. 165 et 166 — Brasure de pièces d'aluminium mince (Canadian Liquid Air Co. Ltd.)

On compte actuellement trois méthodes différentes de brasage d'aluminium: (a) au chalumeau; (b) au four; (c) par immersion.

Le brasage au chalumeau est le plus pratique dans un petit atelier; il ne requiert pas d'équipement spécial. Le procédé consiste à appliquer le flux spécial sur la baguette d'apport et sur la pièce à souder, préalablement nettoyée à fond, puis à chauffer la pièce et la baguette jusqu'à ce que cette dernière se fusionne et se répande sur toute la longueur du joint. Plusieurs manufacturiers produisent des baguettes enrobées à l'avance.

Lorsqu'un atelier dispose de fournaises convenables, il peut facilement exécuter les brasures en série. Le flux une fois appliqué sur les parties à souder, on place le métal d'apport soit dans les joints, soit sur ceux-ci, et le tout est enfermé dans une fournaise  dont on porte la température au point de fusion de la baguette d'apport et du flux, sans atteindre toutefois le point de fusion du métal de base.

La troisième méthode diffère des deux autres. Elle consiste à assembler les pièces, à placer le métal d'apport aux endroits convenables et à immerger le tout dans un bain de flux chauffé à une température suffisante pour liquéfier le métal d'apport

 

 

 

 

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